vendredi 8 avril 2011
Maroc : reprise du dialogue social entre les syndicats, le patronat et le gouvernement
Les syndicats les plus représentatifs ont repris, depuis lundi dernier à Rabat, de nouveaux rounds du dialogue social avec le patronat et le gouvernement présidé par le Premier ministre marocain, Abbas El fassi.
Ce dernier a fait savoir que le point principal abordé lors de cette réunion a concerné la question de l’augmentation des salaires, qui sera bientôt réalisé, vu la conjoncture économique internationale.
Il a ajouté que ces mesures portent également sur l’augmentation du budget de la Caisse de compensation pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens, le doublement du budget d’investissement, la généralisation des programmes de couverture et d’assistance médicale, l’accélération du rythme de réalisation des grands chantiers et des politiques sectorielles, l’emploi des jeunes titulaires de diplômes supérieurs et la promotion des entreprises nationales.
La Confédération démocratique du travail (CDT) a décidé de boycotter la réunion. Dans un communiqué, la CDT a précisé que sa décision de boycotter cette réunion s’explique par plusieurs raisons, dont "le traitement irresponsable du gouvernement vis-à- vis du mouvement syndical et le mépris des revendications matérielles, sociales et professionnelles légitimes de l’ensemble des salariés".
En participant à la réunion, responsable de l’Union Générale des Travailleurs du Maroc (UGTM), Hamid Chabat, a estimé que l’augmentation des salaires est devenue nécessaire.
De son côté, l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM) a rappelé les principales revendications des syndicats, citant l’augmentation des salaires, la révision du système de promotion et la promotion exceptionnelle.
Pour sa part, l’Union marocaine du travail (UMT), a affirmé qu’ elle attend des solutions opérationnelles de la part du gouvernement concernant les revendications relatives notamment à la hausse générale des salaires, l’augmentation du salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC), l’abattement fiscal et l’ouverture de négociations sectorielles pour améliorer les conditions de la classe ouvrière marocaine.
Le SMIC au Maroc serait le plus élevé d’Afrique, indique un récent rapport de l’organisation mondiale du travail, sur les salaires en 2010-2011.
Avec 2110 dirhams par mois, soit 10,64 dirhams par heure, le SMIC marocain arrive en première position au niveau des pays africains, suivi de l’Afrique du Sud. Le même rapport indique que le salaire mensuel moyen au Maroc a connu une hausse de 5,2% en 2009.
De son côte, la Fédération démocratique du travail (FDT) a indiqué que le gouvernement doit donner des signaux relatifs à l’augmentation des salaires et aux promotions.
La Confédération générale des Entreprises du Maroc (CGEM), a, quant à elle, exprimé la disposition des entreprises à jouer pleinement leur rôle social afin de garantir tous les droits sociaux de la classe laborieuse, ainsi qu’à adopter toutes les mesures nécessaires pour promouvoir l’entreprise citoyenne.
Lors de cette réunion tenue sous la présidence du Premier ministre, Abbas El Fassi, il a été convenu de mettre en place deux commissions, la première sera chargée du secteur public et la seconde du secteur privé.
Il a été également convenu de tenir des réunions entre les centrales syndicales et certains ministres pour examiner des dossiers sectoriels.
(Xinhua)
Maroc : reprise du dialogue social entre les syndicats, le patronat et le gouvernement
Les syndicats les plus représentatifs ont repris, depuis lundi dernier à Rabat, de nouveaux rounds du dialogue social avec le patronat et le gouvernement présidé par le Premier ministre marocain, Abbas El fassi.
Ce dernier a fait savoir que le point principal abordé lors de cette réunion a concerné la question de l’augmentation des salaires, qui sera bientôt réalisé, vu la conjoncture économique internationale.
Il a ajouté que ces mesures portent également sur l’augmentation du budget de la Caisse de compensation pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens, le doublement du budget d’investissement, la généralisation des programmes de couverture et d’assistance médicale, l’accélération du rythme de réalisation des grands chantiers et des politiques sectorielles, l’emploi des jeunes titulaires de diplômes supérieurs et la promotion des entreprises nationales.
La Confédération démocratique du travail (CDT) a décidé de boycotter la réunion. Dans un communiqué, la CDT a précisé que sa décision de boycotter cette réunion s’explique par plusieurs raisons, dont "le traitement irresponsable du gouvernement vis-à- vis du mouvement syndical et le mépris des revendications matérielles, sociales et professionnelles légitimes de l’ensemble des salariés".
En participant à la réunion, responsable de l’Union Générale des Travailleurs du Maroc (UGTM), Hamid Chabat, a estimé que l’augmentation des salaires est devenue nécessaire.
De son côté, l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM) a rappelé les principales revendications des syndicats, citant l’augmentation des salaires, la révision du système de promotion et la promotion exceptionnelle.
Pour sa part, l’Union marocaine du travail (UMT), a affirmé qu’ elle attend des solutions opérationnelles de la part du gouvernement concernant les revendications relatives notamment à la hausse générale des salaires, l’augmentation du salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC), l’abattement fiscal et l’ouverture de négociations sectorielles pour améliorer les conditions de la classe ouvrière marocaine.
Le SMIC au Maroc serait le plus élevé d’Afrique, indique un récent rapport de l’organisation mondiale du travail, sur les salaires en 2010-2011.
Avec 2110 dirhams par mois, soit 10,64 dirhams par heure, le SMIC marocain arrive en première position au niveau des pays africains, suivi de l’Afrique du Sud. Le même rapport indique que le salaire mensuel moyen au Maroc a connu une hausse de 5,2% en 2009.
De son côte, la Fédération démocratique du travail (FDT) a indiqué que le gouvernement doit donner des signaux relatifs à l’augmentation des salaires et aux promotions.
La Confédération générale des Entreprises du Maroc (CGEM), a, quant à elle, exprimé la disposition des entreprises à jouer pleinement leur rôle social afin de garantir tous les droits sociaux de la classe laborieuse, ainsi qu’à adopter toutes les mesures nécessaires pour promouvoir l’entreprise citoyenne.
Lors de cette réunion tenue sous la présidence du Premier ministre, Abbas El Fassi, il a été convenu de mettre en place deux commissions, la première sera chargée du secteur public et la seconde du secteur privé.
Il a été également convenu de tenir des réunions entre les centrales syndicales et certains ministres pour examiner des dossiers sectoriels.
(Xinhua)
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