FOOTBALL - Ils tournaient un reportage sur le football au Qatar...
Voilà une publicité dont se serait bien passé le pays hôte de la Coupe du monde 2022. Au Qatar, un journaliste sportif de la Radio télévision suisse (RTS) et son caméraman ont été retenus contre leur volonté durant treize jours. Relâchés, ils sont rentrés vendredi matin à Genève, rapporte RTS.
Dans le cadre d’un reportage sur le football au Qatar, Christophe Cerf et son caméraman Yvan Thorimber tournaient des images de paysage pour les besoins de leur reportage lorsqu'ils ont été arrêtés par une patrouille de police à Mesaïeed le 1er avril dernier.
«Treize jours privés de liberté»
Les reporters ont été conduits au poste de police local. Menottés et interrogés durant plusieurs heures, ils ont été transférés pour un nouvel interrogatoire à Wakra, puis auditionnés par un juge à Doha, la capitale, où ils ont dû s'acquitter d'une amende. Leur caméra a été confisquée. «Ils sont restés treize jours privés de liberté», rapporte le communiqué de leur chaîne.
La chaîne juge cet incident «regrettable» et s'inquiète de cette manière «arbitraire» de procéder de la part de la police qatarie. C'est une «sérieuse atteinte à la liberté de la presse», estime encore la RTS, qui affirme sa volonté de vouloir signaler cet incident à la FIFA. Christophe Cerf et Yvan Thorimbert ont pu récupérer regagner librement la Suisse, où ils sont arrivés vendredi matin.
A.P.
20minutes.fr
En ont-ils parlé à Al Jazeera ? Ca m'étonnerait beaucoup.
Voilà une publicité dont se serait bien passé le pays hôte de la Coupe du monde 2022. Au Qatar, un journaliste sportif de la Radio télévision suisse (RTS) et son caméraman ont été retenus contre leur volonté durant treize jours. Relâchés, ils sont rentrés vendredi matin à Genève, rapporte RTS.
Dans le cadre d’un reportage sur le football au Qatar, Christophe Cerf et son caméraman Yvan Thorimber tournaient des images de paysage pour les besoins de leur reportage lorsqu'ils ont été arrêtés par une patrouille de police à Mesaïeed le 1er avril dernier.
«Treize jours privés de liberté»
Les reporters ont été conduits au poste de police local. Menottés et interrogés durant plusieurs heures, ils ont été transférés pour un nouvel interrogatoire à Wakra, puis auditionnés par un juge à Doha, la capitale, où ils ont dû s'acquitter d'une amende. Leur caméra a été confisquée. «Ils sont restés treize jours privés de liberté», rapporte le communiqué de leur chaîne.
La chaîne juge cet incident «regrettable» et s'inquiète de cette manière «arbitraire» de procéder de la part de la police qatarie. C'est une «sérieuse atteinte à la liberté de la presse», estime encore la RTS, qui affirme sa volonté de vouloir signaler cet incident à la FIFA. Christophe Cerf et Yvan Thorimbert ont pu récupérer regagner librement la Suisse, où ils sont arrivés vendredi matin.
A.P.
20minutes.fr
En ont-ils parlé à Al Jazeera ? Ca m'étonnerait beaucoup.
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