La résolution 1979, qui prolonge la mission des Nations unies au Sahara occidental, adoptée mercredi par le Conseil de sécurité, a été jugée satisfaisante par l’Algérie.
Il y a au moins une bonne raison pour que l’Algérie se réjouisse de la teneur du nouveau texte adopté à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies. Quel est le motif de cette satisfaction? «L’Algérie se réjouit de l’importante avancée enregistrée, dans la résolution 1979 du Conseil de sécurité, sur la voie de la prise en charge par les Nations unies de la question de la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental», a indiqué jeudi un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
«L’Algérie se félicite, en particulier, de l’acquis incontestable que constitue le rôle reconnu, dans cette résolution, à la communauté internationale qui doit développer et mettre en oeuvre des mesures crédibles et indépendantes et bénéficier d’un accès inconditionnel et sans entraves pour assurer le plein respect des droits de l’homme au Sahara occidental, tenant compte des obligations pertinentes des deux parties conformément à la légalité internationale» ajoute le communiqué du département de Mourad Medelci. Il faut rappeler que le respect des droits de l’homme au Sahara occidental a constitué un enjeu essentiel lors des négociations entre le Front Polisario et le Maroc.
Ce sujet a occupé les feux de la rampe lorsque sept militants sahraouis de retour d’une visite effectuée dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf ont été arrêtés le 8 octobre 2009 à l’aéroport Mohammed V de Casablanca puis jetés en prison. Vint ensuite l’affaire de l’expulsion, au mois de novembre 2009, d’Aminatou Haïder vers l’Ile de Lanzarote aux Canaries, qui a mis en émoi la communauté internationale et l’assaut mené par les forces marocaines contre le camp de Gdeim Izik au mois de décembre 2010 qui a fait monter la tension d’un cran et exacerbé la question des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental.
Des événements, qui ont permis une sensibilisation accrue de l’opinion internationale. Autre motif de satisfaction du côté de la capitale algérienne: la résolution 1979 a été reconduite dans les mêmes termes en ce qui concerne le droit du peuple sahraoui à s’exprimer librement par l’autodétermination. «L’Algérie note avec intérêt que, dans la résolution 1979, le Conseil de sécurité a réitéré son appel aux deux parties en conflit, le Maroc et le Front Polisario, afin de poursuivre leur dialogue et d’entrer dans une phase de négociations intensives et substantielles sur la base de leurs propositions respectives, présentées en avril 2007 au Conseil de sécurité, pour parvenir à une solution politique à la question du Sahara occidental juste, durable et mutuellement acceptable qui permette au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination sur la base des principes et objectifs de la Charte des Nations unies et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale de l’ONU», poursuit le communiqué des Affaires étrangères qui a réitéré le soutien de l’Algérie au SG de l’ONU ainsi qu’à son représentant personnel et a assuré de sa disponibilité pour aider les deux parties, le Maroc et le Polisario, à mettre fin au conflit qui les oppose depuis 1975. «L’Algérie, en sa qualité de pays voisin aux deux parties en conflit, tient à réaffirmer son soutien au secrétaire général des Nations unies et à son envoyé personnel, l’ambassadeur Christopher Ross, et à les assurer de sa coopération dans leurs efforts pour aider le Maroc et le Front Polisario à atteindre un règlement du conflit qui assurera au peuple du Sahara occidental le libre exercice de son droit à l’autodétermination», souligne la déclaration du porte-parole du département des affaires étrangères.
«Le problème du Sahara occidental et du Maroc est un problème onusien» avait déclaré, il y a une dizaine de jours à Tlemcen, le président de la République lors de l’inauguration du Palais royal El-Mechouar à l’occasion de l’ouverture des festivités de «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011».
Mohamed TOUATI
Il y a au moins une bonne raison pour que l’Algérie se réjouisse de la teneur du nouveau texte adopté à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies. Quel est le motif de cette satisfaction? «L’Algérie se réjouit de l’importante avancée enregistrée, dans la résolution 1979 du Conseil de sécurité, sur la voie de la prise en charge par les Nations unies de la question de la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental», a indiqué jeudi un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
«L’Algérie se félicite, en particulier, de l’acquis incontestable que constitue le rôle reconnu, dans cette résolution, à la communauté internationale qui doit développer et mettre en oeuvre des mesures crédibles et indépendantes et bénéficier d’un accès inconditionnel et sans entraves pour assurer le plein respect des droits de l’homme au Sahara occidental, tenant compte des obligations pertinentes des deux parties conformément à la légalité internationale» ajoute le communiqué du département de Mourad Medelci. Il faut rappeler que le respect des droits de l’homme au Sahara occidental a constitué un enjeu essentiel lors des négociations entre le Front Polisario et le Maroc.
Ce sujet a occupé les feux de la rampe lorsque sept militants sahraouis de retour d’une visite effectuée dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf ont été arrêtés le 8 octobre 2009 à l’aéroport Mohammed V de Casablanca puis jetés en prison. Vint ensuite l’affaire de l’expulsion, au mois de novembre 2009, d’Aminatou Haïder vers l’Ile de Lanzarote aux Canaries, qui a mis en émoi la communauté internationale et l’assaut mené par les forces marocaines contre le camp de Gdeim Izik au mois de décembre 2010 qui a fait monter la tension d’un cran et exacerbé la question des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental.
Des événements, qui ont permis une sensibilisation accrue de l’opinion internationale. Autre motif de satisfaction du côté de la capitale algérienne: la résolution 1979 a été reconduite dans les mêmes termes en ce qui concerne le droit du peuple sahraoui à s’exprimer librement par l’autodétermination. «L’Algérie note avec intérêt que, dans la résolution 1979, le Conseil de sécurité a réitéré son appel aux deux parties en conflit, le Maroc et le Front Polisario, afin de poursuivre leur dialogue et d’entrer dans une phase de négociations intensives et substantielles sur la base de leurs propositions respectives, présentées en avril 2007 au Conseil de sécurité, pour parvenir à une solution politique à la question du Sahara occidental juste, durable et mutuellement acceptable qui permette au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination sur la base des principes et objectifs de la Charte des Nations unies et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale de l’ONU», poursuit le communiqué des Affaires étrangères qui a réitéré le soutien de l’Algérie au SG de l’ONU ainsi qu’à son représentant personnel et a assuré de sa disponibilité pour aider les deux parties, le Maroc et le Polisario, à mettre fin au conflit qui les oppose depuis 1975. «L’Algérie, en sa qualité de pays voisin aux deux parties en conflit, tient à réaffirmer son soutien au secrétaire général des Nations unies et à son envoyé personnel, l’ambassadeur Christopher Ross, et à les assurer de sa coopération dans leurs efforts pour aider le Maroc et le Front Polisario à atteindre un règlement du conflit qui assurera au peuple du Sahara occidental le libre exercice de son droit à l’autodétermination», souligne la déclaration du porte-parole du département des affaires étrangères.
«Le problème du Sahara occidental et du Maroc est un problème onusien» avait déclaré, il y a une dizaine de jours à Tlemcen, le président de la République lors de l’inauguration du Palais royal El-Mechouar à l’occasion de l’ouverture des festivités de «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011».
Mohamed TOUATI
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