L’échec des autorités marocaines à enquêter sur le passage à tabac d’un chercheur de Human Rights Watch par des policiers traduit « l’impunité des violences policières » au Maroc, a déclaré mardi dernier HRW dans un communiqué.
« Le 8 novembre 2010, à Laâyoune, au Sahara occidental, des policiers marocains ont pris à part Brahim Elansari (un chercheur marocain de HRW) et l’ont roué de coups sous les yeux d’un journaliste américain », souligne l’ONG.
« Lors des 18 mois qui se sont écoulés depuis ce passage à tabac, les autorités marocaines n’ont fourni aucune information sur les progrès d’une quelconque enquête, ni à Elansari ni à Human Rights Watch, malgré les demandes écrites », ajoute-t-elle.
« L’échec des autorités marocaines à mener à bien l’enquête sur le passage à tabac d’un chercheur de Human Rights Watch par des policiers est une étude de cas de l’impunité des violences policières », selon HRW
Un groupe de policiers a encerclé Elansari « dans une rue du centre-ville puis s’est mis à le frapper, à le gifler et à l’insulter, le traitant de traître et de séparatiste », avaient déclaré M. Elansari et le journaliste américain John Thorne qui avait assisté à l’agression.
« Le 24 novembre 2010, Mohammed Ouezgane, directeur du département des Règlementations et des Libertés publiques au ministère de l’Intérieur, a répondu par courriel que « le ministre de l’Intérieur a ordonné une enquête administrative sur cette affaire », précise l’ONG.
« Le 23 novembre 2011, n’ayant reçu aucune autre information, HRW a écrit à nouveau au ministère de l’Intérieur, lui demandant des nouvelles de l’enquête. Restée sans réponse, HRW a écrit le 7 février 2012 à la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme, en joignant à nouveau les détails de l’affaire et en demandant une réponse. Aucune n’a été reçue », selon elle.
« Tant que les plaintes de citoyens seront balayés sous le tapis, le problème de la violence policière contre la population de Laâyoune – et ailleurs – se poursuivra », conclut l’ONG.
Demain avec AFP
« Le 8 novembre 2010, à Laâyoune, au Sahara occidental, des policiers marocains ont pris à part Brahim Elansari (un chercheur marocain de HRW) et l’ont roué de coups sous les yeux d’un journaliste américain », souligne l’ONG.
« Lors des 18 mois qui se sont écoulés depuis ce passage à tabac, les autorités marocaines n’ont fourni aucune information sur les progrès d’une quelconque enquête, ni à Elansari ni à Human Rights Watch, malgré les demandes écrites », ajoute-t-elle.
« L’échec des autorités marocaines à mener à bien l’enquête sur le passage à tabac d’un chercheur de Human Rights Watch par des policiers est une étude de cas de l’impunité des violences policières », selon HRW
Un groupe de policiers a encerclé Elansari « dans une rue du centre-ville puis s’est mis à le frapper, à le gifler et à l’insulter, le traitant de traître et de séparatiste », avaient déclaré M. Elansari et le journaliste américain John Thorne qui avait assisté à l’agression.
« Le 24 novembre 2010, Mohammed Ouezgane, directeur du département des Règlementations et des Libertés publiques au ministère de l’Intérieur, a répondu par courriel que « le ministre de l’Intérieur a ordonné une enquête administrative sur cette affaire », précise l’ONG.
« Le 23 novembre 2011, n’ayant reçu aucune autre information, HRW a écrit à nouveau au ministère de l’Intérieur, lui demandant des nouvelles de l’enquête. Restée sans réponse, HRW a écrit le 7 février 2012 à la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme, en joignant à nouveau les détails de l’affaire et en demandant une réponse. Aucune n’a été reçue », selon elle.
« Tant que les plaintes de citoyens seront balayés sous le tapis, le problème de la violence policière contre la population de Laâyoune – et ailleurs – se poursuivra », conclut l’ONG.
Demain avec AFP