Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La contrebande de Oujda se tourne vers Ceuta et Melilla

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La contrebande de Oujda se tourne vers Ceuta et Melilla

    ] Soumise aux pressions des forces de sécurité algériennes La contrebande de Oujda se tourne vers Ceuta et Melilla




    Selon le délégué du gouvernement de la ville de Ceuta, Francisco Antonio Gonzalez Pérez, le nombre de Marocains qui fréquentent quotidiennement ce préside espagnol a augmenté de 25%, ces derniers jours.
    02 Décembre 2013,
    le Temps d'Algérie


    Habituellement, ils sont environ 20 000 hommes et femmes qui sont autorisés à importer de Ceuta et de Melilla toute sorte de marchandises dont vit une grande partie des habitants du nord du Maroc. Le nombre de ces trabendistes pourraient bien être, aujourd’hui, de 25 000.
    Le quotidien El Pais qui rapporte cette information dans son édition d’hier, explique la poussée du trabendo marocain vers le chaos aux portes de ces deux villes par la pression mise par les autorités algériennes depuis l’automne dernier sur le trafic en tout genre en produits soutenus par l’Etat.
    Le produit le plus coté par les trafiquants marocains, mais aussi tunisiens, est l’essence. Le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a estimé à 1,5 milliard de litres de ce combustible stratégique, très ciblé également par les groupes terroristes qui sévissent au Maghreb et au Sahel.
    Une quantité qui permet la circulation de 600 000 véhicules/an. Le médicament, le lait, l’huile et le cheptel figurent aussi sur la liste des produits algériens exportés illégalement vers les pays voisins.
    Les services de sécurité algériens, armée, police, gendarmerie et douanes, ont donné un coup mortel à la contrebande qui a prospéré durant des décennies des deux côtés de la frontière terrestre entre les deux pays, pourtant fermée depuis 19 ans. Asphyxiée, l’activité économique de l’ouest marocain qui vivait de ce trafic a forcé l’exode de ses trabendistes vers le Nord, à plus de 300 km de Oujda.
    Les autorités marocaines de la région de Nador et Tétouan ont signé ces derniers jours une grande quantité de documents d’identité permettant à ces nouveaux arrivants d’être exemptés du visa d’entrée dans l’un des deux présides espagnols dont bénéficient les habitants de cette région berbère du Maroc. Les douaniers espagnols ont constaté des «visages nouveaux» à l’entrée des postes frontaliers, «de plus en plus d’arabophones venus de loin».
    Une bonne partie des produits importés par les Marocains est faiblement taxée par le fisc espagnol. Elle permet de dégager une marge bénéficiaire qui peut devenir dérisoire en fonction de l’éloignement du marché où sera écoulée la marchandise.
    Celle-ci a connu son âge d’or du temps où la frontière terrestre algéro-marocaine était encore ouverte à la circulation dans les deux sens. Sa fermeture a donc directement porté un coup non seulement à la région ouest du Maroc mais aussi au commerce des deux villes espagnoles. Le Maroc avait fait de cette question une priorité de son action extérieure.
    Elle aussi intéressée, l’Espagne, notamment sous le gouvernement socialiste de José Luis Zapatero, avait multiplié les démarches jusqu’au niveau européen pour des pressions sur l’Algérie, au motif qu’il s’agit de la frontière la plus longue dans le monde à être encore fermée.
    Les deux villes, peuplées de seulement 170 000 habitants, ont exporté en 2012 pour 1,5 milliard d’euros, soit l’équivalent des exportations de l’Espagne vers un pays développé hors Union européenne comme l’Australie, ou le double vers un partenaire comme le Venezuela. Ce montant aurait facilement grimpé de 50 à 70% si la frontière algéro-espagnole avait été rouverte.
    Vers un durcissement des peines pour les trafiquants

    On sait à peu près ce que perdent les économies de la région maghrébine qui vivent en partie du commerce de la contrebande. Il est encore tôt toutefois d’évaluer le bénéfice que l’économie algérienne peut tirer de la pression mise sur les contrebandiers qui activaient le long de la frontière terrestre algéro-marocaine.
    Comme dirait le président Abdelaziz Bouteflika, le temps est venu de mettre fin à ce marché de dupes, du «kach Bakhta contre fnadjel Meriem».
    Voilà pourquoi le gouvernement algérien paraît plus déterminé que jamais à accentuer la pression sur les réseaux de contrebandes.
    Une opération inscrite dans la durée qui a donné jusque-là d’excellents résultats en seulement quelques mois. Les autorités algériennes ne veulent pas s’arrêter là. Un projet de loi en cours de préparation, selon le DG des douanes, M. Bouderbala, prévoit des peines de prisons de 2 à 10 ans pour les trafiquants d’essence et des produits soutenus par l’Etat.
    H. A.

  • #2
    Et le Maroc veut installer une ligne barbelée..?Permettez moi de douter!

    Commentaire


    • #3
      Les tranches de Ramtane font mal
      Essahra Sahrawiya w'el Moghrib Djoumhouria

      Commentaire


      • #4
        en douter c'est peu, y a que la presse qui en a fait echo

        Commentaire


        • #5
          Selon le délégué du gouvernement de la ville de Ceuta, Francisco Antonio Gonzalez Pérez, le nombre de Marocains qui fréquentent quotidiennement ce préside espagnol a augmenté de 25%, ces derniers jours.
          Tant mieux...au moins les produits espagnols sont de qualité...surtout au niveau des locaux de leurs fabrication et le personnel qui respectent les conditions d'usages en matière d’hygiène, de conservation et d’entreposage.

          Commentaire


          • #6
            Tant mieux...au moins les produits espagnols sont de qualité...surtout au niveau des locaux de leurs fabrication et le personnel qui respectent les conditions d'usages en matière d’hygiène, de conservation et d’entreposage.
            Au moins les faits ne sont pas nié,c'est toujours ça de gagné!!

            Commentaire


            • #7
              posté par Barthez

              Tant mieux...au moins les produits espagnols sont de qualité...
              .
              Les "" femmes mulets "" et les humiliations
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

              Commentaire

              Chargement...
              X