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Le premier-ministre roumain se moque du « rêve européen »

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  • Elghifari
    a répondu
    Partout le capitalisme dépouille les peuples, détruit leur Etat, cet exemple de l'Union Européenne fondée pour le bénéfice des multinationales contre les peuples européens pour les sucer financièrement et vider les caisses de leurs Etats et aussi en privant ces peuples de leur souveraineté en vidant les lois de leur contenu!!!

    Ce premier ministre qui avoue avec courage la réalité de cette Union Européenne!

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  • Elghifari
    a crée une discussion Le premier-ministre roumain se moque du « rêve européen »

    Le premier-ministre roumain se moque du « rêve européen »

    Par La Voix de la Russie | La principale caractéristique du fameux « grand rêve européen de la Roumanie », c’est la conviction de la population du pays qu’il est impossible de construire une « véritable Europe » en Roumanie, mais il est possible de partir « dans la vraie Europe » pour y travailler ou vivre grâce aux prestations sociales.

    Les électeurs roumains ont sacrifié beaucoup pour avoir le droit d’occuper des emplois pénibles à la place des migrants d’origine Magrébine ou africaine : leur métallurgie, qui était plutôt développée sous Ceausescu, leur secteur pétrolier et gazier, mais aussi la souveraineté économique et politique de leur pays. Dans une récente interview accordée aux médias, le premier ministre roumain Victor Ponta a littéralement piétiné «le rêve européen» de ses électeurs, en affirmant qu’il soutien l’initiative du premier-ministre britannique David Cameron visant à restreindre l'accès des travailleurs-migrants roumains au marché du travail et les garanties sociales en Europe.
    Le gouvernement britannique voit que la société est fatiguée par l’afflux de la main d’œuvre bon marché et des nombreux avantages dont bénéficient les ressortissants des pays de l’Europe de l’Est dans la partie occidentale de l’Union européenne. C’est en janvier 2014 qu’expirent les délais imposés par le Royaume-Uni en ce qui concerne l’arrivée des citoyens roumains et bulgares sur leur territoire. Les craintes qu'une nouvelle vague de migrants brise le système britannique des prestations sociales, ont commencé à jouer un rôle prépondérant dans la politique britannique. Le problème réside non pas en le principe d’égalité de tous les citoyens des pays-membres de l’UE, inscrit dans les documents réglementant l’UE. Ce principe interdit explicitement toute discrimination concernant l’accès au marché de travail et aux garanties sociales. Ce principe ne gênait personne pendant la période de la croissance économique en UE. Mais dès que l’Europe est entrée en récession, la présence des travailleurs-migrants originaires de la Roumanie, de la Bulgarie ou de la Pologne s’est vite transformée en fardeau pour le marché du travail et le système de sécurité sociale. Le premier ministre britannique a fait un premier pas en annonçant que les critères d’obtention des avantages sociaux seront différents pour les Britanniques et « les autres européens ». Dans le même temps, Cameron a proposé une initiative plutôt radicale, appelant la présidence de l’UE à adapter les garanties de libre circulation et de libre accès au marché de travail « aux nouvelles réalités ». En d’autres termes, abolir ces garanties. Cette déclaration a provoqué des protestations parmi les bureaucrates de Bruxelles, alors que les pays comme la France ou l’Allemagne ont froidement indiqué qu’ils comprennent la position du gouvernement britannique.
    C’était sans doute le bon moment pour Victor Ponta et d'autres hommes politiques de rappeler aux pays occidentaux le prix que la Roumanie a payé pour se retrouver dans l’UE. Et rappeler notamment aux Britanniques que Tony Blair a utilisé le chantage pour forcer la Roumanie à vendre son ses plus grands sites sidérurgiques à l’un des sponsors de la campagne électorale du parti travailliste. Ou du moins faire mention du fait que la vente de deux vieilles frégates à l’UE aurait pu financer les prestations sociales des milliers de migrants roumains. Ou alors rappeler que les parcelles de terre que possédait le prince Charles en Transylvanie faisaient également partie du paiement du « billet pour l'Europe », tant rêvé par les électeurs roumains.
    Le problème, c’est que les hommes politiques roumains souffrent d'une incapacité pathologique à entrer en conflit avec les dirigeants occidentaux. Quelle en est la raison ? La peur ? Ou le désir de s'attirer les faveurs à tout prix ? Apparemment, tous ces facteurs influencent les décisions du premier ministre roumain, qui a indiqué dans une interview à la chaîne Euronews, qu’il soutient les initiatives de Cameron. Evidemment, le chef du gouvernement roumain n’a pas manqué de dire qu'il va se battre pour le droit des Roumains à travailler et payer les impôts dans les pays de l’Europe de l’Ouest, sans toutefois se référer au principe de l'égalité des droits aux prestations sociales et aux salaires.
    « Le grand rêve européen » s’est avéré être une fraude des dirigeants européens. Cela n’a aucun sens pour les grands pays européens de tenir des promesses qu’ils ont données à la Roumanie, la Bulgarie et la Pologne. Car ces pays n’ont aucun moyen d’influencer Bruxelles. Et ils n’auront jamais le courage de déclarer leur sortie de l’Union européenne.

    Valentin Myndresescu, Rédaction en ligne 07 Décembre 2013
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