La marine espagnole veut fourguer un de ses 4 sous-marins actuellement en construction aux chantiers Navantia à la marine alaouite ! Mais voilà, à cause d’une erreur de calcul, les quatre S-80 commandés en 2004 pour remplacer les sous-marins français de la classe AGOSTA, vieillissants seront certainement trop lourds pour naviguer. Pourtant, un acompte de 530 millions d’euros a déjà été versé au constructeur Navantia, sur un contrat total de 2,2 milliards d’euros.
Navantia a reconnu que les sous-marins qu’il a construits pèsent chacun 100 tonnes de trop, sur un poids total environnant les 2 000 tonnes. Largement de quoi envoyer les insubmersibles par le fond, explique le site américain Quartz.
Le ministère de la défense va donc être contraint de mettre la main au porte-monnaie pour réparer l’erreur du constructeur. Deux scénarios sont possibles : infliger une cure de minceur aux bâtiments, ou les allonger pour compenser le « gras » en trop. Selon la version espagnole du site The Local, chaque mètre supplémentaire devrait coûter 7,5 millions d’euros. Initialement prévue pour 2012 et déjà retardée de 2014 à 2016, la livraison de ces sous-marins sera encore reportée de un à deux ans à cause du dépassement de coûts et de ce cafouillage.
Pour justifier ce cafouillage, le constructeur Navantia s’est plaint de « l’ingérence de personnes non qualifiées » dans le chantier, visant directement le ministre de la défense, qui aurait régulièrement ajouté de nouveaux éléments au cahier des charges depuis 2005, comme des équipements électroniques ou des systèmes de combat, sans en mesurer les conséquences.
Navantia, dont le programme S-80 est la première expérience en matière de construction de sous-marins, a reconnu l’existence « d’écarts dans la pesée » du submersible. Les modifications de design que vont demander la correction de cette erreur de pesée vont encore retarder la livraison. Navantia dit s’être attaché les services d’un consultant étranger, spécialiste de la construction sous-marine, pour corriger cette erreur.
Personne ne s’est encore aventuré à chiffrer le surcoût des modifications : le projet S-80, dont le coût est de 2,2 milliards d’Euros pour les quatre sous-marins, était déjà un des programmes d’armement les plus onéreux de toute l’histoire militaire de l’Espagne. Le sort des deux autres sous-marins que Navantia espérait se voir commander après cette première série est compromis.
La construction navale militaire ne s’improvise pas et reste difficilement conciliable avec des restrictions budgétaires.
demainonline
Navantia a reconnu que les sous-marins qu’il a construits pèsent chacun 100 tonnes de trop, sur un poids total environnant les 2 000 tonnes. Largement de quoi envoyer les insubmersibles par le fond, explique le site américain Quartz.
Le ministère de la défense va donc être contraint de mettre la main au porte-monnaie pour réparer l’erreur du constructeur. Deux scénarios sont possibles : infliger une cure de minceur aux bâtiments, ou les allonger pour compenser le « gras » en trop. Selon la version espagnole du site The Local, chaque mètre supplémentaire devrait coûter 7,5 millions d’euros. Initialement prévue pour 2012 et déjà retardée de 2014 à 2016, la livraison de ces sous-marins sera encore reportée de un à deux ans à cause du dépassement de coûts et de ce cafouillage.
Pour justifier ce cafouillage, le constructeur Navantia s’est plaint de « l’ingérence de personnes non qualifiées » dans le chantier, visant directement le ministre de la défense, qui aurait régulièrement ajouté de nouveaux éléments au cahier des charges depuis 2005, comme des équipements électroniques ou des systèmes de combat, sans en mesurer les conséquences.
Navantia, dont le programme S-80 est la première expérience en matière de construction de sous-marins, a reconnu l’existence « d’écarts dans la pesée » du submersible. Les modifications de design que vont demander la correction de cette erreur de pesée vont encore retarder la livraison. Navantia dit s’être attaché les services d’un consultant étranger, spécialiste de la construction sous-marine, pour corriger cette erreur.
Personne ne s’est encore aventuré à chiffrer le surcoût des modifications : le projet S-80, dont le coût est de 2,2 milliards d’Euros pour les quatre sous-marins, était déjà un des programmes d’armement les plus onéreux de toute l’histoire militaire de l’Espagne. Le sort des deux autres sous-marins que Navantia espérait se voir commander après cette première série est compromis.
La construction navale militaire ne s’improvise pas et reste difficilement conciliable avec des restrictions budgétaires.
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