La découverte par l’armée algérienne d’une importante cache d’armes à Illizi près de la frontière avec la Libye, à quelque 200 km du complexe gazier de Tiguentourine à In Amenas qui avait été, on s’en souvient, la cible, en janvier dernier, d’une prise d’otages et d’un assaut armé faisant 37 morts parmi les employés du site, a marqué, ces dernières semaines, les relations d’Alger avec ses protégés de la direction du Polisario.
Dans la cache d’armes, les soldats algériens auraient, selon des sources concordantes, mis la main sur une centaine de missiles anti-aériens, des centaines de roquettes anti-hélicoptères, des mines terrestres et des grenades RPG.
Cette découverte n’a nullement été commentée par l’armée algérienne qui n’a pas fait cas, non plus, des instigateurs de ces armes qui proviendraient des anciens stocks du régime déchu de Kadhafi.
En revanche, des experts militaires occidentaux en poste au Nord du Mali, ont vite fait le lien entre la découverte de cet arsenal de guerre et des combattants du Polisario qui, à leur retour du front libyen, avaient rapporté un butin de guerre qu’ils étaient obligés d’abandonner à cause des nombreux barrages de contrôle algériens dressés au long des frontières orientales.
D’ailleurs à l’annonce de cette nouvelle, constatent ces experts, le pseudo-ministre de la Défense de la RASD, Mohamed Lamine Ould Bouhali, a donné ordre à ses milices armées de barricader les camps pour empêcher la fuite d’éventuels suspects vers le Mali ou la Mauritanie. Ces camps connaissent, depuis vendredi 28 décembre, des affrontements entre jeunes révoltés et les milices du Polisario aidées par des troupes algériennes. Ces affrontements auraient fait des dizaines de blessés dans les rangs des révoltés, indique la chaîne régionale de Laâyoune qui a rapporté l’information. Ces affrontements étaient prévisibles, selon des observateurs, qui soulignent que depuis que les camps sont barricadés par les forces algériennes et les milices du Polisario, les habitants ne cessent de manifester pour recouvrer un minimum de liberté de circuler.
D’autre part, l’armée algérienne et les autres corps armés ont été placés en alerte maximale tout au long des frontières séparant l’Algérie avec tous les pays limitrophes. L’armée qui craint le passage d’armes entre les mains des maquisards et djihadistes algériens, a déployé quelque 20.000 hommes pour ratisser toutes ces zones.
Lundi 30 Décembre 2013
Ahmadou El-Katab
Dans la cache d’armes, les soldats algériens auraient, selon des sources concordantes, mis la main sur une centaine de missiles anti-aériens, des centaines de roquettes anti-hélicoptères, des mines terrestres et des grenades RPG.
Cette découverte n’a nullement été commentée par l’armée algérienne qui n’a pas fait cas, non plus, des instigateurs de ces armes qui proviendraient des anciens stocks du régime déchu de Kadhafi.
En revanche, des experts militaires occidentaux en poste au Nord du Mali, ont vite fait le lien entre la découverte de cet arsenal de guerre et des combattants du Polisario qui, à leur retour du front libyen, avaient rapporté un butin de guerre qu’ils étaient obligés d’abandonner à cause des nombreux barrages de contrôle algériens dressés au long des frontières orientales.
D’ailleurs à l’annonce de cette nouvelle, constatent ces experts, le pseudo-ministre de la Défense de la RASD, Mohamed Lamine Ould Bouhali, a donné ordre à ses milices armées de barricader les camps pour empêcher la fuite d’éventuels suspects vers le Mali ou la Mauritanie. Ces camps connaissent, depuis vendredi 28 décembre, des affrontements entre jeunes révoltés et les milices du Polisario aidées par des troupes algériennes. Ces affrontements auraient fait des dizaines de blessés dans les rangs des révoltés, indique la chaîne régionale de Laâyoune qui a rapporté l’information. Ces affrontements étaient prévisibles, selon des observateurs, qui soulignent que depuis que les camps sont barricadés par les forces algériennes et les milices du Polisario, les habitants ne cessent de manifester pour recouvrer un minimum de liberté de circuler.
D’autre part, l’armée algérienne et les autres corps armés ont été placés en alerte maximale tout au long des frontières séparant l’Algérie avec tous les pays limitrophes. L’armée qui craint le passage d’armes entre les mains des maquisards et djihadistes algériens, a déployé quelque 20.000 hommes pour ratisser toutes ces zones.
Lundi 30 Décembre 2013
Ahmadou El-Katab
Commentaire