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Bob Woodward secoue l'Amérique avec "State of Denial"

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  • Bob Woodward secoue l'Amérique avec "State of Denial"

    Bob Woodward est il besoin de le rappeler est un journaliste d'investigation au sens noble. C'est lui qui avec Carl Berstein a revelé l'affaire du Watergate fatal à Nixon, c'est lui qui a publié plan of Attack sur les préparatifs de la guerre en Irak et les motifs du renversement de saddam Hussein,il a publié aussi Gorge profonde avec la véritable histoire de l'homme de l'ombre du watergate 'Mark Felt n°2 du FBI, et bien Woodward va sortir un livre très critique et affirme que le président Bush a volontairement dissimulé l'ampleur des violences et pertes américaines et ce qu'il révèle est un pavé dans la mare car Bush est déja très critiqué sur sa politique extérieure notament sur le désastre en Irak, le cout financier l'ampleur des pertes américaines subis et tout cela alors que des éléctions parlementaires se profilent à l'horizon. L'enjeux des éléctions parlementaires est très important car on renouvelle à cette occasion la totalité des postes à la Chambre des représentants et le tiers des membres du Sénat. et bien sur Républicain et démocrates s'affrontent afin d'obtenir la majorité et Bob Woodward est un homme qui peut peser à travers ses révelations car tout le monde connait la valeur de ses enquêtes.

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    Les affirmations du journaliste vedette Bob Woodward, dans son nouveau livre très critique pour le gouvernement Bush, secouent Washington et alimentent les débats sur l'Irak à cinq semaines des élections parlementaires.
    Dans son ouvrage "State of Denial" (Etat de déni), Bob Woodward affirme que le président américain George W. Bush a dissimulé l'ampleur des violences sur les forces américaines en Irak. La Maison Blanche aurait régulièrement, depuis l'invasion de l'Irak, affirmé en public que la lutte contre le terrorisme faisait des progrès, alors même qu'elle disposait de documents disant le contraire.

    Ces allégations font grand bruit car Bob Woodward est une référence du journalisme d'investigation depuis qu'il a révélé, avec Carl Bernstein, l'affaire du Watergate qui avait conduit à la chute de Richard Nixon -- mais aussi parce que ces dernières années, il s'était vu taxer d'une certaine complaisance envers le gouvernement Bush.

    Le livre ne sort que lundi mais ses révélations, distillées dans la presse, l'ont propulsé dès le week-end en tête des commandes sur le site Amazon.com. Dimanche les émissions politiques du matin consacraient à l'affaire l'essentiel de leurs programmes et le magazine Newsweek avait choisi d'en faire sa "Une".

    Résumant sa thèse dans un article du Washington Post, M. Woodward donne plusieurs exemples dimanche du double langage supposé de la Maison Blanche.

    En mars 2003 ainsi, peu avant l'invasion de l'Irak, le vice-président Dick Cheney avait qualifié d'"exagération" l'idée qu'il faille maintenir des centaines de milliers de soldats après la fin des opérations militaires. Or les services de planification du Commandement central (Centcom) estimaient à l'époque qu'il faudrait 450.000 soldats américains pour occuper l'Irak.

    M. Woodward dénonce l'absence de stratégie militaire et l'influence de l'ancien secrétaire d'Etat Henry Kissinger, farouchement opposé à toute diminution prématurée des troupes en Irak pour ne pas voir se répéter un nouveau Vietnam.

    Le journaliste est également très dur envers le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld et il reproche à l'ancienne secrétaire à la Sécurité nationale Condoleezza Rice, aujourd'hui secrétaire d'Etat, d'avoir ignoré, deux mois avant le 11 septembre 2001, une mise en garde pressante du numéro un de la CIA de l'époque, George Tenet.

    La Maison Blanche a vigoureusement dénoncé ces allégations en publiant un mémo samedi reprenant point par point plusieurs affirmations du livre.

    "Le président a été très clair avec les Américains sur les défis que nous affrontons en Irak. (...) Si vous prenez du recul, vous pouvez voir que pas un Américain ignore la violence en Irak", a estimé dimanche le conseiller à la Maison Blanche Dan Bartlett, sur la chaîne CBS.

    Le porte-parole de la Maison Blanche Tony Snow avait dès vendredi coupé court à l'affirmation selon laquelle l'ancien secrétaire général de la Maison Blanche Andrew Card avait recommandé de limoger M. Rumsfeld.

    De son côté M. Kissinger a nié jouer un rôle déterminant sur l'Irak. "Il est absurde de croire que quelqu'un venant de l'extérieur pour une heure environ toutes les six semaines tout au plus a une grande influence sur les décisions tactiques", a-t-il affirmé sur la chaîne CNN.

    Mais la publication de ce livre intervient alors que le président Bush est sous le feu des critiques sur l'Irak, à cinq semaines d'élections parlementaires qui s'annoncent périlleuses pour sa majorité.

    Il s'est retrouvé sur la défensive cette semaine, après la publication d'extraits d'un rapport confidentiel concluant que la guerre en Irak a accru la menace terroriste.

    Des démocrates ont aussi accusé la Maison Blanche de retarder la publication d'une synthèse des services de renseignement consacrée à l'Irak, afin d'éviter des retombées politiques à l'approche des élections.


    Par AFP
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