Des soldats tunisiens ont abattu un homme armé dans le Jebel Chaambi, alors que l'armée poursuit ses opérations de ratissage des bastions terroristes le long de la frontière algérienne, a indiqué l'AFP lundi 5 mai.
"Deux personnes ont été repérées dans la zone militaire interdite", a expliqué le porte-parole du ministère de la Défense, le colonel Major Taoufik Rahmouni, à la radio tunisienne. "Ces deux hommes n'ont pas obtempéré à l'ordre de s'arrêter et ont tenté de s'enfuir. Nous avons alors ouvert le feu. L'un d'eux a été blessé et est mort sur place, l'autre est parvenu à s'enfuir."
Les soldats ont pu mettre la main sur des armes et des munitions, selon ce porte-parole, qui a décrit l'homme abattu comme un terroriste recherché par les autorités.
Vendredi dernier, le colonel Rahmouni avait déclaré à l'agence TAP que l'armée était "sur le point de réaliser des avancées sur plusieurs axes dans la zone des opérations militaires à Kasserine".
"Les unités continueront à mener des incursions dans cette région montagneuse pour y traquer les terroristes qui ont refusé la confrontation et pour ouvrir des moyens d'accès et les sécuriser", a-t-il ajouté.
Le spécialiste de la sécurité Tariq Ben Mansour a prédit que l'armée allait "infliger une cuisante défaite aux terroristes qui ont perdu tout soutien logistique après les pressions exercées sur eux de toutes parts, avec l'aide des forces algériennes".
Selon cet expert, cette opération est entrée dans sa phase finale, et l'armée tunisienne compte retrouver un grand nombre de corps calcinés par suite des intenses bombardements contre les positions terroristes.
Mi-avril, l'armée avait lancé une nouvelle offensive terrestre sur plusieurs fronts, après que l'aviation et l'artillerie aient détruit les positions terroristes.
"Les opérations sécuritaires dans le Chaambi enregistrent des progrès remarquables", a déclaré le ministre de l'Intérieur Lotfi Ben Jeddou le 1er mai. "Les unités de l'armée nationale ont atteint les sommets ; le but est d'éradiquer le terrorisme."
Une vingtaine de terroristes pourraient encore se trouver dans la région, selon Mohamed Ali Aroui, porte-parole du ministère de l'Intérieur. "Ce sont des ressortissants tunisiens et algériens, et [d'autres] provenant d'autres pays africains", avait-il auparavant précisé à Magharebia.
Selon Shaker Hamdi, habitant d'une région proche du Jebel Chaambi, "la situation est relativement calme maintenant, nous n'entendons plus le bruit des armes et ne voyons plus d'appareils militaires dans la région. Nous avons appris que l'armée tunisienne avait commencé à avancer sur le terrain et à pourchasser les terroristes qui restent encore."
"Elle est entrée dans une phase critique après les bons résultats de la couverture aérienne et des bombardements de l'artillerie, qui ont poussé les terroristes dans des positions défensives", explique le spécialiste de la sécurité Maher al-Saihi. "Pendant longtemps, les terroristes ont été les auteurs des attaques. L'armée nationale a réagi et c'est désormais elle qui lance les assauts."
Il estime que "le groupe terroriste retranché dans le Jebel Chaambi est sorti de ses repaires. Cela pourrait donner aux forces spéciales la chance de les capturer ou de les éliminer."
Le politologue Tariq ben Said explique pour sa part que le décret du 11 avril ayant fait du Jebel Chaambi une zone militaire interdite donne déjà de bons résultats sur le terrain.
"La décision politique finale de mettre un terme à la bataille contre les terroristes a été tardive, et a aidés ces derniers à se regrouper dans les montagnes, et à y construire des fortifications pour se protéger de toute attaque par l'armée. Mais la situation a maintenant changé et l'armée a pris l'initiative", a-t-il ajouté.
Le 28 avril, des unités des forces spéciales ont réussi à arrêter neuf terroristes, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur. Ces militants ont été capturés à Douar Hicher et à Cité Ettadhamen.
Ces deux faubourgs de Tunis comptent parmi les bastions les plus importants des groupes religieux extrémistes en Tunisie. Ils ont déjà par le passé été les témoins d'affrontements entre les forces de sécurité et des membres du groupe terroriste Ansar al-Sharia
Magharebia
"Deux personnes ont été repérées dans la zone militaire interdite", a expliqué le porte-parole du ministère de la Défense, le colonel Major Taoufik Rahmouni, à la radio tunisienne. "Ces deux hommes n'ont pas obtempéré à l'ordre de s'arrêter et ont tenté de s'enfuir. Nous avons alors ouvert le feu. L'un d'eux a été blessé et est mort sur place, l'autre est parvenu à s'enfuir."
Les soldats ont pu mettre la main sur des armes et des munitions, selon ce porte-parole, qui a décrit l'homme abattu comme un terroriste recherché par les autorités.
Vendredi dernier, le colonel Rahmouni avait déclaré à l'agence TAP que l'armée était "sur le point de réaliser des avancées sur plusieurs axes dans la zone des opérations militaires à Kasserine".
"Les unités continueront à mener des incursions dans cette région montagneuse pour y traquer les terroristes qui ont refusé la confrontation et pour ouvrir des moyens d'accès et les sécuriser", a-t-il ajouté.
Le spécialiste de la sécurité Tariq Ben Mansour a prédit que l'armée allait "infliger une cuisante défaite aux terroristes qui ont perdu tout soutien logistique après les pressions exercées sur eux de toutes parts, avec l'aide des forces algériennes".
Selon cet expert, cette opération est entrée dans sa phase finale, et l'armée tunisienne compte retrouver un grand nombre de corps calcinés par suite des intenses bombardements contre les positions terroristes.
Mi-avril, l'armée avait lancé une nouvelle offensive terrestre sur plusieurs fronts, après que l'aviation et l'artillerie aient détruit les positions terroristes.
"Les opérations sécuritaires dans le Chaambi enregistrent des progrès remarquables", a déclaré le ministre de l'Intérieur Lotfi Ben Jeddou le 1er mai. "Les unités de l'armée nationale ont atteint les sommets ; le but est d'éradiquer le terrorisme."
Une vingtaine de terroristes pourraient encore se trouver dans la région, selon Mohamed Ali Aroui, porte-parole du ministère de l'Intérieur. "Ce sont des ressortissants tunisiens et algériens, et [d'autres] provenant d'autres pays africains", avait-il auparavant précisé à Magharebia.
Selon Shaker Hamdi, habitant d'une région proche du Jebel Chaambi, "la situation est relativement calme maintenant, nous n'entendons plus le bruit des armes et ne voyons plus d'appareils militaires dans la région. Nous avons appris que l'armée tunisienne avait commencé à avancer sur le terrain et à pourchasser les terroristes qui restent encore."
"Elle est entrée dans une phase critique après les bons résultats de la couverture aérienne et des bombardements de l'artillerie, qui ont poussé les terroristes dans des positions défensives", explique le spécialiste de la sécurité Maher al-Saihi. "Pendant longtemps, les terroristes ont été les auteurs des attaques. L'armée nationale a réagi et c'est désormais elle qui lance les assauts."
Il estime que "le groupe terroriste retranché dans le Jebel Chaambi est sorti de ses repaires. Cela pourrait donner aux forces spéciales la chance de les capturer ou de les éliminer."
Le politologue Tariq ben Said explique pour sa part que le décret du 11 avril ayant fait du Jebel Chaambi une zone militaire interdite donne déjà de bons résultats sur le terrain.
"La décision politique finale de mettre un terme à la bataille contre les terroristes a été tardive, et a aidés ces derniers à se regrouper dans les montagnes, et à y construire des fortifications pour se protéger de toute attaque par l'armée. Mais la situation a maintenant changé et l'armée a pris l'initiative", a-t-il ajouté.
Le 28 avril, des unités des forces spéciales ont réussi à arrêter neuf terroristes, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur. Ces militants ont été capturés à Douar Hicher et à Cité Ettadhamen.
Ces deux faubourgs de Tunis comptent parmi les bastions les plus importants des groupes religieux extrémistes en Tunisie. Ils ont déjà par le passé été les témoins d'affrontements entre les forces de sécurité et des membres du groupe terroriste Ansar al-Sharia
Magharebia