Lors de son discours devant l’Assemblée générale de l’ONU, Abdelilah Benkirane a appelé les pays occidentaux à soutenir le développement de « manière plus objective ».
A l’occasion du débat général de l’ONU, le chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, a prononcé un discours devant l’assemblée générale de l’organisation. Une intervention durant laquelle le leader du PJD a appelé à plus de soutien de la part des pays occidentaux et a défendu sa vision du développement.
Lors de son intervention, Abdelilah Benkirane a demandé à ce que les pays occidentaux soutiennent le développement de manière plus objective. « Les États occidentaux et les institutions qui en dépendent ne savent que donner des leçons, à profusion, et dans le meilleur des cas prodiguer quelques conseils. Quant au soutien qu’ils concèdent, il est très faible et est systématiquement soumis à conditions » a fait remarquer le chef de gouvernement.
Pas de modèle unique de développement
Notant que le débat général était placé sous le thème de la réalisation et de la mise en œuvre « d’un programme transformateur de développement pour l’après-2015 », le chef du gouvernement a fait remarquer qu’il n’existait pas un seul modèle de développement :
Chaque pays suit sa propre voie [en termes de développement, ndlr], en prenant en considération son développement historique, son héritage culturel, ses ressources naturelles et humaines, des circonstances politiques spécifiques, ainsi que des choix économiques et les obstacles qui lui font face.
Notations incomprises
Le chef du gouvernement a également lourdement critiqué l’importance accordée aux systèmes de notations d’agences sur lesquels se basent certaines institutions pour accorder des prêts : « Ces critères ont montré leurs limites et, souvent, leur décalage par rapport à la réalité des États du Sud, ainsi que leur incapacité à présenter une image objective sur le niveau de développement humain dans ces pays » a affirmé Benkirane.
En guise de remplacement à ce système de notation, le leader du PJD a suggéré que le capital immatériel soit adopté comme critère pour accorder des aides, car il « repose sur une série de données liées au vécu des populations, telles que la sécurité et la stabilité, les ressources humaines ainsi que le niveau des institutions, et la qualité de la vie et de l‘environnement ». A noter que Abdelilah Benkirane a été appelé à représenter le Maroc à l’Assemblée générale de l’ONU à la place du roi.
Telquel
Vidéo :
A l’occasion du débat général de l’ONU, le chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, a prononcé un discours devant l’assemblée générale de l’organisation. Une intervention durant laquelle le leader du PJD a appelé à plus de soutien de la part des pays occidentaux et a défendu sa vision du développement.
Lors de son intervention, Abdelilah Benkirane a demandé à ce que les pays occidentaux soutiennent le développement de manière plus objective. « Les États occidentaux et les institutions qui en dépendent ne savent que donner des leçons, à profusion, et dans le meilleur des cas prodiguer quelques conseils. Quant au soutien qu’ils concèdent, il est très faible et est systématiquement soumis à conditions » a fait remarquer le chef de gouvernement.
Pas de modèle unique de développement
Notant que le débat général était placé sous le thème de la réalisation et de la mise en œuvre « d’un programme transformateur de développement pour l’après-2015 », le chef du gouvernement a fait remarquer qu’il n’existait pas un seul modèle de développement :
Chaque pays suit sa propre voie [en termes de développement, ndlr], en prenant en considération son développement historique, son héritage culturel, ses ressources naturelles et humaines, des circonstances politiques spécifiques, ainsi que des choix économiques et les obstacles qui lui font face.
Notations incomprises
Le chef du gouvernement a également lourdement critiqué l’importance accordée aux systèmes de notations d’agences sur lesquels se basent certaines institutions pour accorder des prêts : « Ces critères ont montré leurs limites et, souvent, leur décalage par rapport à la réalité des États du Sud, ainsi que leur incapacité à présenter une image objective sur le niveau de développement humain dans ces pays » a affirmé Benkirane.
En guise de remplacement à ce système de notation, le leader du PJD a suggéré que le capital immatériel soit adopté comme critère pour accorder des aides, car il « repose sur une série de données liées au vécu des populations, telles que la sécurité et la stabilité, les ressources humaines ainsi que le niveau des institutions, et la qualité de la vie et de l‘environnement ». A noter que Abdelilah Benkirane a été appelé à représenter le Maroc à l’Assemblée générale de l’ONU à la place du roi.
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