Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Abbas demande à l'ONU la fin de l'occupation... mais est critiqué par USA

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Abbas demande à l'ONU la fin de l'occupation... mais est critiqué par USA

    De retour à la tribune de l'ONU, Mahmoud Abbas voulait frapper un grand coup. Deux ans après y avoir conquis un siège d'État non membre, il a réclamé vendredi l'adoption par le Conseil de sécurité d'une résolution appelant à mettre fin, «selon un calendrier ferme», à l'occupation israélienne de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est. Neuf mois de vains pourparlers sous le patronage de John Kerry et cinquante jours d'«une guerre de génocide» à Gaza l'ont convaincu d'explorer cette voie incertaine. Bien conscient qu'il risque d'essuyer un veto américain, il espère pouvoir s'appuyer sur le soutien de la France et de certains autres pays européens.

    Le successeur de Yasser Arafat, âgé de 79 ans, espère ainsi reprendre l'initiative alors que les récents développements au Proche-Orient ont accru son isolement. À Gaza comme en Cisjordanie, une majorité de Palestiniens lui reprochent la vacuité des négociations conduites depuis vingt ans dans le sillage des accords d'Oslo. L'accélération de la colonisation au cours des derniers pourparlers a mis en lumière son impuissance. Par contraste, le Hamas a enregistré un net regain de popularité. «Il est impossible - j'ai bien dit impossible - de poursuivre des négociations qui ont échoué à traiter des racines du conflit», a tranché vendredi Mahmoud Abbas, fermant la porte à une reprise du processus parrainé par les Américains. «Au lendemain des massacres commis à Gaza, il est essentiel de créer au plus vite un nouvel horizon politique pour la fin de l'occupation», plaide Majed Bamya, diplomate au ministère palestinien des Affaires étrangères.

    Encouragements implicites de François Hollande

    De passage à Paris vendredi dernier, le chef de l'Autorité palestinienne a reçu les encouragements implicites de François Hollande. Soulignant que l'Europe s'apprête à financer la reconstruction de Gaza pour la troisième fois en cinq ans, le président français a estimé que le conflit israélo-palestinien doit maintenant connaître son «dénouement». Les paramètres d'un règlement, a-t-il insisté, en sont connus depuis longtemps. «Nous avons donc à dire très clairement, dans une résolution qui sera présentée au Conseil de sécurité, ce que nous attendons de ce processus», a encore précisé le chef de l'État, sans cependant évoquer la notion de date butoir réclamée par les Palestiniens.

    L'Administration américaine, soutien traditionnel d'Israël, n'a pas fait connaître sa position. S'il semble vraisemblable qu'elle s'opposera à l'adoption d'un texte contraignant, le diplomate Majed Bamya juge important de la placer «face à ses responsabilités». D'autres dirigeants palestiniens trouvent un motif d'optimisme dans les tensions qui ont émaillé la relation israélo-américaine. À défaut de laisser passer le projet de résolution, espèrent-ils, Washington pourrait inciter le gouvernement israélien à négocier les frontières du futur État palestinien. Benyamin Nétanyahou sera d'ailleurs reçu à la Maison-Blanche mercredi.

    En l'absence d'avancée, prévient son entourage, Mahmoud Abbas n'hésitera plus longtemps à saisir la Cour pénale internationale. Évoquant le bilan de la guerre à Gaza, il a prévenu vendredi: «Nous n'oublierons pas, nous ne pardonnerons pas et nous ne laisserons pas des criminels de guerre échapper au châtiment.»
    Dernière modification par Sioux foughali, 27 septembre 2014, 23h16.

  • #2
    rafraîchissement anti US Neocons

    Commentaire


    • #3
      Qui ne tente rien n'a rien, et puis la france prétend reconstruire, l'amérique prétend démolir, chacun parraine une prétention, la france et les usa sont des potentiels ennemis

      Commentaire

      Chargement...
      X