La question de la capacité à gouverner du président Abdelaziz Bouteflika refait surface après la décapitation du touriste français Hervé Gourde par des terroristes algériens. L’absence de réaction publique du président Bouteflika a suscité des interrogations.
Toute la presse algérienne se pose ces deux questions: Que fait le président Bouteflika et où se trouve-t-il ? Un an après l’accident vasculaire cérébral du Chef de l’Etat algérien, le débat sur son aptitude à gouverner fait de nouveau l’actualité en Algérie et dans les chancelleries étrangères.
Fait troublant, le locataire du palais El Mouradia n’a pas réagi ou interagi avec son homologue François Hollande à l’occasion du meurtre ignoble d’Hervé Gourde.
Abdelaziz Bouteflika n’a pas condamné publiquement cet acte barbare ni rassuré sa population inquiète de l’émergence d’un groupe terroriste affilié à l’armée de Daesh.
Alors que son pays est projeté au devant de la scène médiatique internationale, son absence de réaction a relancé les spéculations sur son état de santé et sur sa capacité à gérer l’avenir du pays.
Absent des grands rendez-vous nationaux et internationaux, la polémique ne cesse d’enfler au point que des partis d’opposition algériens en arrivent à réclamer sa destitution par voie constitutionnelle.
La coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) et le Pôle des forces du changement ont pris part jeudi 26 septembre à la réunion de l’Instance de concertation et de suivi (ICS) pour discuter de la disparition des écrans radars du président Bouteflika.
Au terme de cette réunion, ils ont signifié «leur refus de la vacance du poste de Président de la République qui provoque la paralysie des institutions et met l’avenir de tout le pays en danger».
L’ICS a affirmé que «depuis l’hospitalisation à l’hôpital du Val de Grâce de Bouteflika en octobre 2013, le président ne gouverne plus» et certains de ses membres se demandent s’il n’est pas à l’étranger pour se soigner.
Ils ont évoqué l’opportunité de mettre en œuvre l’article 88 de la Constitution qui énonce qu’une procédure d’empêchement du présidentdoit être déclenchée en cas de paralysie du système présidentiel.
Président du parti d’opposition Jil Jadid, Soufiane Djilali regrette que le nom de l’Algérie ait été cité en pleine assemblée générale de l’ONU, lorsque le président Obama a présenté publiquement ses condoléances au président François Hollande alors que “Notre Président à nous n’était pas là ! »
Les acteurs de l’opposition n’ont pas hésité à accuser le frère cadet du président, Said Bouteflika, de profiter de la situation actuelle pour préparer le terrain à une «succession dynastique».
Le clan présidentiel a répliqué par la voix d’Amar Saadani, secrétaire général du FLN en affirmant «que ceux qui veulent la destitution du président devront attendre la fin de son mandat soit 5 ans».
Le patron du parti TAJ de la coalition présidentielle, Amar Ghoul qui est aussi ministre des transports a assuré que «Bouteflika se porte comme un charme et qu’il était témoin que ce denier travaillait jour et nuit sans relâche».
«Les institutions du pays fonctionnent normalement et ceux qui parlent de vacance de pouvoir ou de non-identification de l’autorité se trompent lourdement car c’est un non-sens».
Pour justifier le silence présidentiel, il a affirmé que le chef de l’État était libre de parler ou non car cela fait partie de ses prérogatives.
Il faut cependant rappeler que le président Hollande a répondu sans fioritures à une journaliste qu’il n’avait pas pu parler avec son homologue de l’exécution d’Hervé Gourde car le président Bouteflika est malade et inapte à parler au téléphone».
Pour reprendre les mots de Soufiane Djilali, président du parti d’opposition Jil Jadid, «faut-il attendre que l’information vienne de France pour qu’on apprenne ce qui se passe dans ce pays?».
media24
Toute la presse algérienne se pose ces deux questions: Que fait le président Bouteflika et où se trouve-t-il ? Un an après l’accident vasculaire cérébral du Chef de l’Etat algérien, le débat sur son aptitude à gouverner fait de nouveau l’actualité en Algérie et dans les chancelleries étrangères.
Fait troublant, le locataire du palais El Mouradia n’a pas réagi ou interagi avec son homologue François Hollande à l’occasion du meurtre ignoble d’Hervé Gourde.
Abdelaziz Bouteflika n’a pas condamné publiquement cet acte barbare ni rassuré sa population inquiète de l’émergence d’un groupe terroriste affilié à l’armée de Daesh.
Alors que son pays est projeté au devant de la scène médiatique internationale, son absence de réaction a relancé les spéculations sur son état de santé et sur sa capacité à gérer l’avenir du pays.
Absent des grands rendez-vous nationaux et internationaux, la polémique ne cesse d’enfler au point que des partis d’opposition algériens en arrivent à réclamer sa destitution par voie constitutionnelle.
La coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) et le Pôle des forces du changement ont pris part jeudi 26 septembre à la réunion de l’Instance de concertation et de suivi (ICS) pour discuter de la disparition des écrans radars du président Bouteflika.
Au terme de cette réunion, ils ont signifié «leur refus de la vacance du poste de Président de la République qui provoque la paralysie des institutions et met l’avenir de tout le pays en danger».
L’ICS a affirmé que «depuis l’hospitalisation à l’hôpital du Val de Grâce de Bouteflika en octobre 2013, le président ne gouverne plus» et certains de ses membres se demandent s’il n’est pas à l’étranger pour se soigner.
Ils ont évoqué l’opportunité de mettre en œuvre l’article 88 de la Constitution qui énonce qu’une procédure d’empêchement du présidentdoit être déclenchée en cas de paralysie du système présidentiel.
Président du parti d’opposition Jil Jadid, Soufiane Djilali regrette que le nom de l’Algérie ait été cité en pleine assemblée générale de l’ONU, lorsque le président Obama a présenté publiquement ses condoléances au président François Hollande alors que “Notre Président à nous n’était pas là ! »
Les acteurs de l’opposition n’ont pas hésité à accuser le frère cadet du président, Said Bouteflika, de profiter de la situation actuelle pour préparer le terrain à une «succession dynastique».
Le clan présidentiel a répliqué par la voix d’Amar Saadani, secrétaire général du FLN en affirmant «que ceux qui veulent la destitution du président devront attendre la fin de son mandat soit 5 ans».
Le patron du parti TAJ de la coalition présidentielle, Amar Ghoul qui est aussi ministre des transports a assuré que «Bouteflika se porte comme un charme et qu’il était témoin que ce denier travaillait jour et nuit sans relâche».
«Les institutions du pays fonctionnent normalement et ceux qui parlent de vacance de pouvoir ou de non-identification de l’autorité se trompent lourdement car c’est un non-sens».
Pour justifier le silence présidentiel, il a affirmé que le chef de l’État était libre de parler ou non car cela fait partie de ses prérogatives.
Il faut cependant rappeler que le président Hollande a répondu sans fioritures à une journaliste qu’il n’avait pas pu parler avec son homologue de l’exécution d’Hervé Gourde car le président Bouteflika est malade et inapte à parler au téléphone».
Pour reprendre les mots de Soufiane Djilali, président du parti d’opposition Jil Jadid, «faut-il attendre que l’information vienne de France pour qu’on apprenne ce qui se passe dans ce pays?».
media24