Plusieurs documents confidentiels ou privés de personnalités connues ou de responsables gouvernementaux
sont diffusés depuis quelques jours sur internet, dans ce qui semble être une guerre des services de
renseignements. Le point.
Cela fait plus de deux semaines qu'un dénommé Chris Coleman diffuse des documents censés être
confidentiels sur les réseaux sociaux, où il s'en prend principalement à des responsables de la diplomatie
marocaine, ainsi qu'au service de contre-espionnage marocain, la Direction générale des études et de la
documentation, la DGED.
La première “fuite” de Coleman a été largement suivie par la presse. Elle avait concerné une
lettre du ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius à son homologue marocain, Salaheddine
Mezouar.
Dans la correspondance, Fabius assurait à Mezouar que des ordres ont été donnés pour que la fille de ce
dernier reçoive un permis de travail, afin de rejoindre l'équipe de Mckinsey France qui l'avait embauchée.
Il y a quelques jours, Coleman informe une mailing list bien remplie de journalistes et personnalités
marocaines que son compte sur Facebook a été supprimé après un signalement massif, probablement en
réaction aux premiers documents qu'il avait sortis sur des membres de l'exécutif et de la DGED, portant sur leur travail et, pour certains, il avait même révélé des éléments de vie privée.
Viré de Facebook, Coleman migrera par la suite vers Twitter où il mettra en ligne plusieurs autres documents,
qu'il hébergera sur le site de hosting Mediafire. Même scénario que sur Facebook, le compte de l'agent secret sera supprimé après une vague de signalements.
Relations avec Israël, copinage et liens d'influence avec certains médias et journalistes américains, sortie de livres commandés, les documents mis en ligne par Chris Coleman n'ont pour l'instant pas provoqué de réactions de la part des personnalités concernées.
L'une des thèses évoquées par le microcosme qui a suivi ces fuites est qu'il s'agit d'une guerre du renseignement, dirigée contre le Maroc. Le compte Twitter en question est truffé de références au polisario, à la rasd et au Sahara. Mais ces références peuvent aussi avoir été placées pour brouiller les pistes.
Omar Radi
Médias 24
sont diffusés depuis quelques jours sur internet, dans ce qui semble être une guerre des services de
renseignements. Le point.
Cela fait plus de deux semaines qu'un dénommé Chris Coleman diffuse des documents censés être
confidentiels sur les réseaux sociaux, où il s'en prend principalement à des responsables de la diplomatie
marocaine, ainsi qu'au service de contre-espionnage marocain, la Direction générale des études et de la
documentation, la DGED.
La première “fuite” de Coleman a été largement suivie par la presse. Elle avait concerné une
lettre du ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius à son homologue marocain, Salaheddine
Mezouar.
Dans la correspondance, Fabius assurait à Mezouar que des ordres ont été donnés pour que la fille de ce
dernier reçoive un permis de travail, afin de rejoindre l'équipe de Mckinsey France qui l'avait embauchée.
Il y a quelques jours, Coleman informe une mailing list bien remplie de journalistes et personnalités
marocaines que son compte sur Facebook a été supprimé après un signalement massif, probablement en
réaction aux premiers documents qu'il avait sortis sur des membres de l'exécutif et de la DGED, portant sur leur travail et, pour certains, il avait même révélé des éléments de vie privée.
Viré de Facebook, Coleman migrera par la suite vers Twitter où il mettra en ligne plusieurs autres documents,
qu'il hébergera sur le site de hosting Mediafire. Même scénario que sur Facebook, le compte de l'agent secret sera supprimé après une vague de signalements.
Relations avec Israël, copinage et liens d'influence avec certains médias et journalistes américains, sortie de livres commandés, les documents mis en ligne par Chris Coleman n'ont pour l'instant pas provoqué de réactions de la part des personnalités concernées.
L'une des thèses évoquées par le microcosme qui a suivi ces fuites est qu'il s'agit d'une guerre du renseignement, dirigée contre le Maroc. Le compte Twitter en question est truffé de références au polisario, à la rasd et au Sahara. Mais ces références peuvent aussi avoir été placées pour brouiller les pistes.
Omar Radi
Médias 24