LE MAROC ENTERRE EN CATIMINI LE MILITANT SAHRAOUI DÉCÉDÉ EN DÉTENTION
Mohammed VI efface les traces de son crime
Par Mohamed TOUATI -
Mardi 07 Octobre 2014
Le pouvoir marocain a encore du mouron à se faire Hassana Elouali décédé le 28 septembre 2014 à l'hôpital militaire de la ville occupée de Dakhla où il a été admis en raison de son état de santé «critique» à cause de négligences médicales, a été inhumé le jour de l'Aïd El Adha en l'absence des membres de sa famille.
Militant politique de premier plan Hassana Elouali a rendu son dernier souffle dans les geôles marocaines. Entre les mains de ses tortionnaires qui ont procédé à sa mise en terre. En catimini. Il a été inhumé le jour de l'Aïd El Adha en l'absence des membres de sa famille qui ne saura rien sur les circonstances qui ont conduit à sa mort. Un second assassinat qui n'effacera pas les traces de leur crime.
La République sahraouie (Rasd) qui a condamné avec force la décision des autorités marocaines y veille. «Les autorités marocaines ont commis samedi 4 octobre 2014 un nouveau crime à l'encontre de la dépouille de Hassana Elouali à travers son enterrement à la ville occupée de Dakhla en l'absence totale des membres de sa famille, en violation du droit humanitaire international et au moment où les musulmans du monde s'apprêtent à fêter la fête de l'Aïd El Adha», a vigoureusement souligné un communiqué de la présidence de la République sahraouie répercuté par l'Agence de presse officielle sahraouie SPS. «Cette décision reflète l'intention délibérée des autorités marocaines de dissimuler ses crimes et se débarrasser de la responsabilité juridique et morale, et donc la persistance de pratiques de l'injustice, de l'oppression et de l'intimidation contre des civils sans défense» ont dénoncé, indignés, les responsables sahraouis. Face à de telles pratiques inhumaines perpétrées par les autorités d'occupation marocaine dans un territoire relevant de la responsabilité de l'ONU en attente de sa décolonisation par le biais d'un référendum devant permettre au peuple sahraoui de s'exprimer librement sur son avenir, la Rasd réitère son appel au SG de l'ONU et au Conseil de sécurité, afin d' «agir et exercer les pressions et sanctions nécessaires contre le Royaume du Maroc pour qu'il respecte la légitimité internationale» ajoute la même source qui a rappelé que «cet acte n'est pas le premier du genre dont le dernier cas est celui de l'enterrement de Saaid Dembar à El Ayoun dont sa famille à refusé d'accueillir sa dépouille en attente d'une autopsie légale pour définir les circonstances de sa mort».
Hassana Elouali Aaleya a trouvé la mort le 28 septembre 2014 à l'hôpital militaire de la ville occupée de Dakhla où il a été admis depuis quelques jours en raison de son état de santé «critique» à cause de négligences médicales. «Le martyr Hassana Elouali Aaleya souffrait depuis quelque temps d'un état critique de santé dans sa cellule avant d'être transféré dans un hôpital de la ville occupée d'El Ayoun où il s'est vu refuser un traitement médical approprié pour son état de santé» avait précisé l'Agence de presse officielle sahraouie qui a indiqué que le défunt était un prisonnier politique et militant des droits de l'homme, membre de l'Association sahraouie contre la torture qui purgeait une peine de trois ans de prison pour sa participation aux événements historiques de la ville occupée de Dakhla de 2011. Le pouvoir marocain voulait éviter de faire de Hassana Elouali un héros. Un résistant hors pair au colonialisme marocain. Un acteur incontournable de l'indépendance du Sahara occidental. Sa patrie. Il aura réussi à l'élever au rang de martyr. Une trajectoire que tout révolutionnaire a intégré dans son combat pour la liberté. Le pouvoir marocain a encore du mouron à se faire. En chaque Sahraoui existe un Hassana Elouali en puissance.
L'Expression
Mohammed VI efface les traces de son crime
Par Mohamed TOUATI -
Mardi 07 Octobre 2014
Le pouvoir marocain a encore du mouron à se faire Hassana Elouali décédé le 28 septembre 2014 à l'hôpital militaire de la ville occupée de Dakhla où il a été admis en raison de son état de santé «critique» à cause de négligences médicales, a été inhumé le jour de l'Aïd El Adha en l'absence des membres de sa famille.
Militant politique de premier plan Hassana Elouali a rendu son dernier souffle dans les geôles marocaines. Entre les mains de ses tortionnaires qui ont procédé à sa mise en terre. En catimini. Il a été inhumé le jour de l'Aïd El Adha en l'absence des membres de sa famille qui ne saura rien sur les circonstances qui ont conduit à sa mort. Un second assassinat qui n'effacera pas les traces de leur crime.
La République sahraouie (Rasd) qui a condamné avec force la décision des autorités marocaines y veille. «Les autorités marocaines ont commis samedi 4 octobre 2014 un nouveau crime à l'encontre de la dépouille de Hassana Elouali à travers son enterrement à la ville occupée de Dakhla en l'absence totale des membres de sa famille, en violation du droit humanitaire international et au moment où les musulmans du monde s'apprêtent à fêter la fête de l'Aïd El Adha», a vigoureusement souligné un communiqué de la présidence de la République sahraouie répercuté par l'Agence de presse officielle sahraouie SPS. «Cette décision reflète l'intention délibérée des autorités marocaines de dissimuler ses crimes et se débarrasser de la responsabilité juridique et morale, et donc la persistance de pratiques de l'injustice, de l'oppression et de l'intimidation contre des civils sans défense» ont dénoncé, indignés, les responsables sahraouis. Face à de telles pratiques inhumaines perpétrées par les autorités d'occupation marocaine dans un territoire relevant de la responsabilité de l'ONU en attente de sa décolonisation par le biais d'un référendum devant permettre au peuple sahraoui de s'exprimer librement sur son avenir, la Rasd réitère son appel au SG de l'ONU et au Conseil de sécurité, afin d' «agir et exercer les pressions et sanctions nécessaires contre le Royaume du Maroc pour qu'il respecte la légitimité internationale» ajoute la même source qui a rappelé que «cet acte n'est pas le premier du genre dont le dernier cas est celui de l'enterrement de Saaid Dembar à El Ayoun dont sa famille à refusé d'accueillir sa dépouille en attente d'une autopsie légale pour définir les circonstances de sa mort».
Hassana Elouali Aaleya a trouvé la mort le 28 septembre 2014 à l'hôpital militaire de la ville occupée de Dakhla où il a été admis depuis quelques jours en raison de son état de santé «critique» à cause de négligences médicales. «Le martyr Hassana Elouali Aaleya souffrait depuis quelque temps d'un état critique de santé dans sa cellule avant d'être transféré dans un hôpital de la ville occupée d'El Ayoun où il s'est vu refuser un traitement médical approprié pour son état de santé» avait précisé l'Agence de presse officielle sahraouie qui a indiqué que le défunt était un prisonnier politique et militant des droits de l'homme, membre de l'Association sahraouie contre la torture qui purgeait une peine de trois ans de prison pour sa participation aux événements historiques de la ville occupée de Dakhla de 2011. Le pouvoir marocain voulait éviter de faire de Hassana Elouali un héros. Un résistant hors pair au colonialisme marocain. Un acteur incontournable de l'indépendance du Sahara occidental. Sa patrie. Il aura réussi à l'élever au rang de martyr. Une trajectoire que tout révolutionnaire a intégré dans son combat pour la liberté. Le pouvoir marocain a encore du mouron à se faire. En chaque Sahraoui existe un Hassana Elouali en puissance.
L'Expression