Sahara occidental
M. ERIC CAMERON, World Action For Refugees, a accusé le Front Polisario d’être responsable de l’impasse actuelle dans laquelle se trouvent les réfugiés sahraouis qui ne jouissent pas de la liberté de choisir, de se réunir ou de débattre dans les camps. Il regrette qu’il n’y ait pas eu de débat large et libre sur l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc dans les camps. De ce fait, le Front Polisario transforme la population des camps en otage, a dénoncé M. Cameron, qui ne dit pas pour autant que le Maroc est sans faute. Il constate toutefois une différence frappante entre les deux parties et demande à ce que l’initiative marocaine ne soit pas abandonnée et qu’il soit permis aux représentants marocains de la défendre dans les camps, compte tenu du fait que le principal souci du Front Polisario devrait être le bien-être de la population sahraouie.
M. ANDREW M. ROSEMARINE, de International Law Chambers of A. Rosemarine, a estimé que la proposition d’autonomie faite par le Maroc, telle que présentée par le Secrétaire général de l’ONU M. Ban Ki-moon en 2007, constituait la base d’un règlement juste du différend autour du Sahara occidental. Nous pouvons faire confiance au Maroc, a assuré le pétitionnaire. À titre d’exemple, il a cité les leçons apprises du référendum sur l’indépendance de l’Écosse, qui a montré qu’il était « dangereux, dans le monde moderne, de se séparer d’un pays stable et établi, pour embrasser les incertitudes de l’indépendance ».
M. ANDREA MARGELETTI, Centro Studi Internazionali, a remarqué que, deux ans après la crise au Mali, de nombreuses tendances qui avaient caractérisé la révolte Touareg se sont établies et touchent désormais les pays limitrophes. Les aspirations à la territorialisation, la radicalisation idéologique religieuse, le sous-développement économique et des processus de démocratisation fragiles sont un terrain fertile pour la prolifération de mouvements extrémistes terroristes dans la région, a-t-il indiqué.
À son avis, la guerre au Mali et l’émergence de l’EILL ont deux points communs: l’exploitation de l’insatisfaction et de la marginalisation socioéconomique et leur transformation instrumentale en Jihad, et le soutien tribal apporté à ces groupes extrémistes. Ces tribus que leurs propres gouvernements ne reconnaissent pas trouvent dans l’extrémisme une dernière chance de faire entendre leur voix, a-t-il affirmé.
L’Afrique du Nord et le Sahel sont caractérisés par le fait que la direction de ces régions n’est plus représentative de ses peuples, a-t-il souligné, estimant que la défense du principe de subsidiarité et la protection des gouvernements locaux, ainsi que l’édification de systèmes de santé et d’éducation fiables étaient les principaux outils dont disposait la communauté internationale pour lutter contre ce phénomène.
La représentante de Teach The Children International, Mme NANCY HUFF, a appuyé l’idée marocaine de renforcer l’autonomie du Sahara occidental par le biais d’une régionalisation avancée. Selon elle, cette autonomisation serait la meilleure base à une résolution du différend. En outre, elle a jugé que tant que le Front Polisario se posera en victime demandant l’élargissement du mandat de la MINURSO à la protection des droits de l’homme, aucun progrès réel sur la voie d’un règlement pacifique du différend ne pourra être obtenu par les parties.
M. SMAIL DEBECHE, Professeur à l’Université Alger III et membre du Comité national algérien de solidarité avec le peuple du Sahara occidental, a rappelé qu’aucun État Membre de l’ONU ne reconnaissait l’occupation marocaine du Sahara occidental, y compris les pays comme la France, qui, selon le Maroc, la reconnaîtrait. Il a accusé le Maroc d’entraver tout progrès en vue de la tenue d’un référendum libre, impartial et transparent. « Le Maroc est une puissance coloniale et d’occupation », a-t-il dit, concluant que l’on perdait du temps en différant la tenue d’un référendum.
Mme GALE SHERRILL, de Common Ground Ministries Inc, a plaidé pour le retour du peuple sahraoui au Maroc, estimant que le sud de ce pays offrait un environnement bien plus accueillant que le désert dans lequel vivent ces réfugiés depuis 40 ans. Une option raisonnable est sur la table depuis un certain temps déjà, a-t-elle estimé, invitant les États Membres à user de leur influence considérable pour concrétiser cette solution.
Mme DONNA SAMS, d’Antioch Community Church, de retour des camps de réfugiés de Tindouf, a constaté la souffrance des enfants et le déclin des services éducatifs. Elle s’est demandée ce que faisaient les Nations Unies pour que les enfants sur place ne reçoivent pas l’éducation qui leur est nécessaire, sous peine de devenir des adultes analphabètes. La pétitionnaire a donc encouragé l’Organisation à envisager des mesures permettant l’ouverture d’écoles dans les camps et leur accès à tous les enfants.
Le Président de la Fondation algérienne des études stratégiques et sécuritaires, M. MHAND BERKOUK (Algérie), a indiqué qu’en tant qu’organisme international de recherche, la fondation qu’il dirige considère que la politique marocaine, « répressive et irrespectueuse de la communauté internationale », risque de pousser la jeunesse sahraouie vers la résistance armée. Il a exhorté la communauté internationale à renforcer le mandat de la MINURSO en le dotant notamment d’outils juridiques pour superviser les violations des droits de l’homme dans le territoire occupé. Selon lui, le Conseil de sécurité devrait également adopter une résolution exhortant le Maroc à se montrer plus proactif dans ses négociations avec le Front Polisario.
Mme JEANNETTE HOORN, Professeur à l’Université de Melbourne en Australie, a souligné l’insécurité croissante dans la région du Sahel. Elle a indiqué que des groupes terroristes continuaient de trouver refuge au nord du Mali malgré l’intervention française et que l’Algérie était confrontée à de nombreuses difficultés dans la surveillance de ses frontières. La région du Sahel est devenue un havre de paix pour les réseaux terroristes, les groupes séparatistes et les trafiquants de stupéfiants, a-t-elle poursuivi. La pétitionnaire a souligné la nécessité de mettre en place une plateforme régionale de coopération pour la région du Sahel, soulignant les efforts du Maroc visant à favoriser une telle coopération et à combattre les menaces sécuritaires qui pèsent sur la région.
M. ALI SAHEL (Algérie), Président de l’Association nationale des échanges entre jeunes, a déclaré que la jeunesse sahraouie traversait la période la plus difficile de son histoire. Ajoutant qu’elle luttait avec des moyens pacifiques pour exprimer l’injustice et l’indifférence du « colonisateur marocain », il a condamné la torture, les disparitions forcées et l’élimination physique dont la jeunesse sahraouie serait victime. Après avoir rappelé que le chômage frappait 70% des jeunes sahraouis, il a noté que « l’occupation marocaine » risquait de finir par convaincre les jeunes de « l’inéluctabilité d’un recours à la lutte armée ». Il a demandé à l’Assemblée générale et au Conseil de sécurité d’imposer l’application des résolutions de l’ONU afin que soit trouvée une solution durable garantissant la liberté, l’indépendance, la paix et la stabilité au peuple sahraoui.
Mme HASSIBA BOULMERKA a dénoncé l’oppression dont le peuple du Sahara occidental serait à son avis victime de la part de la Puissance marocaine. Elle a dit espérer qu’un référendum serait organisé pour permettre aux Sahraouis d’exercer leur droit à l’autodétermination et de pouvoir vivre une vie normale. Elle en a appelé au « sens de l’équité et de la justice » des membres de la Quatrième Commission, en décrivant le désespoir qui règne dans les camps de réfugiés.
Le Président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, M. SAÏD AYACHI, après avoir énuméré les exactions commises par le Maroc contre les Sahraouis et les organisations ayant condamné ces crimes, dont les Nations Unies, Amnesty International et Human Rights Watch, a demandé que le mandat de la MINURSO soit élargi à la protection et au respect des droits de l’homme. Il a également rappelé que l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité de l’ONU recommandaient depuis des années la tenue, sous supervision des Nations Unies, d’un référendum d’autodétermination qui « seul » permettra au peuple sahraoui de choisir librement son destin.
M. BABACAR DIALLO, a déclaré que l’instrumentalisation du Front Polisario par une puissance étrangère constituait à son avis un facteur d’instabilité pour les régions du Maghreb et du Sahel, « d’autant que des informations font état d’une implication de ce groupe dans des trafics maffieux et de la symbiose de certains des membres du Front Polisario avec les groupes terroristes notamment AQMI ». Aucune organisation, à l’exception de l’Union africaine, n’a reconnu l’existence et la légitimité de cette « prétendue » République arabe sahraouie démocratique, proclamée par le Front Polisario, a-t-il souligné. Le pétitionnaire a en conclusion apporté son soutien au Maroc, qu’il considère comme un « acteur régional responsable et fiable ».
M. AMY KARIMI, Pacis Group, a indiqué que des jeunes femmes et mères étaient emprisonnées dans les camps de Tindouf pour avoir eu des relations sexuelles extra-maritales. Certaines d’entre elles sont détenues avec leurs enfants, a-t-elle dit, avant de souhaiter une dépénalisation des relations sexuelles hors mariage. Elle a également déploré que les mariages forcés de femmes et de filles mineures, notamment avec des responsables du Front Polisario, soient devenus la norme dans les camps de Tindouf. Sous couvert de mariage, les responsables du Front Polisario violent systématiquement les droits des femmes sahraouies, a-t-elle affirmé, précisant que « des filles qui n’ont pas plus de 13 ans sont contraintes de se marier afin d’assurer au mouvement une descendance dévouée à sa cause ». Elle a également exprimé sa préoccupation au sujet des allégations de grossesse forcée dans les camps de Tindouf, exhortant la communauté internationale à tout faire pour remédier au traitement inhumain des femmes sahraouies.
M. ERIC CAMERON, World Action For Refugees, a accusé le Front Polisario d’être responsable de l’impasse actuelle dans laquelle se trouvent les réfugiés sahraouis qui ne jouissent pas de la liberté de choisir, de se réunir ou de débattre dans les camps. Il regrette qu’il n’y ait pas eu de débat large et libre sur l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc dans les camps. De ce fait, le Front Polisario transforme la population des camps en otage, a dénoncé M. Cameron, qui ne dit pas pour autant que le Maroc est sans faute. Il constate toutefois une différence frappante entre les deux parties et demande à ce que l’initiative marocaine ne soit pas abandonnée et qu’il soit permis aux représentants marocains de la défendre dans les camps, compte tenu du fait que le principal souci du Front Polisario devrait être le bien-être de la population sahraouie.
M. ANDREW M. ROSEMARINE, de International Law Chambers of A. Rosemarine, a estimé que la proposition d’autonomie faite par le Maroc, telle que présentée par le Secrétaire général de l’ONU M. Ban Ki-moon en 2007, constituait la base d’un règlement juste du différend autour du Sahara occidental. Nous pouvons faire confiance au Maroc, a assuré le pétitionnaire. À titre d’exemple, il a cité les leçons apprises du référendum sur l’indépendance de l’Écosse, qui a montré qu’il était « dangereux, dans le monde moderne, de se séparer d’un pays stable et établi, pour embrasser les incertitudes de l’indépendance ».
M. ANDREA MARGELETTI, Centro Studi Internazionali, a remarqué que, deux ans après la crise au Mali, de nombreuses tendances qui avaient caractérisé la révolte Touareg se sont établies et touchent désormais les pays limitrophes. Les aspirations à la territorialisation, la radicalisation idéologique religieuse, le sous-développement économique et des processus de démocratisation fragiles sont un terrain fertile pour la prolifération de mouvements extrémistes terroristes dans la région, a-t-il indiqué.
À son avis, la guerre au Mali et l’émergence de l’EILL ont deux points communs: l’exploitation de l’insatisfaction et de la marginalisation socioéconomique et leur transformation instrumentale en Jihad, et le soutien tribal apporté à ces groupes extrémistes. Ces tribus que leurs propres gouvernements ne reconnaissent pas trouvent dans l’extrémisme une dernière chance de faire entendre leur voix, a-t-il affirmé.
L’Afrique du Nord et le Sahel sont caractérisés par le fait que la direction de ces régions n’est plus représentative de ses peuples, a-t-il souligné, estimant que la défense du principe de subsidiarité et la protection des gouvernements locaux, ainsi que l’édification de systèmes de santé et d’éducation fiables étaient les principaux outils dont disposait la communauté internationale pour lutter contre ce phénomène.
La représentante de Teach The Children International, Mme NANCY HUFF, a appuyé l’idée marocaine de renforcer l’autonomie du Sahara occidental par le biais d’une régionalisation avancée. Selon elle, cette autonomisation serait la meilleure base à une résolution du différend. En outre, elle a jugé que tant que le Front Polisario se posera en victime demandant l’élargissement du mandat de la MINURSO à la protection des droits de l’homme, aucun progrès réel sur la voie d’un règlement pacifique du différend ne pourra être obtenu par les parties.
M. SMAIL DEBECHE, Professeur à l’Université Alger III et membre du Comité national algérien de solidarité avec le peuple du Sahara occidental, a rappelé qu’aucun État Membre de l’ONU ne reconnaissait l’occupation marocaine du Sahara occidental, y compris les pays comme la France, qui, selon le Maroc, la reconnaîtrait. Il a accusé le Maroc d’entraver tout progrès en vue de la tenue d’un référendum libre, impartial et transparent. « Le Maroc est une puissance coloniale et d’occupation », a-t-il dit, concluant que l’on perdait du temps en différant la tenue d’un référendum.
Mme GALE SHERRILL, de Common Ground Ministries Inc, a plaidé pour le retour du peuple sahraoui au Maroc, estimant que le sud de ce pays offrait un environnement bien plus accueillant que le désert dans lequel vivent ces réfugiés depuis 40 ans. Une option raisonnable est sur la table depuis un certain temps déjà, a-t-elle estimé, invitant les États Membres à user de leur influence considérable pour concrétiser cette solution.
Mme DONNA SAMS, d’Antioch Community Church, de retour des camps de réfugiés de Tindouf, a constaté la souffrance des enfants et le déclin des services éducatifs. Elle s’est demandée ce que faisaient les Nations Unies pour que les enfants sur place ne reçoivent pas l’éducation qui leur est nécessaire, sous peine de devenir des adultes analphabètes. La pétitionnaire a donc encouragé l’Organisation à envisager des mesures permettant l’ouverture d’écoles dans les camps et leur accès à tous les enfants.
Le Président de la Fondation algérienne des études stratégiques et sécuritaires, M. MHAND BERKOUK (Algérie), a indiqué qu’en tant qu’organisme international de recherche, la fondation qu’il dirige considère que la politique marocaine, « répressive et irrespectueuse de la communauté internationale », risque de pousser la jeunesse sahraouie vers la résistance armée. Il a exhorté la communauté internationale à renforcer le mandat de la MINURSO en le dotant notamment d’outils juridiques pour superviser les violations des droits de l’homme dans le territoire occupé. Selon lui, le Conseil de sécurité devrait également adopter une résolution exhortant le Maroc à se montrer plus proactif dans ses négociations avec le Front Polisario.
Mme JEANNETTE HOORN, Professeur à l’Université de Melbourne en Australie, a souligné l’insécurité croissante dans la région du Sahel. Elle a indiqué que des groupes terroristes continuaient de trouver refuge au nord du Mali malgré l’intervention française et que l’Algérie était confrontée à de nombreuses difficultés dans la surveillance de ses frontières. La région du Sahel est devenue un havre de paix pour les réseaux terroristes, les groupes séparatistes et les trafiquants de stupéfiants, a-t-elle poursuivi. La pétitionnaire a souligné la nécessité de mettre en place une plateforme régionale de coopération pour la région du Sahel, soulignant les efforts du Maroc visant à favoriser une telle coopération et à combattre les menaces sécuritaires qui pèsent sur la région.
M. ALI SAHEL (Algérie), Président de l’Association nationale des échanges entre jeunes, a déclaré que la jeunesse sahraouie traversait la période la plus difficile de son histoire. Ajoutant qu’elle luttait avec des moyens pacifiques pour exprimer l’injustice et l’indifférence du « colonisateur marocain », il a condamné la torture, les disparitions forcées et l’élimination physique dont la jeunesse sahraouie serait victime. Après avoir rappelé que le chômage frappait 70% des jeunes sahraouis, il a noté que « l’occupation marocaine » risquait de finir par convaincre les jeunes de « l’inéluctabilité d’un recours à la lutte armée ». Il a demandé à l’Assemblée générale et au Conseil de sécurité d’imposer l’application des résolutions de l’ONU afin que soit trouvée une solution durable garantissant la liberté, l’indépendance, la paix et la stabilité au peuple sahraoui.
Mme HASSIBA BOULMERKA a dénoncé l’oppression dont le peuple du Sahara occidental serait à son avis victime de la part de la Puissance marocaine. Elle a dit espérer qu’un référendum serait organisé pour permettre aux Sahraouis d’exercer leur droit à l’autodétermination et de pouvoir vivre une vie normale. Elle en a appelé au « sens de l’équité et de la justice » des membres de la Quatrième Commission, en décrivant le désespoir qui règne dans les camps de réfugiés.
Le Président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, M. SAÏD AYACHI, après avoir énuméré les exactions commises par le Maroc contre les Sahraouis et les organisations ayant condamné ces crimes, dont les Nations Unies, Amnesty International et Human Rights Watch, a demandé que le mandat de la MINURSO soit élargi à la protection et au respect des droits de l’homme. Il a également rappelé que l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité de l’ONU recommandaient depuis des années la tenue, sous supervision des Nations Unies, d’un référendum d’autodétermination qui « seul » permettra au peuple sahraoui de choisir librement son destin.
M. BABACAR DIALLO, a déclaré que l’instrumentalisation du Front Polisario par une puissance étrangère constituait à son avis un facteur d’instabilité pour les régions du Maghreb et du Sahel, « d’autant que des informations font état d’une implication de ce groupe dans des trafics maffieux et de la symbiose de certains des membres du Front Polisario avec les groupes terroristes notamment AQMI ». Aucune organisation, à l’exception de l’Union africaine, n’a reconnu l’existence et la légitimité de cette « prétendue » République arabe sahraouie démocratique, proclamée par le Front Polisario, a-t-il souligné. Le pétitionnaire a en conclusion apporté son soutien au Maroc, qu’il considère comme un « acteur régional responsable et fiable ».
M. AMY KARIMI, Pacis Group, a indiqué que des jeunes femmes et mères étaient emprisonnées dans les camps de Tindouf pour avoir eu des relations sexuelles extra-maritales. Certaines d’entre elles sont détenues avec leurs enfants, a-t-elle dit, avant de souhaiter une dépénalisation des relations sexuelles hors mariage. Elle a également déploré que les mariages forcés de femmes et de filles mineures, notamment avec des responsables du Front Polisario, soient devenus la norme dans les camps de Tindouf. Sous couvert de mariage, les responsables du Front Polisario violent systématiquement les droits des femmes sahraouies, a-t-elle affirmé, précisant que « des filles qui n’ont pas plus de 13 ans sont contraintes de se marier afin d’assurer au mouvement une descendance dévouée à sa cause ». Elle a également exprimé sa préoccupation au sujet des allégations de grossesse forcée dans les camps de Tindouf, exhortant la communauté internationale à tout faire pour remédier au traitement inhumain des femmes sahraouies.
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