L'attentat est revendiqué par la «Province de Najd», qui se présente comme la branche saoudienne de Daesh, et qui a déjà à son actif plein d'attentats similaires en Arabie et au Yémen...
Annonce
Réduire
Aucune annonce.
Terrorisme: Attentat dans une mosquée chiite au Koweït (plusieurs victimes))
Réduire
X
-
L'IRAN Par Ali Dani - VISIONS D’APOCALYPSE
L’Iran. Le pays des Aryens. Le peuple du bien. Ces êtres honorables et excellents. C’est un beau pays où vivent des gens bienfaisants. Un grand pays qui a longtemps vécu sous la domination politique, économique et culturelle à cause de l’incompétence des shahs, malgré une histoire grandiose qui se confondait avec celle de l’esprit. Un homme s’est levé pour contester l’ordre établi par le grand Jeu. Cet homme, c’est l’Imam El Khomeiny. Sorti du fin fonds des âges, alors que deux grandes puissances se partageaient le monde et cela en toute collaboration. Les grands décidèrent d’abolir l’URSS, pour laisser une confrontation totale et sans pitié entre les Etats-Unis et l’Iran. Après avoir poussé l’Irak voisin à attaquer l’Iran en pleine effervescence révolutionnaire, en 1988, l’Iran est neutralisé mais le complot de la destruction et de l’occupation du pays est déjoué. En 1986, les frontières étaient reconquises. La poursuite de la guerre par l’Imam visait à renverser Saddam. Aider le peuple irakien à se débarrasser de lui. Mais le peuple le plus égaré du monde, s’est battu contre ses sauveurs avec un acharnement incompréhensible. C’était la dernière chance des Irakiens de sortir de la malédiction. C’était la dernière. Il n’y en aura jamais plus d’autres. Malheurs aux Irakiens ! Ceux qui ont trahi l’Imam El Hussein n’ont pas changé. Le Koweït et la guerre contre l’Amérique mettront un terme à l’égarement de la bête irakienne. Ce que les pays voisins vont payer très cher. Parole prophétique de l’Imam El Khomeiny, le grand Satan s’est retourné contre son vassal irakien, ce que les pays voisins vont payer très cher. Comme la France et l’Angleterre se sont retirées des contrées colonisées pour passer le relais à l’Amérique et l’URSS, Hitler a préparé le terrain à la domination américaine et soviétique en Europe. Saddam, l’Hitler arabe, à l’Amérique, a ouvert les portes du Moyen-Orient et au-delà vers l’Afrique du Nord et la Chine.
Toi l’Aryen, tu es le peuple de Dieu. Tu es cerné de partout : au nord dans les pays d’Asie centrale ; à l’est en Afghanistan ; à l’ouest en Irak ; au sud dans le Golfe Persique, des bateaux de guerre américains longent tes côtes et il y a d’autre bases dans la péninsule arabique. Cela parce que les successeurs de l’Imam n’ont pas l’intention de changer un iota de la politique prophétique du Guide. La confrontation est inévitable à cause d’Israël. C’est le but principal recherché par les terroristes du 11 septembre. Les commanditaires rêvent d’une guerre à l’échelle mondiale où l’Islam disparaîtrait sous les décombres de la destruction et de la désolation. Et le triomphe d’Israël serait total. Ce que les sionistes ne savent pas c’est que Dieu existe et qu’Il a envoyé Son élu le Mahdi en Iran pour construire son projet du Forkane atomique. Ce projet aboutit à la sortie de la Bête sainte et pleine de grâce, autrement appelée l’Esprit de Dieu. Avec l’Esprit de Dieu, les bombes seront neutralisées, la nature maudira les troupes de Satan qui sera tué. Le triomphe du grand Prophète sera total. Au crépuscule du XXème siècle, tout était joué d’avance, l’Amérique pouvait frapper à droite comme à gauche, nul ne contestait l’injustice. Elle était flagrante pourtant. L’Afrique mise à sac, l’Europe inféodée, tout le continent américain asservi, l’Australie comme l’Europe, l’Asie ne voit rien que les produits qu’elle fabrique sans regard pour sa dépendance à l’égard de la finance mondiale. Après deux mille ans de patientes manœuvres juives et alors qu’une main invisible était prête à tout saisir, s’est réveillée une sainte Révolution qui dit non au système inique mondial. Le peuple de Dieu connaîtra de grands malheurs qui ne sont rien comparés à la récompense, les jouissances de l’Esprit. Il subira un blocus terrible de l’Amérique et de l’Europe, et le reste du monde frappé par le terrorisme de leurs services secrets affiliés à ceux des Etats-Unis et d’Israël, leur emboîteront le pas.
Et la coalition injuste sera balayée par le déchaînement de la nature qui ne jugera pas bon ce qui se passe.
Commentaire
-
Les chiites du Koweït représentent environ 35% de la population soit 1 million d'individus.
LES CHIITES DU KOWEIT
17 Avril 2006
«NOUS VENGERONS le sang d'Hussein.» Le serment, étalé sur de longues banderoles noires aux murs des mosquées, fait bondir Abdullah. « Où sommes-nous ?», peste ce jeune cadre qui ne reconnaît plus son quartier de Bounaid el-Gar à Koweït City. Mille trois cents ans après l'assassinat du fils cadet du gendre du Prophète Mohamed par les troupes sunnites, la minorité chiite du Koweït relève la tête.
«La nouvelle donne régionale les encourage à s'afficher et à revendiquer davantage», constate un diplomate occidental. L'accession au pouvoir de leurs coreligionnaires irakiens a levé nombre d'inhibitions. En février, pendant la fête de l'Achoura, des rassemblements de centaines de chiites se sont formés dans les rues pour écouter des prédicateurs. «C'était impensable il y a cinq ans», lance Abdullah.
Les chiites, qui forment le tiers de la population autochtone, ne disposent que de cinq sièges de députés sur cinquante et d'une quarantaine de mosquées, contre plus d'un millier aux sunnites. Sous-représentée, la minorité cherche à faire taire ses divisions pour peser politiquement. Après avoir obtenu gain de cause sur d'anciennes revendications de gestion de l'héritage et des biens religieux, elle vient de se structurer dans la perspective des élections législatives de l'an prochain.
En début d'année, quatre formations chiites (non reconnues, puisque la Constitution interdit les partis) se sont regroupées au sein du Mouvement islamique pour le consensus national. Mais les plus radicaux du Hezbollah n'ont pas voulu s'y associer. «Nous sommes en conflit avec eux, avoue Ali Youssef al-Matrouk. Nous leur répétons qu'ils doivent couper leurs liens avec l'Iran, mais nous n'y arrivons pas», regrette ce poète engagé, lors de sa diwaniya, l'une de ces réunions privées, lieu de balbutiement de la démocratie, où l'on parle de tout et de rien.
Koweïtiens avant tout
Bien intégrés, grâce au partage de la rente pétrolière, la plupart des chiites se sentent d'abord koweïtiens. Mais leurs origines multiples les rendent vulnérables aux influences extérieures. Majoritaires, ceux qui sont originaires d'Iran parlent encore le farsi. Ceux qui viennent de Bahreïn, de leur côté, gardent des contacts étroits avec leurs «frères» de Manama, exclus eux aussi du pouvoir. Quant aux autres, beaucoup ont de la famille dans le Hasa saoudien, ou de l'autre côté de la frontière irakienne, à 150 kilomètres seulement. Chaque faction chiite irakienne dispose de partisans au Koweït. De quoi alimenter le spectre d'une «cinquième colonne».
Depuis trente ans, les chiites koweïtiens ont fait alterner leur allégeance religieuse entre l'Iran et l'Irak. Aujourd'hui, c'est au grand ayatollah Ali Sistani, de la ville sainte irakienne de Nadjaf, que la majorité des chiites koweïtiens verse le khoms, cette aide aux plus démunis qui représente un important flux financier. Les autorités koweïtiennes cherchent à mieux la contrôler.
«Tout ce qui se passe en Irak a des répercussions chez nous», s'inquiète l'ancien ministre de l'Information, Saad Ben Tiflah. La recrudescence des violences sectaires à Bagdad creuse l'antagonisme entre les radicaux chiites koweïtiens et leurs rivaux salafistes, les sunnites les plus conservateurs. «La fêlure s'est aggravée depuis le retour de salafistes partis combattre à Bagdad», constate l'intellectuel chiite Hussein Abderahman, qui dénonce le laxisme des autorités à leur égard. «On lit beaucoup d'articles dénonçant les massacres perpétrés par les chiites irakiens contre des sunnites, pour mettre en doute la loyauté des chiites. Pourquoi le gouvernement koweïtien ne fait-il pas taire ces insultes ?», s'insurge-t-il.
Même si le nouvel émir, cheikh Sabah al-Ahmad, vient de nommer pour la première fois une femme, chiite, au gouvernement, les chiites accusent les autorités de laisser les salafistes les marginaliser. «Les chiites demandent toujours plus de pouvoir», répond un membre du Mouvement de la Constitution islamique, proche des Frères musulmans, qui tient à rester anonyme. «S'ils veulent montrer leurs muscles, qu'ils n'oublient jamais qu'ils ne sont que 17% de la population», lance-t-il, en reprenant la vieille antienne sunnite minorant le poids des chiites.
Défiance réciproque
Dans ce climat de défiance réciproque, l'incompréhension grandit. «Les chiites sous influence iranienne sont sous contrôle», tempère Saad Ben Tiflah. Les autorités se méfient en effet du Hezbollah, et des 60 000 boulangers ou garagistes iraniens échoués dans l'émirat. Ainsi, le pouvoir retarde-t-il les permis de construire de nombreuses mosquées chiites. «Les prêches n'y seraient pas contrôlés par les autorités», relève une spécialiste de la mouvance islamiste. En représailles, les chiites s'opposent à la désignation d'un grand mufti (sunnite) de l'émirat.
«Nous avons été accusés de soutenir le chah d'Iran, ensuite Khomeyni, et maintenant Sistani, se défend Hussein Abderahman. Ils aiment nous «placardiser». Mais nous sommes des citoyens koweïtiens.» «Il n'y a pas de contradiction entre notre loyauté religieuse à Sistani et notre appartenance politique au Koweït, renchérit le poète al-Matrouk. Nous croyons dans les institutions de ce pays.»
Si une guerre civile en Irak accroîtrait certainement les tensions communautaires, les risques de débordement paraissent au Koweït limités, même si l'on y redoute un afflux d'émigrés. Le régime se veut serein. «Une fois que le gouvernement irakien sera formé, la situation là-bas va s'apaiser», prédit un haut fonctionnaire.
En attendant, le pays marche sur des oeufs. Après l'attentat qui détruisit la mosquée chiite de Samara fin février, cheikh Sabah offrit cinq millions de dollars aux chiites irakiens, et autant aux sunnites. Dans la presse, la légendaire prudence koweïtienne est de mise. Le thème de la fracture confessionnelle y reste tabou. Tout comme ceux de la légitimité de la famille régnante et du parapluie américain protégeant ce minuscule émirat, coincé entre de puissants voisins.
LE FIGARO
Commentaire
-
Les conséquences d une politique flou des monarchies ??
Les monarchies ont joué avec le feu , ont attisé la haine entre les chiites et les sunnites
*Quand on joue avec le feu, on se brûle"
maintenant elles se brulent , leur territoire touché ..N ont jamais pensé à l avenirA qui sait comprendre , peu de mots suffisent
Commentaire
Commentaire