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Le président Jacques Chirac s'est entretenu pendant une heure et quart, mercredi 6 décembre à l'Elysée, avec la ministre des affaires étrangères israélienne, Tzipi Livni. Cette dernière n'a fait aucune déclaration à sa sortie mais elle a présenté au président français "les analyses d'Israël sur la région et notamment sur l'Iran, le Liban et la Syrie, les relations israélo-palestiniennes", a indiqué le porte-parole de l'Elysée, Jérôme Bonnafont.
Jacques Chirac, de son côté, "a évoqué la situation au Liban sud et le rôle de la Finul, et rappelé la position de la France", qui s'oppose aux survols du sud du Liban par l'aviation israélienne, a rapporté M. Bonnafont. Paris réclame la cessation de ces survols et avait protesté auprès d'Israël avec vigueur, en novembre, après que les casques bleus français de la Finul eurent été tout près de répondre, par des tirs de missile, à des survols jugés menaçants. M. Chirac a également insisté sur "la pleine application de la résolution 1701" de l'ONU, qui a instauré en août un cessez-le-feu dans la région après un mois de guerre entre Israël et le Hezbollah libanais.
Un peu plus tôt, à l'issue d'un entretien avec son homologue, Philippe Douste-Blazy, Mme Livni avait justifié ces survols. Ceux-ci restent nécessaires "tant que l'embargo sur les armes n'est pas respecté" par le Hezbollah, avait-elle déclaré, en précisant que "la seule raison d'être de ces survols israéliens est d'obtenir davantage de renseignements".
SOUTIEN DE JACQUES CHIRAC À MAHMOUD ABBAS
Sur la question israélo-palestinienne, il a rappelé que "la France [était] très inquiète de la situation humanitaire et soucieuse de voir reprendre rapidement le dialogue pour la paix". Il a aussi apporté le soutien de la France au président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, "dans ses efforts d'union nationale". La semaine dernière, le premier ministre israélien, Ehoud Olmert, a relancé l'idée d'un accord de paix par lequel Israël se "retirerait de nombreux territoires et des implantations" en Cisjordanie.
Mme Livni et M. Chirac ont enfin évoqué le dossier du nucléaire iranien, alors que les six pays chargés du dossier à l'ONU se sont quittés, mardi, à Paris, sans être parvenus à se mettre d'accord sur des sanctions contre l'Iran. Le président français "lui a présenté les initiatives de la France avec ses partenaires européens dans le cadre du groupe E3 + 3 [Etats-Unis, Russie, Chine, France, Allemagne, Royaume-Uni] au Conseil de sécurité et à l'AIEA [Agence internationale de l'énergie atomique] pour amener l'Iran à la pleine conformité avec ses obligations et ses engagements internationaux". Toujours selon le porte-parole de l'Elysée, le chef de l'Etat français a "souligné l'importance de l'unité de la communauté internationale dans cette politique vis-à-vis de l'Iran"
Par Le Monde
Jacques Chirac, de son côté, "a évoqué la situation au Liban sud et le rôle de la Finul, et rappelé la position de la France", qui s'oppose aux survols du sud du Liban par l'aviation israélienne, a rapporté M. Bonnafont. Paris réclame la cessation de ces survols et avait protesté auprès d'Israël avec vigueur, en novembre, après que les casques bleus français de la Finul eurent été tout près de répondre, par des tirs de missile, à des survols jugés menaçants. M. Chirac a également insisté sur "la pleine application de la résolution 1701" de l'ONU, qui a instauré en août un cessez-le-feu dans la région après un mois de guerre entre Israël et le Hezbollah libanais.
Un peu plus tôt, à l'issue d'un entretien avec son homologue, Philippe Douste-Blazy, Mme Livni avait justifié ces survols. Ceux-ci restent nécessaires "tant que l'embargo sur les armes n'est pas respecté" par le Hezbollah, avait-elle déclaré, en précisant que "la seule raison d'être de ces survols israéliens est d'obtenir davantage de renseignements".
SOUTIEN DE JACQUES CHIRAC À MAHMOUD ABBAS
Sur la question israélo-palestinienne, il a rappelé que "la France [était] très inquiète de la situation humanitaire et soucieuse de voir reprendre rapidement le dialogue pour la paix". Il a aussi apporté le soutien de la France au président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, "dans ses efforts d'union nationale". La semaine dernière, le premier ministre israélien, Ehoud Olmert, a relancé l'idée d'un accord de paix par lequel Israël se "retirerait de nombreux territoires et des implantations" en Cisjordanie.
Mme Livni et M. Chirac ont enfin évoqué le dossier du nucléaire iranien, alors que les six pays chargés du dossier à l'ONU se sont quittés, mardi, à Paris, sans être parvenus à se mettre d'accord sur des sanctions contre l'Iran. Le président français "lui a présenté les initiatives de la France avec ses partenaires européens dans le cadre du groupe E3 + 3 [Etats-Unis, Russie, Chine, France, Allemagne, Royaume-Uni] au Conseil de sécurité et à l'AIEA [Agence internationale de l'énergie atomique] pour amener l'Iran à la pleine conformité avec ses obligations et ses engagements internationaux". Toujours selon le porte-parole de l'Elysée, le chef de l'Etat français a "souligné l'importance de l'unité de la communauté internationale dans cette politique vis-à-vis de l'Iran"
Par Le Monde
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