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Les Etats-Unis exagèrent-ils la menace terroriste au Sahara ?

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  • Les Etats-Unis exagèrent-ils la menace terroriste au Sahara ?

    Les Etats-Unis exagèrent-ils la menace terroriste au Sahara ?
    Le Mali se considère-t-il partie prenante à la guerre mondiale contre le terrorisme menée par les Etats-Unis ?

    La question fait éclater de rire l’officier malien, malgré quatre ans de formation antiterroriste dispensée par les forces spéciales américaines.

    "Non, pas du tout !", répond-il.

    Que penser alors de l’argument de Washington voulant qu’Al Qaïda et les groupes qui s’en réclament puissent trouver des sanctuaires dans des pays du pourtour sahélien comme le Mali ? Oussama ben Laden a bien trouvé refuge au Soudan dans les années 1990.

    "Non, non, je n’y crois pas", objecte encore l’officier malien.

    Pourtant, d’autres officiers maliens disent partager la préoccupation américaine que leur pays et d’autres Etats riverains du Sahara puissent être déstabilisés par des groupes islamistes armés.

    Dans les cinq à sept ans à venir, le Pentagone va investir 600 millions de dollars dans son "partenariat contre le terrorisme transaharien".

    Ce programme concerne neuf pays à la périphérie du plus grand désert du monde : Mali, Tchad, Mauritanie, Maroc, Algérie, Niger, Sénégal, Nigeria et Tunisie.

    Les grands espaces mal gouvernés "sont devenus attrayants pour les groupes terroristes qui se voient privés de plus en plus de leurs sanctuaires en Afghanistan et au Moyen-Orient", estime le général américain James Jones.

    Jones est chef du commandement européen de l’US Army (Eucom), qui est aussi chargé des opérations en Afrique et considère les pays du pourtour saharien comme "un terrain de recrutement favorable et prédisposé à l’influence radicale terroriste et à d’autres activités de déstabilisation".

    A l’appui de l’analyse américaine est souvent cité l’activisme régional du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC).

    Dernier groupe islamiste armé algérien encore en activité, le GSPC s’est signalé en 2003 en enlevant 32 touristes européens dans le Sahara algérien.

    Depuis, ses activités militaires se sont régulièrement accrues en Algérie, où il a encore tué sept soldats le 8 novembre, mais elles se sont aussi étendues au-delà.

    EXAGERATION DU DANGER ?

    Dans le nord du Mali, le groupe s’est heurté aux combattants touaregs, qui ont tué en octobre un de ses chefs. Il y a moins d’un mois, le GSPC s’est vengé en tuant neuf Touaregs maliens.

    Les officiers supérieurs maliens se disent inquiets de l’évolution de la situation dans le nord désertique du pays, où s’entremêlent islamisme armé, agitation touareg et trafics de toutes sortes.

    Pour le lieutenant-colonel Bréhima Haïdara, commandant adjoint de la région, le spectre du terrorisme est réel. "La menace c’est le GSPC, Al Qaïda."

    Mais il souligne qu’islamistes algériens et Touaregs se disputent le contrôle des routes transahariennes de la lucrative contrebande de cigarettes, de drogues et d’armes.

    Pour un autre officier malien, il ne faut pas surestimer le danger de voir les islamistes, parfois difficile à distinguer des trafiquants, prendre pied au Mali.

    "C’est vrai que certains de ces gens passent par le Mali sans encombre, mais dire qu’il y restent en toute sûreté, non, ce n’est pas le cas."

    Selon certains analystes occidentaux, l’armée américaine amplifie délibérément la menace terroriste pour obtenir les moyens de son activisme dans la région.

    L’universitaire britannique Jeremy Keenan accuse même Washington d’inventer la menace pour "s’assurer l’Afrique" et l’accès à ses ressources naturelles.

    Les Etats-Unis cherchent à réduire leur dépendance du Moyen-Orient pour le pétrole et les pays d’Afrique, qui remplissent 16% de ses besoins actuellement, devraient en représenter 25% d’ici à 2015.

    "En créant cette affaire terroriste, les Américains créent les conditions de la militarisation de l’Afrique", juge Keenan.

    "Nous n’exagérons, ni ne minimisons ce qui se passe", se défend, sans surprise, le général William Ward, commandant adjoint de l’Eucom.

    Source : temoust

  • #2
    bah c connards d'américains ils vont trouver a chaque fois des raison pour envahir des pays. ils veulent devenir lé maitres du monde chwiya chwiya ce malade de bush il ne perd rien pour attendre.
    « Tout ce qui peut être compté ne compte pas nécessairement. Et tout ce qui compte ne peut pas nécessairement être compté. »

    Albert Einstein

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