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Nasrallah accuse des hommes politiques libanais de complot avec Israel.

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  • #46
    Bonsoir Sous-commandant !

    Je paratge ton point de vue sur la dangerosite de la situation au Liban. Je pense que Nassrallah et le général Aoun jouent un "coup de poker" face au gouvernement. C'est une stratégie comme une autre. Reste à attendre quand les cartes vont tomber si je peut m'exprimer ainsi.
    “If you think education is expensive, try ignorance”
    Derek Bok

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    • #47
      stanislas et la tolérance islamiste

      Stanislas: Je ne connais pas tous les tenants et les aboutissants de la crise libanaise. Mais ce qui me fait peur c'est que ca me fait rappeler les manifestations anti-gouvernementales en algérie en juin 1990. Ces sit-ins dans les places publics était en fait pacifiques mais c'etait le commencement de dix années de sang en Algérie.

      Mais justement! Si l'Algérie a connu ces horreurs, c'est parce que les algériens ont cru par désoeuvrement à la solution religieuse. Si on analyse correctement le discours de Nasrallah et des leaders religieux associés aux formes de pouvoirs, guidés par les Livres saints, que ce soit les évangélistes, les protestants ou les musulmans, l'histoire nous démontre que les résultats finissent par conduire à l'intolérance et à des bains de sang. C'est mon analyse. Si tu encourages des gens qui font la promotion de la version iranienne de la société, inspiré du concept de la charia, si tu encourages des prêtres, des leaders religieux qui ont le Coran dans une main et le sabre dans l’autre, et que tu me dises que tu es pour le respect de la paix, tu me fais douter de l’objectivité de ton analyse.

      Mes amitiés, akiles

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      • #48
        Je n'encourage personne, je ne fait qu'analsyer la situation politique libanaise à des milliers des kilométres du liban.

        Le probléme que pour l'instant ca reste juste une "expression démocratique". Une marche ou des sit-in dans des democratie est un signe de bonne santé de la vie poltique.

        Reste qu'il faut savoir s'arreter pour que les institutions puissent étre préservées.

        Il n' ya pas que l'aspect religieux dans la crise libanaise.

        Il y'a un camp qui regroupe les sunnites (Hariri) et une partie des chretiens ( Gemayel) les partisons de Samir Jaaja et les druzes de Joumblat.

        D'un autre coté les chiites de Amel ( Beri) et ceux de HezboAllah (Nasraallah) et les chretiens du Général Aoun.

        Je ne pense pas que Michel Aoun soit un intégriste.

        La situation au liban est trés complexe et reléve à mon avis du politque plus que du religieux.

        Mais il est difficile dans certains cas de séparer les deux dans cette région du monde.
        “If you think education is expensive, try ignorance”
        Derek Bok

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        • #49
          Liban: la Ligue arabe tente une médiation de sortie de crise

          BEYROUTH (AFP) - Au lendemain d'une nouvelle manifestation monstre à Beyrouth pour réclamer la démission du gouvernement, la Ligue arabe tente une médiation pour débloquer la crise politique au Liban, où l'opposition a menacé de durcir son mouvement de protestation.

          Le chef du mouvement chiite Hezbollah, Hassan Nasrallah, a accepté des propositions de sortie de crise présentées par la Ligue arabe, a affirmé dimanche un émissaire de cette organisation à la télévision satellitaire Al-Arabiya.

          Le Soudanais Moustapha Ismaïl, envoyé spécial au Liban du secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa, a déclaré avoir obtenu "l'accord de principe" du chef de Hezbollah aux propositions de l'organisation panarabe. L'émissaire soudanais doit s'entretenir lundi avec le Premier ministre Fouad Siniora.

          Sollicité par le président du parlement libanais Nabih Berri, le chef de la Ligue arabe doit quant à lui arriver mardi à Beyrouth pour reprendre sa médiation. Interrogé sur cet accord, un député du Hezbollah, Hassan Fadlallah, a déclaré que "toute initiative stipulant la formation d'un gouvernement d'union nationale dans lequel l'opposition détiendrait un droit de veto est la bienvenue".Pour l'heure, le gouvernement refuse toujours l'idée d'un droit de veto, qui paralyserait, selon lui, le fonctionnement de l'exécutif.

          Dans ce contexte, "les médiations en cours, aussi méritoires qu'elles soient, ne constituent pas encore une base suffisante pour parler de règlement de la crise", a estimé lundi le journal al-Akhbar, citant les milieux de l'opposition. Le quotidien As-Safir croit savoir lui que le plan prévoit notamment "l'arrêt de l'escalade dans la rue", "un accord pour la formation d'un gouvernement avec une minorité de blocage (droit de veto), conformément à des règles à définir", "le retour à la table de dialogue", suivi d'un accord sur les questions litigieuses.
          Ces questions concernent le tribunal à caractère international pour juger les assassins de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, les élections législatives et présidentielles, et la tenue de la conférence économique internationale, prévue fin janvier à Paris.

          La majorité antisyrienne réclame le départ du président Emile Lahoud, dont le mandat a été renouvelé de trois ans en septembre 2004, à la demande de la Syrie alors maître du jeu au Liban. Le chef druze Walid Joumblatt, un des chef de la majorité parlementaire antisyrienne, a estimé que le droit de veto pourrait être accepté "après l'élection d'un nouveau président". La majorité antisyrienne considère que l'opposition détient déjà deux centres du pouvoir à travers les présidents Lahoud et Berri, tous deux proches de Damas.

          Toujours selon As-Safir, le Hezbollah réclame, en cas d'accord, "l'annulation de toutes les décisions non constitutionnelles adoptées par le gouvernement, telles que son aval sur le texte de l'ONU portant sur la création du tribunal international".

          Six ministres pro-syriens, dont cinq chiites représentant le Hezbollah et le mouvement Amal, qui estimaient n'avoir pas été préalablement consultés sur le projet du tribunal, avaient démissionné mi-novembre, peu avant l'adoption du texte par le gouvernement Siniora.

          Sur le terrain, une accalmie semblait prévaloir sur le front des manifestations, après celle ayant rassemblé dimanche, selon un responsable sécuritaire, des centaines de milliers de personnes dans le centre de Beyrouth. Le sit-in de l'opposition devant le palais gouvernemental se poursuit néanmoins depuis le 1er décembre. Mais l'activité du pays était normale malgré les menaces, véhiculées par la presse, d'une escalade comprenant une paralysie des institutions, du port et de l'aéroport de Beyrouth.

          Le chef chrétien de l'opposition, le général Michel Aoun, a toutefois brandi dimanche la menace d'un "cabinet de transition dans les prochains jours", en cas d'absence d'un accord avec la majorité.

          Source: Yahoo.
          (رأيي صحيح يحتمل الخطأ، ورأي غيري خطأ يحتمل الصواب (الامام الشافعي

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          • #50
            Salut.
            D'abord, je suis loin d'etre un partisan de Sibiora, mais je suis loin d'etre supporter de Nasrallah non plus.
            Le hézbollah avait certes le droit de résister en l'absence d'état libannais. Mais la situation a bien changé depuis la guerre civile. Qu'il le veuille ou non, le hézbollah n'est plus qu'un parti comme les autres. ET il serait plus moral qu'il se comporte comme tel, et non comme un état dans l'état.
            Etant Algérien, je ne tolérerais jamais que mon pays entre en guerre par la simple volonté d'un parti politique. Pour ce qui est des prisonniers, je ne vois pas pourquoi l'état libannais se batterait pour des prisonniers qu'ils le sont pas. Pour l'armée libannaise, l'état fairait mieux de consacrere ses maigres ressources pour reconstruire le pays car l'armée libannaise ne rivalisera jamais avec Tsahal.

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