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Année 2007: Le président de la Confédération Helvétique sera une femme

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  • Année 2007: Le président de la Confédération Helvétique sera une femme

    Bonjour à tous!

    Ce matin, j'ai du temps de travail personnel et j'ai fait ma coquine...
    Plutôt que de travailler, je suis venu m'installer à la médiatèque...

    Ah là là, FA, quand tu nous tiens!


    Voilà, c'est le premier topique "actualité" que j'ouvre et j'ai choisi de le faire pour vous faire part de cette nouvelle, tombée hier et qui me réjouis au plus profond de mon être:

    La présidence de la Confédération Hélvétique en 2007 sera tenue par une femme, socialiste de surcroi!!!

    Bravo, vive Micheline Calmy-Rey et vive la Suisse!

    C'est la deuxième fois dans l'Histoire des Confédérés qu'une femme accède à ce poste!
    Dernière modification par Châma, 14 décembre 2006, 10h12.

    Crie leur qu'on est le monde...Que le peuple finira par vaincre,
    Qu'ils ont le chiffre, qu'on a le nombre...Et que la rue nous appartient!

  • #2
    j'ai tendance à apprehender les changements de ce genre !! la connaissant pas du tout .... la Suisse a toujours été bien portante on vera !!

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    • #3
      Oui, la Suisse va bien sur sa globalité.
      Ce n'est pas non plus une société parfaite...

      Mais tu parles de changement?
      Est-ce celui de l'accession d'une femme à un poste à rsponsabilité?

      Je ne suis pas certaine d'avoir compris, donc si tu veux bien m'éclairer.
      Merci

      Crie leur qu'on est le monde...Que le peuple finira par vaincre,
      Qu'ils ont le chiffre, qu'on a le nombre...Et que la rue nous appartient!

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      • #4
        bravo la suisse, mais j'espere néanmoins que la presidente de la confederation ne suivra pas la mode du refermement sur soi, la suisse a de plus en plus peur des etrangers et fait des lois restrictives qui n'ont rien à envier à celles de philippe devillier et sarkosy

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        • #5
          Mais modérons notre enthousiasme. En Suisse, la présidence s'acquiert par un tournus des conseillers fédéraux au nombre de sept.

          Plus grave, sera éla situation en 2009 dès lors que c'est le raciste Christoph Blocher qui devrait hériter de cette présidence. Aussi: si Le Pen vous a fait rire...ne manquez pas Blocher!

          (La Suisse compte 14% de pauvres).

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          • #6
            Avec l'avénement d'un certains Christophe Blocher (membre UDC, le parti d'extrême droite en Suisse) au conseil fédéral, il a effectivement été voté une loi qui réglement de façon très sèvère le droit l'asile en Suisse (alors que cela a toujours été une tradition locale) et une autre qui fait de même sur la présence des étrangés en Suisse.

            Et il se trouve que le peuple a accepté la dite loi.
            C'était en septembre dernier et j'ai pleuré en apprenant les résultats...

            Je me suis sentie vraiment, vraiment et profondément triste lorsque j'ai réalisé que la majorité du peuple était en accord avec la proposition de loi de ce *"`¨*+ de Blocher. (C'est un peu notre LePen pour vous situer...)

            Je ne peux donc pas te contredire Tolkien, il se trouve effectivement que le pays est sur une pente que j'estime savonneuse depuis quelques années.

            Fort heureusement, je considère qu'il reste malgré tout un pays où il fait encore très bon vivre, où nous gardons je pense un certain esprit d'ouverture et de tolérance (malgré tout il me semble que c'est en Suisse que l'on trouve le plus grand nombre d'étranger en proportion de la population) et où nous avons des droits qui me paraissent bien plus dévellopés que les droits des citoyens de la majorité de pays de ce monde.

            Vous ne le savez peut-être pas, mais nous votons pratiquement pour toutes les décision concernant la Confédération, le canton ou même la ville.
            D'ailleurs, les étrangers on même le droit de voter lors des scrutins communaux (pour leur ville).
            Ce droit leur est acqui depuis 2005. J'avais voté pour...

            Crie leur qu'on est le monde...Que le peuple finira par vaincre,
            Qu'ils ont le chiffre, qu'on a le nombre...Et que la rue nous appartient!

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            • #7
              Je ne modère jamais mon enthousiasme!

              C'est ma façon d'être!
              Et si je m'inquiète de l'avenir, je crois également savoir vivre le moment présent.
              Donc aujourd'hui, je me réjouis de savoir que durant toute l'année 2007, pendant ses 365 jours, le Conseil fédéral sera dirigé par une femme que je considère beaucoup et qui sert mes propres idées politiques.

              Vis-tu en Suisse cyberch?
              Dernière modification par Châma, 14 décembre 2006, 12h21.

              Crie leur qu'on est le monde...Que le peuple finira par vaincre,
              Qu'ils ont le chiffre, qu'on a le nombre...Et que la rue nous appartient!

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              • #8
                il y a aussi un grave probleme de drogue, pas mal d'endroits seraient à nettoyer car les seringues pilullent, et au lieu de s'en prendre aux vrais problemes comme d'habitude c'est les etrangers qui devrnt payer les pots cassés, desolé chema d'alourdir ton topic avec de la politique, mais posons les vrais questions, celles qui fachent, et la suisse n'est pas en reste !

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                • #9
                  " Je ne modère jamais mon enthousiasme!

                  C'est ma façon d'être!

                  Vis-tu en Suisse cyberch?


                  Oui.

                  Il faut, en outre, ajouté que Mme Calmy-Ray est socialiste et conserve son dicastère de ministre des Affaires étrangères en dépit qu'elle accède à la présidence helvétique.

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                  • #10
                    la presidence est symbolique c'est les cantons qui font toute la politique en réalité

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                    • #11
                      Tu as raison Tolkien, je n'ai jamais dit le contraire.
                      La Suisse n'est pas une société idéale et n'est donc pas à détacher des difficultés que connaissent toutes les autres sociétés (la drogue, le chômage, la violence, la pauvreté, ou toute autre problèmatique sociale).

                      Simplement si la Suisse n'est pas en reste, elle me semble être de loin l'une de celle qui me paraît le mieux s'en sortir. Du moins jusqu'à présent...
                      Inch'Allah que cela perdure...


                      Et je me permets de réagir à ta phrase à propos d'aborder les "sujets qui fâchent" (A mon sens, politique, religion et éducation...)

                      Pas de "fachâge" aujourd'hui, je vous en conjure, je suis trop fatiguée

                      Crie leur qu'on est le monde...Que le peuple finira par vaincre,
                      Qu'ils ont le chiffre, qu'on a le nombre...Et que la rue nous appartient!

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                      • #12
                        na chere amie, moi je suis un elfe cool, je ne me fache que trés peu, je voulais dire qu'il nous fallait poser un regard critique sur la societe suisse pour connaitre réellement le sujet, tu sais sur FA on est un peu caustique, on aime reflechir besaf, et donc on pointe les vrais problemes, sans pour autant "demolir" tout, et surtout pas toi Chêma, notre petite suissesse bien aimée

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                        • #13
                          Pas de malentendu: je ne l'ai pas mal pris!

                          Je faisais juste une petite plaisanterie...
                          D'ailleurs j'avais ajouté
                          Pour moi, il est censé signifier que je rigole et j'ai d'ailleurs parfois l'impression que ce n'est pas son utilisation correct, car j'ai pu le voir à la suite de propos qui n'étaient au final pas des blagues (après questionnement et réponse de l'emetteur, bien sur).



                          Citation de Tolkien:
                          "Chêma, notre petite suissesse bien aimée"



                          C'est très gentil...

                          Crie leur qu'on est le monde...Que le peuple finira par vaincre,
                          Qu'ils ont le chiffre, qu'on a le nombre...Et que la rue nous appartient!

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                          • #14
                            Désolé, c'est long. Mea culpa!
                            ________________________________



                            La démocratie participative de Ségolène Royal confrontée à la formule suisse


                            La candidate française propose des remèdes à la démagogie qui rappellent la démocratie directe helvétique. Celle-ci, cependant, ne résout pas toujours, et de loin, les maux que Mme Royal croit pouvoir ainsi soigner.

                            La proposition de Ségolène Royal d'instaurer des jurys populaires qui auraient à examiner si les promesses faites avant une élection ont bien été tenues mérite débat. Pour le nourrir, un détour par la Suisse n'est pas forcément inutile. La participation des citoyens y permet par exemple de mieux contrôler les dépenses publiques et d'empêcher certaines hausses d'impôts, en examinant en profondeur des projets particulièrement coûteux, surtout au niveau local. Au niveau de la Confédération, les dépenses publiques sont maîtrisées, et cette année l'équilibre financier semble avoir été plus qu'atteint puisque les comptes de l'Etat fédéral présenteront un excédent d'au moins deux milliards de francs suisses. Mais tout cela est-il dû au contrôle populaire exercé par les institutions de démocratie directe? Rien n'est moins sûr.

                            Car si la Confédération va bien financièrement, il n'en va pas de même pour toute une série de collectivités publiques comme les cantons et les communes. Or, ces entités politiques connaissent les mêmes mécanismes de démocratie directe que la Confédération et souvent davantage, en ce sens que bien plus de décisions notamment financières peuvent y être contestées par voie de référendum. Ainsi, le canton de Genève est un bon exemple de ce qui peut mal aller même avec un régime de démocratie directe: la dette du canton est faramineuse. Elle approche le niveau italien en dépassant le PIB cantonal. Des hommes politiques à la réputation en partie compromise ont été élus et réélus. On peut ici, du point de vue institutionnel, faire un parallèle avec la France. En effet, les Cours des comptes et parfois les juges ordinaires font un travail de surveillance et de répression depuis des années et dénoncent les utilisations abusives de fonds publics. Malgré cela, l'électorat ne semble pas en tenir compte. Au vu de l'exemple genevois, les dispositions de démocratie directe n'empêchent visiblement pas par elles-mêmes l'excès de dépenses et d'endettement ainsi que les comportements électoraux paradoxaux.

                            Pourquoi en est-il ainsi et pourquoi la démocratie directe ne peut-elle pas nécessairement changer la situation? Voici quelques hypothèses.

                            Ce qui coûte cher, ce ne sont souvent pas les projets ponctuels comme une piscine ou une route, mais les surcapacités administratives mises au service de ces projets. De plus, un électorat exprime souvent des préférences contradictoires, comme plus de sécurité sociale et moins d'impôts.

                            Dans un système référendaire, les promoteurs d'un projet ont appris à cacher ses coûts réels à long terme. De nouvelles lignes ferroviaires alpines en Suisse se sont révélées quatre fois plus chères que le coût présenté lors de la votation populaire.

                            Les experts ne peuvent pas contrer la tendance exprimée par un électorat à gonfler l'impact d'événements à probabilité basse mais à effets spectaculaires (pour parer à des événements de probabilité infime on n'hésite pas à multiplier les mesures préventives). Cela renchérit le coût des ouvrages publics. Tant les politiciens que les promoteurs appuient ces penchants coûteux. Des individus douteux sont réélus parce qu'ils ont acquis une réputation de pourvoyeurs de fonds soit pour une région soit pour un groupe de pression particulièrement nombreux (e.g. les sportifs) même s'ils se servent au passage ou financent leur parti de manière illégale.

                            La démocratie directe augmente le coût de l'information pour l'électeur qui doit se prononcer sur des sujets difficiles. De plus, le nombre plus élevé de votations entraîne une réduction de la participation. N'ont de ce fait tendance à voter que ceux qui sont vraiment concernés par l'issue du scrutin, ce qui biaise les résultats en leur faveur.

                            Finalement, une décision électorale peut être prise pour des motifs qui n'ont rien à voir avec l'objet du référendum. Le vote de 1992 en Suisse sur la participation à l'Espace économique européen (EEE) a été largement interprété comme un vote pour ou contre l'Union européenne, ce qui n'était pas l'objet du scrutin. Le rejet de la Constitution européenne par la France relève probablement de la même logique.

                            Face à tous ces problèmes, l'idée de Mme Royal n'est pas forcément mauvaise, à condition que le jury en question fonctionne selon des règles habituelles. Strict tirage au sort, modération d'un «juge» qui donne au jury des instructions sur les limites dans lesquelles il doit opérer, audition d'experts et délibérations secrètes avec au bout une règle de décision à l'unanimité, voire à une large majorité, ce qui permettrait de forcer les jurés à un raisonnement plus approfondi.

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                            • #15
                              Pour ma part, language fluide = pas de problème quand à la longueur

                              merci pour ce texte informatif, j'ai trouvé intéressant de le lire.

                              Crie leur qu'on est le monde...Que le peuple finira par vaincre,
                              Qu'ils ont le chiffre, qu'on a le nombre...Et que la rue nous appartient!

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