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France - Pour 2007, le PS veut lever une "armée numérique

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  • France - Pour 2007, le PS veut lever une "armée numérique

    A l'orée de la campagne présidentielle, le Parti socialiste se lance à l'assaut du web, espérant surfer sur l'effet "Ségosphère" et déjouer les pièges révélés par la campagne sur la Constitution européenne.
    "Le référendum nous a servi de leçon a contrario", concède François Rebsamen, co-directeur de la campagne présidentielle de Ségolène Royal. En 2007, le PS doit "être plus à l'écoute" d'internet et y investir "d'importants moyens de campagne".
    En 2002, le parti avait consacré 387.000 euros à sa stratégie internet, un chiffre qui sera "nettement réévalué" pour la course à l'Elysée à venir, selon le PS.
    La net-campagne socialiste s'appuiera sur deux piliers, le réseau du PS, renforcé par l'arrivée de près de 100.000 adhérents via le net ces six derniers mois, et le prosélytisme des cyber-partisans de Ségolène Royal.
    L'équipe numérique du parti, pour l'instant composée de deux permanents et deux stagiaires, doit être étoffée en début d'année, le site vient d'être remanié et doit être enrichi d'une "web-télé" début février.
    Côté Désirs d'Avenir, le "site amiral" de Ségolène Royal, la professionnalisation est également en voie. La modération des forums, la rédaction des synthèses ou la veille sur internet est actuellement assurée par une centaine de bénévoles.
    Sur le modèle du Parti socialiste espagnol, le PS rêve d'une base de données d'adresses électroniques dépassant le million.
    En 2002, "quatre jours avant le 21 avril, on savait qu'il pourrait nous manquer entre 250.000 et 300.000 voix mais il était impossible de les remobiliser avec les moyens traditionnels de campagne", se souvient François Rebsamen.
    "TCHATCHEURS" ET "MONDAINS"
    Dès le soir de la désignation de la candidate présidentielle du PS, le 16 novembre, Désirs d'Avenir s'est donc transformé en plaque tournante de l'e-campagne, enregistrant plus de 30.000 adresses mails en quelques semaines.
    L'une des forces du PS, par rapport à l'UMP ou l'UDF, c'est qu'il a réussi à toucher des militants plus populaires grâce à la nébuleuse Désirs d'avenir, estime Guilhem Fouetillou, chercheur à par Laure Bretton
    l'université de Compiègne.
    "Ce sont des invités tardifs sur le web, pas issus des CSP+. Ils ne maîtrisent pas totalement l'outil technique mais ils se lancent. Ils assurent une présence et ils s'y tiennent", analyse l'universitaire, auteur d'une "carte de la blogosphère".
    Les internautes encartés peuvent également se mettre à la disposition du PS, qui a lancé début décembre un appel aux bonnes volontés numériques.
    En trois jours, 12.000 militants - sur 220.000 - ont répondu présents, se félicite Vincent Feltesse, secrétaire national du PS chargé des nouvelles technologies.
    Ces e-activistes peuvent devenir des "colleurs d'affiches sur le web", des "tchatcheurs", qui devront relayer les messages du PS dans les forums de discussion ou encore des "mondains", qui ouvrent leurs carnets d'adresses internet à la candidate.
    "Nous voulons lever une armée de militants numériques", affirme le secrétaire national qui voit dans internet "l'arme des outsiders politiques".
    Vidéo l’Arme fatale
    Pour Nicolas Vanbremeersch, l'un des piliers de la blogosphère française plus connu sous le pseudonyme "Versac", le PS est désormais sur une meilleure voie que l'UMP, qui s'est distinguée par l'achat de mots-clé sur le net et des campagnes de mailing offensives.
    Plutôt qu'un "petit état-major" appliquant une "stratégie pyramidale", il faut aujourd'hui "des tonnes et des tonnes de capteurs décentralisés" pour tenter de suivre ce qui se passe sur le net, explique le consultant en communication.
    Selon une étude de l'Ifop publiée la semaine dernière, 46% des internautes ont au moins une activité politique sur le web. En revanche, seuls 10% lisent régulièrement des blogs politiques.
    En moins d'un an, le réseau a vécu une nouvelle révolution avec l'apparition des sites de vidéo comme Dailymotion, sur lequel des extraits de pré-campagne se sont retrouvés affichés, notamment les propos de Ségolène Royal sur le temps de travail des enseignants.
    Dans les cinq mois qui viennent, les "gros coups" de la net-campagne se joueront en vidéo, pronostique Guilhem Fouetillou, selon qui "plusieurs" vidéos ont été "mises en réserve" dans tous les camps dans l'attente de la vraie campagne.
    Dans sa typologie des e-militants, le PS a même créé une catégorie spécialement chargée de fouiller les entrailles du net, les "traceurs", dépêchés sur les sites des chaînes de télévision, de podcasts vidéo ou de l'Ina. Une sorte de veille numérique démultipliée.
    "Tout seul, je ne peux rien devant la nasse que représente internet", constate Vincent Feltesse. "Si mille personnes, connectées via le PS, me disent qu'elles ont du temps, ça devient jouable".
    Source Boursier.com, information relayée par
    Henri Thoa




    PARIS (Reuters) - A l'orée de la campagne présidentielle, le Parti socialiste se lance à l'assaut du web, espérant surfer sur l'effet "Ségosphère" et déjouer les pièges révélés par la campagne sur la Constitution européenne.
    "Le référendum nous a servi de leçon a contrario", concède François Rebsamen, co-directeur de la campagne présidentielle de Ségolène Royal. En 2007, le PS doit "être plus à l'écoute" d'internet et y investir "d'importants moyens de campagne".
    En 2002, le parti avait consacré 387.000 euros à sa stratégie internet, un chiffre qui sera "nettement réévalué" pour la course à l'Elysée à venir, selon le PS.
    La net-campagne socialiste s'appuiera sur deux piliers, le réseau du PS, renforcé par l'arrivée de près de 100.000 adhérents via le net ces six derniers mois, et le prosélytisme des cyber-partisans de Ségolène Royal.
    L'équipe numérique du parti, pour l'instant composée de deux permanents et deux stagiaires, doit être étoffée en début d'année, le site vient d'être remanié et doit être enrichi d'une "web-télé" début février.
    Côté Désirs d'Avenir, le "site amiral" de Ségolène Royal, la professionnalisation est également en voie. La modération des forums, la rédaction des synthèses ou la veille sur internet est actuellement assurée par une centaine de bénévoles.
    Sur le modèle du Parti socialiste espagnol, le PS rêve d'une base de données d'adresses électroniques dépassant le million.
    En 2002, "quatre jours avant le 21 avril, on savait qu'il pourrait nous manquer entre 250.000 et 300.000 voix mais il était impossible de les remobiliser avec les moyens traditionnels de campagne", se souvient François Rebsamen.
    "TCHATCHEURS" ET "MONDAINS"
    Dès le soir de la désignation de la candidate présidentielle du PS, le 16 novembre, Désirs d'Avenir s'est donc transformé en plaque tournante de l'e-campagne, enregistrant plus de 30.000 adresses mails en quelques semaines.
    L'une des forces du PS, par rapport à l'UMP ou l'UDF, c'est qu'il a réussi à toucher des militants plus populaires grâce à la nébuleuse Désirs d'avenir, estime Guilhem Fouetillou, chercheur à par Laure Bretton
    l'université de Compiègne.
    "Ce sont des invités tardifs sur le web, pas issus des CSP+. Ils ne maîtrisent pas totalement l'outil technique mais ils se lancent. Ils assurent une présence et ils s'y tiennent", analyse l'universitaire, auteur d'une "carte de la blogosphère".
    Les internautes encartés peuvent également se mettre à la disposition du PS, qui a lancé début décembre un appel aux bonnes volontés numériques.
    En trois jours, 12.000 militants - sur 220.000 - ont répondu présents, se félicite Vincent Feltesse, secrétaire national du PS chargé des nouvelles technologies.
    Ces e-activistes peuvent devenir des "colleurs d'affiches sur le web", des "tchatcheurs", qui devront relayer les messages du PS dans les forums de discussion ou encore des "mondains", qui ouvrent leurs carnets d'adresses internet à la candidate.
    "Nous voulons lever une armée de militants numériques", affirme le secrétaire national qui voit dans internet "l'arme des outsiders politiques".
    Vidéo l’Arme fatale
    Pour Nicolas Vanbremeersch, l'un des piliers de la blogosphère française plus connu sous le pseudonyme "Versac", le PS est désormais sur une meilleure voie que l'UMP, qui s'est distinguée par l'achat de mots-clé sur le net et des campagnes de mailing offensives.
    Plutôt qu'un "petit état-major" appliquant une "stratégie pyramidale", il faut aujourd'hui "des tonnes et des tonnes de capteurs décentralisés" pour tenter de suivre ce qui se passe sur le net, explique le consultant en communication.
    Selon une étude de l'Ifop publiée la semaine dernière, 46% des internautes ont au moins une activité politique sur le web. En revanche, seuls 10% lisent régulièrement des blogs politiques.
    En moins d'un an, le réseau a vécu une nouvelle révolution avec l'apparition des sites de vidéo comme Dailymotion, sur lequel des extraits de pré-campagne se sont retrouvés affichés, notamment les propos de Ségolène Royal sur le temps de travail des enseignants.
    Dans les cinq mois qui viennent, les "gros coups" de la net-campagne se joueront en vidéo, pronostique Guilhem Fouetillou, selon qui "plusieurs" vidéos ont été "mises en réserve" dans tous les camps dans l'attente de la vraie campagne.
    Dans sa typologie des e-militants, le PS a même créé une catégorie spécialement chargée de fouiller les entrailles du net, les "traceurs", dépêchés sur les sites des chaînes de télévision, de podcasts vidéo ou de l'Ina. Une sorte de veille numérique démultipliée.
    "Tout seul, je ne peux rien devant la nasse que représente internet", constate Vincent Feltesse. "Si mille personnes, connectées via le PS, me disent qu'elles ont du temps, ça devient jouable".

    Source Boursier.com, information relayée par

    Henri Thoa
    Rien n'est pire que de passer dans la vie et de rester inaperçu

    Henri Thoa

  • #2
    Dans les cinq mois qui viennent, les "gros coups" de la net-campagne se joueront en vidéo, pronostique Guilhem Fouetillou, selon qui "plusieurs" vidéos ont été "mises en réserve" dans tous les camps dans l'attente de la vraie campagne.
    C'est de la politique au rabais. A défaut d'idées et de propositions fortes, on se lance "les gros coups" bas.
    Dans sa typologie des e-militants, le PS a même créé une catégorie spécialement chargée de fouiller les entrailles du net, les "traceurs"
    Le PS invente les e-fouilleurs-de-poubelles. (pour rester polis)

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    • #3
      Face aux amateurs du PS je recois les courriel de l'UMP et de la jeunesse UMP lol franchement je me demande combien l'UMP a de budget parce que c'est pas mal foutu et surtout ils en prod a mort :x
      L'UMP n'est pas en reste dans la cyber guerre ^^
      Moi je trouve ca amusant lol surtt les gens qui parlent politique alors qu'ils connaissent meme pas le nom de leurs ministres lol

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