Le Maroc et l'Afrique du Sud avaient, au départ, des positions divergentes qui ont menacé, à un certain moment du Sommet Africités, l'unité des Citées et gouvernements locaux unis d'Afrique (CGLUA).
Grâce au dialogue, officiel et officieux, les points de vue ont été rapprochés, ce qui a permis l'adoption de quatre résolutions qui préservent à l'organisation son unité et sa force.
Le jeudi 3 décembre a été le dernier jour des travaux de le septième Sommet des Africités tenu à Johannesburg, événement qui représente le congrès des Citées et gouvernements locaux unis d'Afrique (CGLUA) qui se tient tous les trois ans.
Cette session a été déterminante pour l'unité de l'organisation.
En effet, les travaux denses des sessions thématiques (plus de 86), en plus des allocutions des séances plénières, n'ont pas pu cacher les tractations politiques qui se déroulaient dans les coulisses depuis les premières heures des travaux. Or les comportements, mais aussi les manœuvres des uns et des autres, ont conduit parfois à un blocage des discussions, qu'elles soient officielles ou officieuses.
Ce qui a, à un certain moment, mis l'unité de l'organisation en péril. Heureusement, la sagesse des principaux acteurs a été salvatrice et à conduit à une entente qui a satisfait tout le monde, tout en préservant, et même en renforçant davantage, la force et l'unité de CGLU-Afrique.
En des termes plus clairs, une division avait menacé l'organisation s'agissant de l'élection du nouveau président de cette entité panafricaine des gouvernements locaux.
La problématique qui s'est posée était de savoir si le président sortant Khalifa Ababacar Sall, maire de Dakar, devait continuer à la tête de l'organisation ou si le principe de l'alternance, si chère à CGLU (Afrique et internationale), devait prévaloir pour justement ouvrir la voie au candidat sud-africain, le maire de Johannesburg, Parks Tau.
Cette situation a opposé deux blocs.
Le premier mené par le Maroc et ses amis, notamment le Sénégal, qui défend la continuité de la présidence du maire de Dakar, étant donné le bon travail qu'il a accompli au cours de son premier mandat.
Le Maroc s'est imposé comme le porte-parole de la région du Nord de l'Afrique, ayant une procuration écrite de la part des représentants de l’Égypte (préoccupés par le processus électoral) et ceux de la Tunisie (qui ont eu un empêchement).
Quant aux Algériens, ils ne se sont pas manifestés lors de ce sommet.
Le deuxième front est celui mené par l'Afrique du Sud et ses amis.
De la sorte, les tractations n'ont pas diminué de leur cadence dans les couloirs du Sommet depuis le début, nous apprend Fouad El Omari, président de l'Association marocaine des présidents des conseils communaux (AMPCC) au Maroc, qui est parmi les représentants du Royaume ainsi que de la région de l'Afrique du Nord dans les instances dirigeantes de CGLU-Afrique.
Cependant, ces pourparlers se sont parfois bloqués en raison de la fermeté des positions des uns et des autres.
L'Afrique du Sud a fait des mains et des pieds pour que son candidat accède à la présidence.
Le Maroc et le Sénégal et les pays qui ont les mêmes positions mettaient en avant l'unité et la poursuite des réalisations de l'organisation.
Il faut le dire aussi, le Maroc tenait à maintenir le siège de CGLU-Afrique à Rabat.
Selon nous informations, en dehors du cadre du Sommet, des pourparlers de nature diplomatique réunissant des entités diplomatiques marocaines et sud-africaines ont poussé vers une solution qui arrangeait tout le monde.
En effet, les sessions et les réunions politiques des maires, des autorités locales se sont soldées par un dialogue politique qui a mis les intérêts et l'unité de l'organisation en tête des priorités.
Résultat : les participants au sommet sont parvenus, grâce au dialogue, qui est de nature politique, mais aussi juridique, à des résolutions qui assurent le succès de ce congrès panafricain.
Ils se sont mis d'accord sur quatre principaux points.
Il s'agit, tout d'abord, de permettre au maire de Dakar, Khalifa Sall, de rempiler pour un deuxième mandat à la tête de l'organisation.
Ce qui devrait lui permettre de poursuivre les chantiers qu'il a démarré et qui ont déjà permis à CGLUA d'avoir une notoriété et un rayonnement au-delà du continent africain.
Ce deuxième mandat devrait donc lui permettre de poursuivre la mise en exécution de sa feuille de route.
En même temps, cela ne devrait pas altérer le principe d'alternance à la présidence entre les cinq régions représentées au sein des instances de CGLUA (Afrique du Nord, Afrique de l'Ouest, Afrique de l'Est, l’Afrique Centrale et l’Afrique Australe).
Le deuxième point vient pour répondre aux attentes des Sud-Africains.
Il a été convenu de soutenir la candidature du maire de Johannesburg à la présidence de CGLU internationale, dont le sommet est prévu en 2016.
Selon le principe de l'alternance, le candidat africain aura beaucoup de chance face à celui de la Russie. Le Maroc comme le Sénégal ainsi que d'autres pays membres de l'assemblée se sont engagés, éthiquement et politiquement, à le soutenir.
La troisième résolution adoptée suite à ce dialogue cherche à améliorer les mécanismes de gouvernance de l'organisation panafricaine des élus locaux. Les participants se sont mis d'accord pour garantir plus de transparence dans sa gestion.
La quatrième résolution est allée dans le sens de l'introduction d'une nouvelle structure au sein de CGLUA, celle de secrétaire général adjoint.
Titre qui devra également revenir aux Sud-Africains et dont le titulaire aura donc à venir s'installer à Rabat où se trouve le siège.
Dans ce sens, le changement du siège de l'organisation qui avait été soulevé par le passé n'est plus à l'ordre du jour.
Selon Fouad El Omari, «CGLUA est ainsi sortie gagnante de ce sommet puisqu'elle est soudée plus que jamais et ses membres parlent, désormais, le même langage.
Ce qui est une bonne chose, étant donné que l'Afrique a besoin de son unité pour s'engager dans l'avenir de manière collective et avec plus de solidarité.
Les blocages qui ont émergé au cours de ce somment font donc partie du passé», a-t-il dit.
Le matin
Grâce au dialogue, officiel et officieux, les points de vue ont été rapprochés, ce qui a permis l'adoption de quatre résolutions qui préservent à l'organisation son unité et sa force.
Le jeudi 3 décembre a été le dernier jour des travaux de le septième Sommet des Africités tenu à Johannesburg, événement qui représente le congrès des Citées et gouvernements locaux unis d'Afrique (CGLUA) qui se tient tous les trois ans.
Cette session a été déterminante pour l'unité de l'organisation.
En effet, les travaux denses des sessions thématiques (plus de 86), en plus des allocutions des séances plénières, n'ont pas pu cacher les tractations politiques qui se déroulaient dans les coulisses depuis les premières heures des travaux. Or les comportements, mais aussi les manœuvres des uns et des autres, ont conduit parfois à un blocage des discussions, qu'elles soient officielles ou officieuses.
Ce qui a, à un certain moment, mis l'unité de l'organisation en péril. Heureusement, la sagesse des principaux acteurs a été salvatrice et à conduit à une entente qui a satisfait tout le monde, tout en préservant, et même en renforçant davantage, la force et l'unité de CGLU-Afrique.
En des termes plus clairs, une division avait menacé l'organisation s'agissant de l'élection du nouveau président de cette entité panafricaine des gouvernements locaux.
La problématique qui s'est posée était de savoir si le président sortant Khalifa Ababacar Sall, maire de Dakar, devait continuer à la tête de l'organisation ou si le principe de l'alternance, si chère à CGLU (Afrique et internationale), devait prévaloir pour justement ouvrir la voie au candidat sud-africain, le maire de Johannesburg, Parks Tau.
Cette situation a opposé deux blocs.
Le premier mené par le Maroc et ses amis, notamment le Sénégal, qui défend la continuité de la présidence du maire de Dakar, étant donné le bon travail qu'il a accompli au cours de son premier mandat.
Le Maroc s'est imposé comme le porte-parole de la région du Nord de l'Afrique, ayant une procuration écrite de la part des représentants de l’Égypte (préoccupés par le processus électoral) et ceux de la Tunisie (qui ont eu un empêchement).
Quant aux Algériens, ils ne se sont pas manifestés lors de ce sommet.
Le deuxième front est celui mené par l'Afrique du Sud et ses amis.
De la sorte, les tractations n'ont pas diminué de leur cadence dans les couloirs du Sommet depuis le début, nous apprend Fouad El Omari, président de l'Association marocaine des présidents des conseils communaux (AMPCC) au Maroc, qui est parmi les représentants du Royaume ainsi que de la région de l'Afrique du Nord dans les instances dirigeantes de CGLU-Afrique.
Cependant, ces pourparlers se sont parfois bloqués en raison de la fermeté des positions des uns et des autres.
L'Afrique du Sud a fait des mains et des pieds pour que son candidat accède à la présidence.
Le Maroc et le Sénégal et les pays qui ont les mêmes positions mettaient en avant l'unité et la poursuite des réalisations de l'organisation.
Il faut le dire aussi, le Maroc tenait à maintenir le siège de CGLU-Afrique à Rabat.
Selon nous informations, en dehors du cadre du Sommet, des pourparlers de nature diplomatique réunissant des entités diplomatiques marocaines et sud-africaines ont poussé vers une solution qui arrangeait tout le monde.
En effet, les sessions et les réunions politiques des maires, des autorités locales se sont soldées par un dialogue politique qui a mis les intérêts et l'unité de l'organisation en tête des priorités.
Résultat : les participants au sommet sont parvenus, grâce au dialogue, qui est de nature politique, mais aussi juridique, à des résolutions qui assurent le succès de ce congrès panafricain.
Ils se sont mis d'accord sur quatre principaux points.
Il s'agit, tout d'abord, de permettre au maire de Dakar, Khalifa Sall, de rempiler pour un deuxième mandat à la tête de l'organisation.
Ce qui devrait lui permettre de poursuivre les chantiers qu'il a démarré et qui ont déjà permis à CGLUA d'avoir une notoriété et un rayonnement au-delà du continent africain.
Ce deuxième mandat devrait donc lui permettre de poursuivre la mise en exécution de sa feuille de route.
En même temps, cela ne devrait pas altérer le principe d'alternance à la présidence entre les cinq régions représentées au sein des instances de CGLUA (Afrique du Nord, Afrique de l'Ouest, Afrique de l'Est, l’Afrique Centrale et l’Afrique Australe).
Le deuxième point vient pour répondre aux attentes des Sud-Africains.
Il a été convenu de soutenir la candidature du maire de Johannesburg à la présidence de CGLU internationale, dont le sommet est prévu en 2016.
Selon le principe de l'alternance, le candidat africain aura beaucoup de chance face à celui de la Russie. Le Maroc comme le Sénégal ainsi que d'autres pays membres de l'assemblée se sont engagés, éthiquement et politiquement, à le soutenir.
La troisième résolution adoptée suite à ce dialogue cherche à améliorer les mécanismes de gouvernance de l'organisation panafricaine des élus locaux. Les participants se sont mis d'accord pour garantir plus de transparence dans sa gestion.
La quatrième résolution est allée dans le sens de l'introduction d'une nouvelle structure au sein de CGLUA, celle de secrétaire général adjoint.
Titre qui devra également revenir aux Sud-Africains et dont le titulaire aura donc à venir s'installer à Rabat où se trouve le siège.
Dans ce sens, le changement du siège de l'organisation qui avait été soulevé par le passé n'est plus à l'ordre du jour.
Selon Fouad El Omari, «CGLUA est ainsi sortie gagnante de ce sommet puisqu'elle est soudée plus que jamais et ses membres parlent, désormais, le même langage.
Ce qui est une bonne chose, étant donné que l'Afrique a besoin de son unité pour s'engager dans l'avenir de manière collective et avec plus de solidarité.
Les blocages qui ont émergé au cours de ce somment font donc partie du passé», a-t-il dit.
Le matin
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