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A quoi allaient servir les armes de guerre introduites de Libye et saisies en plein cœur d'Alger ?

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  • A quoi allaient servir les armes de guerre introduites de Libye et saisies en plein cœur d'Alger ?

    ARTICLE | 10. DÉCEMBRE 2015 - 8:41

    Dix-neuf armes de poing ont été récupérées par les unités du groupement régional d'Alger de la Gendarmerie nationale, dont des pistolets-mitrailleurs de type Magnum et Scorpion. La saisie de ce type d’armement de guerre dans la conjoncture actuelle suscite des interrogations et des inquiétudes. Surtout lorsqu’on sait que cette arme de défense redoutable qu’est le Scorpion, de fabrication tchèque, était très utilisée notamment par l’armée libyenne, aujourd’hui dissoute, et dont les stocks d’équipements et d’armement ont été récupérés par les différentes milices armées qui se sont emparées du pouvoir après l’assassinat de Mouammar Kadhafi, en 2012. Le chef d'état-major du groupement d'Alger de la Gendarmerie nationale a fait une précision de taille, en révélant que ces armes provenaient de Turquie et étaient introduites en Algérie par les frontières libyenne et tunisienne. Cela prouverait qu’il y a un réseau d’acheminent d’armes de Libye destinées soit directement aux maquis terroristes algériens, soit à des réseaux de soutien. D’ailleurs, le démantèlement d’un réseau international de trafic d’armes à feu au centre et à l’est du pays impliquant plusieurs personnes, et ayant permis la récupération de ce lot d’armes, dénote la gravité de la situation. Une information à lier à la découverte de plusieurs caches d’armes et de munitions, ces derniers jours, par les détachements de l’ANP lors des opérations de ratissage. La dernière a eu lieu à Tin Zaouatine, près de la frontière algéro-malienne, où une quantité importante d’armes de guerre, dont des fusils-mitrailleurs, des pistolets-mitrailleurs, en plus de munitions de différents calibres a été retrouvée. Ces prises justifient largement les appels à la vigilance lancés par les services de sécurité tout au long de ces dernières semaines, en insistant sur l’impérieuse urgence de renforcer notamment la surveillance des frontières. La vague d’attentats ayant secoué depuis quelques mois certaines capitales arabes et européennes, et revendiqués par les deux organisations terroristes transfrontalières, Daech et Al-Qaïda, a davantage contraint les différents corps de sécurité et les services du renseignement à se tenir en état d’alerte permanente pour parer à tout péril pouvant venir des frontières est ou sud, où des groupuscules armés opèrent épisodiquement des incursions, comme à Tamanrasset en mars 2012 et à Tiguentourine, en janvier 2013.
    R. Mahmoudi

    ap
    "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
    Johann Wolfgang von Goethe

  • #2
    j'imagine que si ces armes sont arrivées à alger, ça devrait etre pareil pour le maroc, tunisie, egypte et tous les autres
    "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
    Johann Wolfgang von Goethe

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    • #3
      Aujourd'hui on sait que des gens acheminent des armes chez nous via l'étranger , cependant , ce qui reste à découvrir par nos agents de renseignement et par l'ANP c'est de trouver quels sont les pays qui soutiennent ces gens à faire rentrer les armes de guerre chez nous en Algérie que ce soit au centre , à l'est ou au sud du pays.
      Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
      (Paul Eluard)

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      • #4
        c'est de trouver quels sont les pays qui soutiennent ces gens à faire rentrer les armes de guerre chez nous en Algérie
        Bien visé l'ami ?

        D'autant que ces armes sont de fabrication US et les numeros de series sont bien repertoriés et gardés aux archives avec le nom du client !!!

        Donc notre cher Kerry , d'autant qu'il ne se lasse pas de rappeler que l'Algerie et un important partenaire dans la lutte contre le terrorisme , ne peut nous cacher le nom de ce client ?

        Même si nous avons de fortes presomptions que le client ne peut etre qu'un pseudo ami qui vient , de temps en temps , avec son emcombrante Abaya , demander un coup de pouce pour ci ou ça !!??
        une pensée n’existe vraiment que si elle est comprise.

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        • #5
          J'ajoute ceci, il faut que l'état rapatrie dans les meilleurs délais tous les réfugiés subsahariens , syriens etc...qui sont en Algérie car les terroristes qui sont entrain de faire rentrer des armes de guerre en Algérie peuvent très bien utiliser ces réfugiés contre nous en les armant par ces même armes.
          Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
          (Paul Eluard)

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          • #6
            Des armes d’assaut saisis en plein centre d’Alger. C’est la prouesse de plus à inscrire dans les missions de la Gendarmerie nationale en termes de lutte contre les réseaux de crimes organisés. Le coup de filet est d’une importance capitale dans la mesure où les gendarmes du groupement territorial d’Alger sont aussi parvenus, à travers la récupération de ce lot d’armes, à mettre en échec des desseins criminels aux conséquences néfastes, voire même dangereuses sur la sécurité du citoyen et la stabilité du pays.

            Dans une conférence de presse, tenue, hier, au siège du groupement, le lieutenant colonel Zeroual Mokhtar, chef d’état-major de cette institution tiendra à préciser d’entrée que les 16 armes saisies n’étaient pas destinées «à des projets d’attentats», mais à la vente via des circuits informels. «Les prix de gros de ces armes est de 17 millions de centimes quant aux prix unitaire celui-ci avoisine les 50 millions», dira-t-il. Autre information ne manquant pas d’importance le caractère transfrontalier du réseau démantelé.

            De fabrication américaine, les armes en question de marques Cobalt, Scorpion et Magnum sont acheminées à partir de la Turquie, traversant les territoires libyen et tunisien avant de faire leur entrée clandestinement en Algérie à partir de l’une des wilayas frontalières de l’Est que le lieutenant colonel Zeroual Mokhtar s’est abstenu de citer nommément. La raison ? L’enquête judiciaire engagée à ce propos n’est pas encore achevée, l’obligation de réserve est de mise pour venir à bout des tenants et aboutissants de cette affaire, explique le conférencier.

            Le chef d’état-major du groupement d’Alger de la gendarmerie s’est montré très prolixe en revanche dans sa façon de détailler les différentes étapes des investigations ayant permis d’aboutir à la saisie des 16 armes à feu et mettre hors d’état de nuire un réseau spécialisé dans le trafic dans ce domaine. Selon le lieutenant colonel Mokhtar Zeroual, «tout a commencé sur la base de renseignements émis par des citoyens d’Alger à travers le dispositif 10-55. L’exploitation de ces renseignements a duré un mois avant que nos différentes unités d’intervention n’entrent en action.

            Et c’est ainsi qu’un premier membre du réseau a été arrêté au boulevard Krim-Belkacem (ex-Télemly) d’Alger en possession de 3 armes à feu qu’il détenait illégalement ». Cette première arrestation a provoqué la chute de tout le réseau qui s’est par la suite effondré comme un château de cartes, fera comprendre le conférencier.

            Trois complices en fuite activement recherchés

            Auditionné, le premier mis en cause aurait sans doute dénoncé ses complices. Ces derniers se sont avérés originaires de l’une des wilayas frontalières de l’Est, ce qui a rendu nécessaire le recours à la procédure d’extension de compétence. C’est dans cette même wilaya tenue donc au secret pour les besoins de la poursuite de l’enquête que les services de la gendarmerie ont arrêté un deuxième élément du réseau et saisi 13 armes à feu. La suite de l’enquête comprend notamment l’objectif de neutraliser trois membres du même réseau qui sont en fuite et font l’objet d’intenses recherches. Lors de la conférence de presse qu’il a animée, hier, le chef d’état-major du groupement d’Alger de la gendarmerie a fait part, par ailleurs du démantèlement d’un autre réseau criminel spécialisé quant à lui dans le trafic de drogue. Là aussi c’est grâce à un renseignement parvenu à la brigade de Sidi Menif de Zéralda, que les mêmes services ont pu procéder à l’arrestation de 7 narcotrafiquants et la récupération d’une quantité de 2 kg de kif traité. Dans la même circonscription, les éléments de la gendarmerie ont aussi saisi une quantité de 200 grs de cocaïne auprès de deux individus qui ont été aussitôt arrêtés.

            La lutte contre le trafic de drogue menée dans la capitale par cette institution de corps d’armés s’est également traduite par la saisie 4 kg de kif et de 1.000 comprimés psychotropes récupérés au courant de cette semaine dans la localité de Chéraga. A Douéra, les gendarmes de la compagnie locale sont parvenus à mettre hors de nuire une bande de faussaires composée de 5 individus dont 2 femmes.

            Karim Aoudia
            Elmoujahid
            "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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