Revue de presse
IRAK - Les Britanniques aussi ont leur scandale Abou Ghraib
Les mauvais traitements infligés par des soldats britanniques à des détenus civils irakiens font la une de la presse londonienne, qui n’hésite pas à étaler en première page les photos témoignant de ces abus.
"Choquantes et épouvantables", s’indigne The Independent pour commenter les photos de soldats britanniques torturant et humiliant sexuellement des civils irakiens. "La publication de ces documents rappelle la controverse suscitée par les abus commis par des soldats américains à l’encontre de prisonniers irakiens à la prison d’Abou Ghraib", poursuit le quotidien britannique. Trois soldats, membres du régiment royal des fusiliers, sont impliqués dans cette affaire. Ils sont accusés d’avoir, en mai 2003, agressé des détenus civils irakiens et de les avoir forcés à simuler des actes sexuels, dans un hangar à Bassorah (sud de l’Irak), région où se trouve l’essentiel des forces britanniques en Irak. "Au total, ils doivent répondre de neuf chefs d’accusation", précise le journal.
The Guardian reprend les mêmes termes –" choquantes et épouvantables "– pour commenter les photos qui "ont été montrées hier, mardi 18 janvier, à la cour martiale britannique qui siège à Osnabrück (nord de l’Allemagne), où le procès des trois soldats incriminés a lieu". Le caporal-chef Darren Larkin, 30 ans, a plaidé coupable pour certaines accusations et a reconnu avoir infligé de mauvais traitements, mais il a nié avoir eu "une conduite indécente", poursuit le quotidien. Le deuxième caporal-chef impliqué, Mark Cooley, 25 ans, et le caporal Daniel Kenyon, 33 ans, ont quant à eux rejeté les accusations retenues contre eux.
Lors de cette première audience, vingt-deux photographies prises par cinq soldats ont été mises à la disposition des médias, rapporte The Guardian. "Cette affaire a été révélée quand un autre membre du régiment royal des fusiliers – et l’un des auteurs des photographies –, Gary Bartlam, 20 ans, a déposé sa pellicule dans un magasin situé dans sa ville d’origine, Tamworth. La police a été alertée et le soldat arrêté le 28 mai 2003. Bartlam a été récemment jugé par une autre cour martiale. Mais le juge Michael Hunter, qui fait également partie de la cour qui juge actuellement les trois autres soldats, avait interdit la publication des débats et du jugement", indique le quotidien.
Suite :
IRAK - Les Britanniques aussi ont leur scandale Abou Ghraib
Les mauvais traitements infligés par des soldats britanniques à des détenus civils irakiens font la une de la presse londonienne, qui n’hésite pas à étaler en première page les photos témoignant de ces abus.
"Choquantes et épouvantables", s’indigne The Independent pour commenter les photos de soldats britanniques torturant et humiliant sexuellement des civils irakiens. "La publication de ces documents rappelle la controverse suscitée par les abus commis par des soldats américains à l’encontre de prisonniers irakiens à la prison d’Abou Ghraib", poursuit le quotidien britannique. Trois soldats, membres du régiment royal des fusiliers, sont impliqués dans cette affaire. Ils sont accusés d’avoir, en mai 2003, agressé des détenus civils irakiens et de les avoir forcés à simuler des actes sexuels, dans un hangar à Bassorah (sud de l’Irak), région où se trouve l’essentiel des forces britanniques en Irak. "Au total, ils doivent répondre de neuf chefs d’accusation", précise le journal.
The Guardian reprend les mêmes termes –" choquantes et épouvantables "– pour commenter les photos qui "ont été montrées hier, mardi 18 janvier, à la cour martiale britannique qui siège à Osnabrück (nord de l’Allemagne), où le procès des trois soldats incriminés a lieu". Le caporal-chef Darren Larkin, 30 ans, a plaidé coupable pour certaines accusations et a reconnu avoir infligé de mauvais traitements, mais il a nié avoir eu "une conduite indécente", poursuit le quotidien. Le deuxième caporal-chef impliqué, Mark Cooley, 25 ans, et le caporal Daniel Kenyon, 33 ans, ont quant à eux rejeté les accusations retenues contre eux.
Lors de cette première audience, vingt-deux photographies prises par cinq soldats ont été mises à la disposition des médias, rapporte The Guardian. "Cette affaire a été révélée quand un autre membre du régiment royal des fusiliers – et l’un des auteurs des photographies –, Gary Bartlam, 20 ans, a déposé sa pellicule dans un magasin situé dans sa ville d’origine, Tamworth. La police a été alertée et le soldat arrêté le 28 mai 2003. Bartlam a été récemment jugé par une autre cour martiale. Mais le juge Michael Hunter, qui fait également partie de la cour qui juge actuellement les trois autres soldats, avait interdit la publication des débats et du jugement", indique le quotidien.
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