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La drogue pour financer le Maroc

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  • La drogue pour financer le Maroc

    Un rapport du département d’Etat américain met en exergue le fait que 80% du haschisch consommé en Europe provient du Royaume chérifien.

    En septembre 2005, les gardes-côtes de la façade maritime ouest ont sauvé d’une mort certaine 42 immigrants clandestins de différentes nationalités africaines, dont la grande majorité était des ressortissants marocains. Le moteur du boat people, dans lequel ils s’étaient entassés, s’est subitement arrêté en pleine mer. Ils étaient à la dérive depuis plus d’une semaine et le courant marin a poussé leur embarcation vers les côtes oranaises, au large de la petite station balnéaire de Cap Falcon, où ils ont été repérés par les gardes-côtes de la marine nationale. 40 autres de leurs compagnons d’infortune, qui avaient pris place dans une autre embarcation, ont péri en mer dans des conditions les plus tragiques. L’embarcation a chaviré sous l’effet des vagues d’une mer déchaînée. Parmi les rescapés du premier boat people, un Marocain nous a confié : « un personnage connu sous le sobriquet de Hadj Hoceïma se trouve à la tête d’un grand réseau spécialisé dans l’immigration clandestine. Cet individu, qui brasse des sommes d’argent considérables, emploie une multitude de passeurs et autant de rabatteurs pour faire marcher son trafic. Hadj Hoceïma (du nom d’une province côtière au Maroc) est notoirement connu par les services de sécurité du Royaume chérifien. Il est également à la tête d’un vaste réseau de trafic de drogue. Ses convoyeurs acheminent d’énormes quantités de drogue vers le Vieux Continent via l’Algérie. » Ces révélations fracassantes traduisent clairement l’ampleur du phénomène du trafic de stupéfiants et les services opérés régulièrement dans les contrées limitrophes avec la frontière algéro-marocaine.

    Notons, dans ce contexte, que, selon les résultats d’une récente enquête, le Maroc, avec une production annuelle qui dépasse les 1500 tonnes, est le premier producteur mondial de haschisch. Le marché du haschisch brasse chaque année des milliards de dollars. L’enquête fait état que la grande partie des réserves en devises du Royaume chérifien provient de la drogue.

    Les 74.000 hectares consacrés à la culture du cannabis, disséminés à travers le Nord-est marocain, dépasse déjà la région du Rif, pour placer le Maroc en tête des pays producteurs de haschisch. Un rapport du département d’Etat américain met en exergue que 80% du haschisch consommé en Europe provient du Royaume chérifien et que la plus grande partie de la drogue parvient en Europe par voie maritime, à bord de « pateras », barques rapides et des chalutiers espagnols qui transportent jusqu’à une vingtaine quintaux de drogue, voire plus, en profitant de l’intense trafic maritime du détroit de Gibraltar. C’est le cas des 14 quintaux de drogue saisis dans des embarcations rapides sur les côtes de la ville de Béni Saf (wilaya d’Aïn Témouchent) en fin de semaine, par la marine nationale. Selon des recoupements d’informations, la drogue devait transiter par l’Espagne pour être fourguée sur le Vieux Continent.

    Un imprévu a obligé les contrebandiers à mettre le cap sur les côtes algériennes pour abandonner la marchandise prohibée. Celle-ci proviendrait, selon nos sources, de la région du Rif du Maroc où l’essentiel de la culture du haschisch est concentré. A ce propos, notre interlocuteur a révélé que « c’est une manière pour ces habitants de sortir de la misère et c’est pour cela que l’on cultive dans le Rif de plus en plus de superficies ». Les saisies de quantités considérables de drogue opérées à Oran et ses villes limitrophes longeant la bande frontalière algéro-marocaine, ces dernières années, démontrent l’ampleur du phénomène qui gangrène la population, jeune, notamment.

    Les contrebandiers ont mis à profit la décennie noire pour acheminer d’énormes quantités de stupéfiants en « flirtant » avec les groupes terroristes. C’est le cas du baron de la drogue, Zendjabil Ahmed, qui avait inondé le pays de drogue au cours de ladite période. En se livrant aux éléments des services de sécurité de la ville de Blida, il a demandé à bénéficier de la loi portant sur la Charte pour la paix et la réconciliation nationale en sa qualité de financier du terrorisme. Zendjabil était à la tête du plus grand réseau de trafic de drogue en Algérie et dont les ramifications s’étendaient outre-mer. Il avait, en effet, financé, durant la décennie noire, des groupes de terroristes qui activaient cycliquement entre la région de Chlef (sa contrée natale), celle de Sidi Bel Abbès et Tissemsilt.

  • #2
    on est plus en 2005 mais bientot en 2007, je crois que tu dois faire une mise a jour

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    • #3
      == MODERATION ==

      Pollution de topic. La récidive ne sera pas tolérée.

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      • #4
        et alors on produit presque 60 millions d'hecto litre de vins en france .je ne vais pas t'énuméré tous le bien que fait ce produit ç pas le débat par conre tous le monde s'acorde a dire que ç un métier respectable et tous le toutimes .mais on y regardant bien quel est la différence entre les viticulteur françaie et les planteur de canabis marocain.... ????
        tu tombe je tombe car mane e mane
        après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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        • #5
          et alors on produit presque 60 millions d'hecto litre de vins en france .je ne vais pas t'énuméré tous le bien que fait ce produit ç pas le débat par conre tous le monde s'acorde a dire que ç un métier respectable et tous le toutimes .mais on y regardant bien quel est la différence entre les viticulteur françaie et les planteur de canabis marocain.... ????
          Pour moi aucune si ce n'est que le canabis est une drogue douce alors que l'alcool est une drogue dure ^^

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          • #6
            le maroc demande l adhesion a l Europe ,...ca ouvre de large perspectives?...le projet de tunnel sous le détroit de gibraltar n est pas si anodin que cela ...surtout quand le financement est Européen

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            • #7
              d'après la presse algériènne, 70 % de la prduction transite par l'algérie, ce qui voudrait dire qu'une somme importante des gains vont dans les poches des intermèdiaires algériens. Si on prends comme chiffre d'affaire de base 10 Milliardrs de $, les producteurs marocains de kif vivront toujours dans la misère , les gros bonnets marocains tombent l'un après l'autre avec l'utilisations de scanners au niveaus des ports et le travail de plus en plus important des forces de l'ordre . résultat plus de tonnages qui transiteraient par l'algérie avec des frontières passsoires.

              conclusion le Kif profite et profitera beaucoup plus à l'algérie que le maroc.

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              • #8
                Ce n'est surement pas le kif qui finance le Maroc pas plus que l'Algérie, il permet à certains de s'enrichir rapidement tout en sachant les risques que cela comporte. Les USA avaient essayé en Afghanistan de convaincre les paysans de cultiver autre chose que l'opium ou le kif, ils ont tenté puis ont tous recommencé car cela ne leur permettait pas de vivre. Le kif est une herbe qui pousse très facilement et qui ne nécessite que très peu d'entretien et très peu d'eau. Si il n'y avait pas de demandes il n'y aurait pas d'offres comme dans tous commerces. Le kif est cultivé au Maroc mais aussi en Algérie mais c'est lorsqu'elle arrive en Europe qu'elle atteint une grande valeur donc ceux sont qui en tirent profit en Europe les coupables et ils ne sont pas maghrébins....Comme le disait un forumeur le kif est une drogue douce qui endort les gens alors que l'alcool, qui est en vente libre, est une drogue dure qui énerve ceux qui en consomment. l'alcool est responsable de beaucoup de tragédies pas le kif.
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • #9
                  d ou legalized
                  The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                  • #10
                    domage que sur ce point le maroc n'est pas encore essayé de trouver une solution equitable et surtout inteligente puisque une légalisation en forme d'autorisation délivré et quotas de production sur des quantités petites pour chaque producteurs pérmetrer de mieux controlé les benefices et les quantités cultivés sachant qu'aujourd'hui se sont pas les agriculteurs ni les les passeurs qui gangne le + d'argent mes ce sont les gros trafiquants qui construisent des palais hotels et vivent comme des prince dans le sud de l'espagne .
                    si les (pays bas) aurais attendu la benediction de la communauté international pour franchire la cap de la legalisation controlé et repondre a une demande spécifique de ca population elle serait encore entrain de reflaichire le maroc est aussi dans une situation specifique qui necessite non pas un double discourt et une double politique mais d'un courage . aujourd'hui de + en + de jeune consomme le hachich en europe ,banalisé meme dans la plus part des grand pays europeéns. la peur est de basculer vers les vraies drogue dangereuses et destructrises ( hero,koka,bola hmra)

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                    • #11
                      arretons de chercher des poux

                      au maroc
                      nous les algeriens ;de notre pied d estale;on continu a donner des lecons a des pays beaucoup moins pourvus en petrodollars et qui ont le merite du dynamisme et de trouver des solutions au develloppement de leur economie
                      monter en epingle le hachich et ne pas prendre pour exemple les effort pour se battre dans une economie de marché ;qui laissera en plan les economies archaiques basee sur les passe droits comme celle de l algerie
                      casablanca en 2009 ;deviendra et je lespere une alternative seRieuse au delocalisation
                      (offshore informatique)pour les gandes societe europeenne;qui investiSsent en inde ou ailleurs jusqu alors

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                      • #12
                        La meilleure solution , dejà relatée par des spécialistes dans la presse marocaine , serait de créer un 'Institut National de Recherche du Kif' pour pousser la recherche et extraire toutes les molécules bénéfiques pour les êtres vivants et déposer les brevets ladessus, et en second les matières tels le papier , le lin etc . comme résultat il y aurait des entrée d'argent conséquentes,légales et bénéfiques pour le pays et les pauvres agriculteurs.

                        Remarque : le kif pousse avec facilité un peu partout au maroc.

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                        • #13
                          Upup

                          Je te rassure en Algérie aussi
                          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                          • #14
                            Le kif aurait aussi des vertus medicinales ( anesthesie,anti douleurs etc ...).

                            Un creneau à exploiter par les autorités pour une rentrer de devises

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                            • #15
                              tout à fait d'accord avec toi mais les gens ne voient que le mauvais coté du kif

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