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Les démocrates se bousculent pour la Maison-Blanche

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  • Les démocrates se bousculent pour la Maison-Blanche

    Beaucoup de nouveaux sur la scene politique americaine, à noter la présence d'un jeune pretendant Barack Obama 45 ans, fin rhetoriste qui s'est positionné contre la guerre en Irak.
    Mais des poids lourds sont la pour lui barer le passage comme hilarry clinton, quel sera le futur des USA, et donc le futur du monde apres 2008.
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    Déjà trois candidatures ont été déclarées pour l'élection présidentielle américaine de 2008 et trois autres sont attendues, dont celle d'Hillary Clinton, dans ce qui est aussi une course à l'argent.

    LES PREMIÈRES primaires n'auront lieu que dans un peu plus d'un an, mais la course à la Maison-Blanche est déjà lancée et n'a sans doute jamais commencé si tôt. À titre de comparaison, Bill Clinton, lui, ne s'était jeté dans le bain que quatre mois avant les primaires de 1992. Si aucune candidature n'a encore été officiellement annoncée dans le camp républicain, où le sénateur John McCain et l'ancien maire de New York, Rudolph Giuliani, en sont au stade des « comités exploratoires », trois démocrates ont pris leurs rivaux de vitesse pour l'investiture de leur parti qui ne se gagne pas sans beaucoup d'argent : les déclarations de candidatures donnent aussi le signal des appels de fonds.

    John Edwards, qui n'a pas encore épongé toutes les dettes de sa campagne de 2004, est reparti à l'assaut dès la défaite du ticket qu'il partageait avec John Kerry face à George W. Bush. Son annonce de jeudi n'était donc pas une surprise. Elle faisait suite à deux autres candidatures déclarées : celle de Tom Vilsack, qui quitte son poste de gouverneur de l'Iowa, et celle du député de l'Ohio Dennis Kucinich.

    Ni l'un ni l'autre n'ont de grandes chances : le premier ne peut espérer un bon score que dans son État où se joue l'une des deux premières primaires déterminantes (avec le New Hampshire) et le second, habitué des campagnes présidentielles, est jugé beaucoup trop à gauche, même si son message contre la guerre en Irak est entendu désormais.

    Pour John Edwards, qui doit plus sa stature nationale à ses ambitions présidentielles qu'à son unique mandat de sénateur de la Caroline du Nord (six ans), il s'agissait aussi de se faire une place dans un paysage médiatique où le baromètre de popularité détermine le remplissage des caisses.

    Or, ce paysage, jusqu'à présent, était largement occupé par Hillary Clinton et Barack Obama, les deux favoris d'une course dans laquelle ils ne sont pas encore engagés.

    L'ex-première dame, brillamment réélue sénateur de l'État de New York en novembre dernier, est actuellement la mieux placée dans les sondages. Mais si son sexe lui vaut un effet semblable à celui de Ségolène Royal en France, les trompettes de sa renommée ne jouent pas le même air : les détracteurs d'Hillary, et des Clinton en général, sont aussi irréductibles que ses supporteurs sont inconditionnels.

    L'effet «nouveauté»

    Autre souci : Hillary n'a pas le monopole de l'effet « nouveauté ». Barack Obama réussit la gageure d'être le premier candidat noir qui n'apparaisse pas comme celui de sa race. Fils d'un immigrant kényan et d'une mère américaine, le sénateur de l'Illinois, qui s'était fait remarquer par son éloquence lors de la convention démocrate de 2004, incarne la volonté de renouveau d'un pays désabusé : son message unitaire et modéré passe d'autant mieux que la crédibilité de son auteur est servie par son opposition, dès les premières heures, à l'invasion de l'Irak. C'est un point sur lequel Hillary Clinton et John Edwards, qui avaient voté la résolution pour la guerre, ne seront pas aussi à l'aise.

    À 45 ans, Barack Obama, qui mûrit sa décision pendant une semaine de vacances à Hawaii, serait le plus jeune des candidats déclarés ou probables. Son âge incite les caciques du parti à lui conseiller d'attendre son heure.

    Joseph Biden, à 64 ans, a confirmé mardi son intention de tenter de nouveau sa chance après une tentative avortée en 1988. Le prochain président de la commission sénatoriale des Affaires étrangères fera parler son expérience, un terrain sur lequel il pourrait cependant se trouver en concurrence avec John Kerry, qui traîne comme un boulet son échec de 2004, mais n'a pas abdiqué, voire l'ancien vice-président Al Gore, qui nie tout désir de revanche sur sa déception de 2000, mais refuse d'écarter définitivement l'hypothèse d'une nouvelle candidature.

    La liste n'est évidemment pas close, et pourrait inclure le sénateur du Connecticut, Christopher Dodd, ainsi que le gouverneur du Nouveau-Mexique, Bill Richardson, ainsi que le général Wesley Clark, candidat malheureux en 2004.

    Le Figaro
    Dernière modification par Quasard, 30 décembre 2006, 20h04.
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