Le premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, dénonce les pays qui ont osé critiquer l'exécution de Saddam Hussein qui n'était qu'une application de la peine requise au moment du procès et déclare que cela est une "affaire interne "à l'Irak et par conséquent ne regarde que les Irakiens.
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L'exécution de l'ancien président Saddam Hussein, pendu le 30 décembre par les autorités irakiennes, est une « affaire interne » à l'Irak qui « ne concerne que les Irakiens », a martelé samedi le Premier ministre Nouri al-Maliki après les critiques internationales. «L'exécution du despote n'était pas une décision politique, comme l'affirment les ennemis du peuple irakien. Cette décision a été appliquée après un juste procès, que le dictateur ne méritait pas», a t-il estimé.
Il a violemment « rejeté et condamné les réactions, officielles ou au travers des médias, de certains gouvernements ». L'Irak pourrait « revoir » ses relations avec ces Etats qui ont «interféré dans les affaires internes de l'Irak» et «fait un affront aux familles des victimes», a-t-il menacé. «Nous continuerons à appliquer la justice contre ceux qui ont abusé du peuple irakien et qui ont le sang d'innocents sur les mains», a-t-il conclu.
Pas de date d’exécution du demi-frère de Saddam
La vidéo pirate de la mort du dictateur, diffusée sur internet, a suscité l'indignation au sein de la communauté internationale, en particulier dans les pays arabes. Cette vidéo, réalisée avec un téléphone portable, révélait notamment que l'ancien président a été insulté et pris à partie par plusieurs témoins. Le président américain George W. Bush lui-même avait estimé jeudi que l'exécution de Saddam aurait dû être menée de « manière plus digne ».
Par ailleurs, selon un député chiite, « aucune décision n'a encore été prise » sur la date de l'exécution du demi-frère de Saddam Hussein, l'ancien chef des services de renseignement Barzan al-Tikriti et de l'ancien président du tribunal révolutionnaire Awad al-Bandar, qui pourrait avoir lieu dimanche matin.
Par le Figaro
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L'exécution de l'ancien président Saddam Hussein, pendu le 30 décembre par les autorités irakiennes, est une « affaire interne » à l'Irak qui « ne concerne que les Irakiens », a martelé samedi le Premier ministre Nouri al-Maliki après les critiques internationales. «L'exécution du despote n'était pas une décision politique, comme l'affirment les ennemis du peuple irakien. Cette décision a été appliquée après un juste procès, que le dictateur ne méritait pas», a t-il estimé.
Il a violemment « rejeté et condamné les réactions, officielles ou au travers des médias, de certains gouvernements ». L'Irak pourrait « revoir » ses relations avec ces Etats qui ont «interféré dans les affaires internes de l'Irak» et «fait un affront aux familles des victimes», a-t-il menacé. «Nous continuerons à appliquer la justice contre ceux qui ont abusé du peuple irakien et qui ont le sang d'innocents sur les mains», a-t-il conclu.
Pas de date d’exécution du demi-frère de Saddam
La vidéo pirate de la mort du dictateur, diffusée sur internet, a suscité l'indignation au sein de la communauté internationale, en particulier dans les pays arabes. Cette vidéo, réalisée avec un téléphone portable, révélait notamment que l'ancien président a été insulté et pris à partie par plusieurs témoins. Le président américain George W. Bush lui-même avait estimé jeudi que l'exécution de Saddam aurait dû être menée de « manière plus digne ».
Par ailleurs, selon un député chiite, « aucune décision n'a encore été prise » sur la date de l'exécution du demi-frère de Saddam Hussein, l'ancien chef des services de renseignement Barzan al-Tikriti et de l'ancien président du tribunal révolutionnaire Awad al-Bandar, qui pourrait avoir lieu dimanche matin.
Par le Figaro
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