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Tunisie:les terroristes venaient d'Algérie

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  • #31
    Ya akhi t'as pas le droit d'insulter nos voisins, c'est comme partout il y a des bons et des mauvais, des courageux et des peureux. La bétise n'a pas de nationalité.
    (رأيي صحيح يحتمل الخطأ، ورأي غيري خطأ يحتمل الصواب (الامام الشافعي

    Commentaire


    • #32
      Ce sont bien des tunisiens ! Et oui, on accuse toujours sonb voisin, c'est bien connu.

      La Tunisie aux prises avec al-Qaida
      De notre envoyée spéciale à Tunis ARIELLE THEDREL.
      Publié le 11 janvier 2007

      Les autorités tentent de minimiser les récents affrontements entre plusieurs centaines de militaires et un groupe de terroristes dirigé par un ancien d'Afghanistan.

      QUADRILLÉE par des policiers en civil, Soliman semble frappée d'amnésie. Dix jours après les mystérieux affrontements qui ont opposé un groupe armé à plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de policiers, gendarmes et militaires, les habitants de cette petite ville ordinaire, située à une trentaine de kilomètres au sud de Tunis, restent obstinément muets. Dans le quartier résidentiel du 1er-Juin - une succession de pavillons noyés dans les citronniers et les orangers -, seuls des impacts de balles sur la façade d'une élégante villa blanche aux volets clos détonnent. C'est ici que, dans la nuit du 2 au 3 janvier, s'est achevée une incroyable course-poursuite qui a plongé les Tunisiens en état de choc. Le black-out des autorités demeure jusqu'ici total, mais les fuites, qui se multiplient, ne laissent aucun doute. L'ombre d'al-Qaida plane sur la douce et paisible Tunisie. Les « trafiquants de drogue », présentés ensuite comme de « dangereux criminels », étaient en réalité des djihadistes.

      D'abord, les faits. Une traque qui va durer treize jours sur un périmètre d'une quinzaine de kilomètres carrés, aux portes de la capitale. Voici le film des événements tels qu'ils ont été relatés au Figaro par une source proche des milieux gouvernementaux. Tout commence le samedi 23 décembre vers 18 h 30, à l'entrée de Borj el-Sedria, une localité plus ou moins touristique, située entre Tunis et Hammamet. Les occupants d'une voiture de location refusent de se plier à un contrôle de la garde nationale (gendarmerie), qui se met à la poursuite du véhicule. Les fuyards se réfugient quelques kilomètres plus loin dans une maison de la localité de Bir el-Bey. Ils y retrouvent des compagnons armés. Premier échange de tirs. Bilan : deux blessés parmi les gendarmes, un mort parmi le groupe armé. Le chef de la bande, un certain Lassad Sassi, est lui aussi gravement blessé. Il va succomber quelques jours plus tard, malgré deux interventions chirurgicales.

      Un impressionnant stock d'armes

      Les autres éléments du groupe armé parviennent à s'enfuir. Ils se replient dans le massif boisé environnant du Djebel Resas (la montagne de plomb). Entre-temps, la police découvre dans la maison abandonnée une trentaine de matelas, des provisions en abondance et un impressionnant stock d'armes : kalachnikovs, pistolets, explosifs. « De quoi provoquer un bain de sang », affirme cette source informée. Appelées en renforts, des troupes d'élite et des forces armées, appuyées par des hélicoptères, commencent à ratisser la zone.

      Dans la nuit du 3 janvier, le groupe parvient à se glisser entre les mailles du filet pour gagner le bourg voisin de Soliman. Le lieutenant de Sassi, Rabia Bacha, est originaire de cette localité. Accompagné d'un de ses compagnons, Bacha se rend vers 4 heures du matin dans le quartier du 1er-Juin, où habitent ses parents. Son père, un enseignant à la retraite, est souffrant. Le reste de la bande attend les deux hommes un kilomètre plus loin, dans une maison en construction isolée à l'entrée de la ville. Alors que Bacha s'apprête à pénétrer chez lui, des policiers, planqués dans la maison d'en face, ouvrent le feu. L'échange de tirs va durer deux heures. Bacha et son compagnon sont abattus. Les forces de sécurité lancent ensuite un ultime assaut contre le reste du groupe. Bilan officiel : douze morts et quinze arrestations.

      Ce groupe armé est composé d'une trentaine de jeunes âgés de 18 à 25 ans. Selon les premiers éléments de l'enquête en cours, tous sont de nationalité tunisienne, à l'exception d'un ressortissant mauritanien. Leur « émir », Lassad Sassi, 35 ans, était un ancien officier de la garde nationale. Il a démissionné il y a dix ans pour partir en Afghanistan. Il aurait peut-être également combattu en Tchétchénie.

      Des séjours dans les maquis algériens du GSPC

      Rabia Bacha, son lieutenant, âgé de 22 ans, était issu de la classe moyenne. Après avoir obtenu son bac, il a étudié dans un lycée agricole de Sidi Bouzid (260 km au sud-ouest de Tunis). C'est dans cette localité qu'il aurait été « recruté ». Bacha a effectué plusieurs séjours dans les maquis algériens du GSPC. Le groupe était implanté depuis déjà plusieurs semaines, voire plusieurs mois, dans le petit massif montagneux qui surplombe les agglomérations d'Hamman-Lif, Hamman-Chatt et Soliman. La maison de Bir el-Bey, où s'est déroulé le premier accrochage, leur servait de QG. Le groupe l'avait louée il y a deux mois. Il y préparait plusieurs attentats pour le 31 décembre. Parmi les sites visés figuraient, selon des informations non confirmées, les ambassades britannique et américaine, des centres commerciaux à Tunis - celui notamment de Carrefour -, de grands hôtels de la capitale et du cap Bon. « Nous avons frôlé la catastrophe », a reconnu en privé un haut responsable gouvernemental. Le matériel retrouvé suggère que ces terroristes envisageaient une opération kamikaze. Leur puissance de feu, le professionnalisme des leaders du groupe, leur détermination ont surpris les forces de sécurité. La source citée précédemment confirme leur affiliation à la nébuleuse al-Qaida.

      Bien des zones d'ombre subsistent. Comment, dans un État aussi « sécurisé » que l'est la Tunisie, ont-ils pu circuler aussi longtemps impunément, qui plus est aux portes de la capitale et à proximité d'une zone touristique sous haute surveillance ? Comment ont-ils fait entrer les armes en Tunisie, par la frontière algérienne, à bord de conteneurs destinés au marché parallèle ? Et quelle est la véritable ampleur de ce réseau terroriste ? À en croire la même source, les services de sécurité n'excluent pas l'existence de cellules dormantes.

      Le dispositif policier mis en place tout autour du cap Bon a été allégé au début de la semaine, mais de nombreux barrages ont été maintenus sur les routes qui mènent de Tunis à Hammamet. Depuis dix jours, la police a procédé à des dizaines d'arrestations dans tout le pays. Une organisation jusqu'ici inconnue, le « Groupe pour l'unification de la Guerre sainte », a publié lundi un communiqué sur un site Internet. Elle se solidarise avec le groupe armé appréhendé et dénonce la campagne « scandaleuse » du gouvernement tunisien contre le port du voile. Ce communiqué n'a pas été authentifié.
      Dernière modification par Banco, 12 janvier 2007, 21h13.
      No peace without Justice !

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      • #33
        comme on dit les tunisiens sont des femmes, l...

        ..........................................
        ANIS

        De quel droit tu te permets de généraliser ?

        Tu aurais pu ( vu la proximité ) naître dans ce pays.

        Aurais tu aimé etre traité de meme ?

        Il existe dans ce pays des millions de personnes qui valent mieux que ce que tu fais .

        C'est à dire insulter les gens derrière un clavier sans peur de représailles.

        On appelle pas ça etre un homme.

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