L’Iran et l’Arabie saoudite se sont montrés très prudents ce mardi quant à la possibilité qu’un accord sur le gel de la production de l’Opep puisse être trouvé cette semaine à Alger, rapporte l’agence Reuters.
« Il s’agit d’une réunion consultative… nous consulterons tout le monde, nous écouterons les avis, nous écouterons le secrétariat de l’Opep et également les consommateurs », a déclaré le ministre de l’Énergie saoudien, Khalid Al-Falih. Pour sa part, le ministre du pétrole iranien a affirmé que « l’heure n’est pas à la prise de décision […] Nous essaierons de parvenir à un accord en novembre », en référence à la prochaine réunion ordinaire prévue le 30 novembre à Vienne (Autriche).
À Londres, les cours du Brent sont en baisse : vers 11h30, ils cédaient 0,7% à 46,62 dollars.
Des sources citées par Reuters indiquaient la semaine dernière que l’Arabie saoudite avait offert de réduire sa production si l’Iran acceptait de geler la sienne. Un changement de position pour Riyad qui avait auparavant refusé de discuter toute réduction de sa production. Le ministre du pétrole iranien, Bijan Zanganeh, a cependant affirmé hier lundi que les attentes devraient rester modestes, de nombreux délégués de l’Opep estimant que les positions de l’Arabie saoudite et l’Iran étaient trop éloignées l’une de l’autre.
« Ne vous attendez à rien à moins que l’Iran change soudainement d’avis et accepte un gel. Mais je ne pense pas qu’ils le feront », a déclaré une source au sein de l’Opep au fait des discussions entre les deux parties.
L’Iran, dont la production pétrolière a stagné à environ 3.6 millions de barils par jour, insiste sur son droit d’augmenter celle-ci aux alentours de 4.1 ou 4.2 millions de barils par jour, tandis que les pays du Golfe membres de l’Opep veulent voir la production iranienne gelée en dessous de la barre des 4 millions de barils par jour.
tsa
« Il s’agit d’une réunion consultative… nous consulterons tout le monde, nous écouterons les avis, nous écouterons le secrétariat de l’Opep et également les consommateurs », a déclaré le ministre de l’Énergie saoudien, Khalid Al-Falih. Pour sa part, le ministre du pétrole iranien a affirmé que « l’heure n’est pas à la prise de décision […] Nous essaierons de parvenir à un accord en novembre », en référence à la prochaine réunion ordinaire prévue le 30 novembre à Vienne (Autriche).
À Londres, les cours du Brent sont en baisse : vers 11h30, ils cédaient 0,7% à 46,62 dollars.
Des sources citées par Reuters indiquaient la semaine dernière que l’Arabie saoudite avait offert de réduire sa production si l’Iran acceptait de geler la sienne. Un changement de position pour Riyad qui avait auparavant refusé de discuter toute réduction de sa production. Le ministre du pétrole iranien, Bijan Zanganeh, a cependant affirmé hier lundi que les attentes devraient rester modestes, de nombreux délégués de l’Opep estimant que les positions de l’Arabie saoudite et l’Iran étaient trop éloignées l’une de l’autre.
« Ne vous attendez à rien à moins que l’Iran change soudainement d’avis et accepte un gel. Mais je ne pense pas qu’ils le feront », a déclaré une source au sein de l’Opep au fait des discussions entre les deux parties.
L’Iran, dont la production pétrolière a stagné à environ 3.6 millions de barils par jour, insiste sur son droit d’augmenter celle-ci aux alentours de 4.1 ou 4.2 millions de barils par jour, tandis que les pays du Golfe membres de l’Opep veulent voir la production iranienne gelée en dessous de la barre des 4 millions de barils par jour.
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