Un argument récurrent dans les discussions algéro-marocaine est le problème de l’eau. Si l’Algérie vit une situation de stress hydrique (soit moins de 1000 m3 par habitant) et l’affiche et par conséquent adopte une stratégie à même de juguler (pas circonscrire) ce problème.
Nos amis marocains rétorquent toujours que l’eau coule 24/24 dans les robinets marocains (du moins dans les grandes villes - le monde rural n'étant raccordés qu'à 18% de l'ensemble des ménages).
Dans un récent topic, portant sur l’eau le même argument est remis sur table : eau 24/24 au Maroc. Seulement ceci est vrai lorsqu’il y a robinet.
En voici une autre preuve. Le concept de « Fontaine Digitale ». Elle concerne le milieu rural mais aussi urbain comme Rabat, Tétouan, Salé ….
Nos amis marocains rétorquent toujours que l’eau coule 24/24 dans les robinets marocains (du moins dans les grandes villes - le monde rural n'étant raccordés qu'à 18% de l'ensemble des ménages).
Dans un récent topic, portant sur l’eau le même argument est remis sur table : eau 24/24 au Maroc. Seulement ceci est vrai lorsqu’il y a robinet.
En voici une autre preuve. Le concept de « Fontaine Digitale ». Elle concerne le milieu rural mais aussi urbain comme Rabat, Tétouan, Salé ….
Environnement : Témara : l’eau des fontaines devient payante
Le groupe Veolia environnement a inauguré, vendredi à Témara, une borne-fontaine automatique. Un projet pour rationaliser l’accès à l’eau potable.
Avez-vous entendu parler de bornes-fontaines automatiques à forfait prépayé ? Eh bien, il s’agit d’un nouveau concept de distribution d’eau potable, dont fait l’expérience la préfecture de Skhirat-Témara depuis vendredi dernier. C’est la Redal, filiale du groupe Veolia environnement, qui est à l’origine de ce projet-pilote, dont l’objectif se veut être de rationaliser la consommation d’eau potable en desserte collective. Les zones concernées par cette innovation, fruit de deux années de travail, sont celles qui sont dépourvues de branchements individuels d’eau. Pour le concepteur, c’est une méthode alternative à celle qui existait bien avant : bornes-fontaines classiques, où il était question d’un libre accès à l’eau. A présent, jugées trop coûteuses pour le budget des autorités publiques, les bornes-fontaines classiques se voient obligées de céder la place à d’autres ultra-modernes. L’accès à l’eau sera donc conditionné par ces nouvelles bornes-fontaines automatiques. Il faudra insérer une clé à puce dans le dispositif de distribution pour avoir de l’eau potable. En principe, chaque clé doit être accréditée et attribuée selon les besoins estimés par la commune.
Alors comment cela s’organise-t-il ? Par un recensement des besoins de l’ensemble des bénéficiaires. Une liste des ménages contenant les dotations mensuelles est établie au niveau de chaque douar, puis soumise à la Redal qui approvisionne la borne-fontaine automatique en quantité demandée. La Redal souligne, tout de même, qu’elle ne sera aucunement responsable de la désignation des bénéficiaires, une tâche confiée uniquement à la commune, mais que la liste peut être révisée et mise à jour régulièrement. Une fois cette étape d’identification et de détermination des quantités accomplie, il ne reste plus qu’à remettre au client sa clé. A noter que celle-ci sera répartie en deux parties. La première à hauteur du forfait fixé par la commune reste une dotation gratuite. La seconde partie, elle, est payante, puisqu’elle est estimée « facultative ». Une fois que la clé sera vide, il faudra se présenter à l’agence de Redal la plus proche pour la recharger. Une dotation forfaitaire gratuite sera accordée par la commune, mais la Redal indique qu’elle ne devra pas dépasser un maximum de 6m3 par foyer et par mois. Pour avoir droit à un volume supplémentaire, eh bien il faudra passer à la caisse.
Pour ce qui est des dotations de la commune, chaque trimestre, cette dernière recevra une facture dont elle devra s’acquitter.
L’expérience des bornes-automatiques concerne, pour le moment, 42 familles. Elle aura coûté 60.000 DH, prix de la mise en service des deux bornes-fontaines automatiques installées. Bien avant l’évaluation de cet essai, la Redal ne cache pas son ambition de le généraliser dans toutes les localités dotées de bornes-fontaines classiques. Prochaines étapes : Rabat et Salé où des appareils de couleur bleue, réalisés en tôle forte d’acier seront mis en place, en guise de bornes-fontaines équipées d’un automate de distribution doté d’équipements électroniques, électriques et hydrauliques et d’un lecteur de carte à puces. Ce sera exactement comme si vous alliez à un guichet automatique bancaire
Le groupe Veolia environnement a inauguré, vendredi à Témara, une borne-fontaine automatique. Un projet pour rationaliser l’accès à l’eau potable.
Avez-vous entendu parler de bornes-fontaines automatiques à forfait prépayé ? Eh bien, il s’agit d’un nouveau concept de distribution d’eau potable, dont fait l’expérience la préfecture de Skhirat-Témara depuis vendredi dernier. C’est la Redal, filiale du groupe Veolia environnement, qui est à l’origine de ce projet-pilote, dont l’objectif se veut être de rationaliser la consommation d’eau potable en desserte collective. Les zones concernées par cette innovation, fruit de deux années de travail, sont celles qui sont dépourvues de branchements individuels d’eau. Pour le concepteur, c’est une méthode alternative à celle qui existait bien avant : bornes-fontaines classiques, où il était question d’un libre accès à l’eau. A présent, jugées trop coûteuses pour le budget des autorités publiques, les bornes-fontaines classiques se voient obligées de céder la place à d’autres ultra-modernes. L’accès à l’eau sera donc conditionné par ces nouvelles bornes-fontaines automatiques. Il faudra insérer une clé à puce dans le dispositif de distribution pour avoir de l’eau potable. En principe, chaque clé doit être accréditée et attribuée selon les besoins estimés par la commune.
Alors comment cela s’organise-t-il ? Par un recensement des besoins de l’ensemble des bénéficiaires. Une liste des ménages contenant les dotations mensuelles est établie au niveau de chaque douar, puis soumise à la Redal qui approvisionne la borne-fontaine automatique en quantité demandée. La Redal souligne, tout de même, qu’elle ne sera aucunement responsable de la désignation des bénéficiaires, une tâche confiée uniquement à la commune, mais que la liste peut être révisée et mise à jour régulièrement. Une fois cette étape d’identification et de détermination des quantités accomplie, il ne reste plus qu’à remettre au client sa clé. A noter que celle-ci sera répartie en deux parties. La première à hauteur du forfait fixé par la commune reste une dotation gratuite. La seconde partie, elle, est payante, puisqu’elle est estimée « facultative ». Une fois que la clé sera vide, il faudra se présenter à l’agence de Redal la plus proche pour la recharger. Une dotation forfaitaire gratuite sera accordée par la commune, mais la Redal indique qu’elle ne devra pas dépasser un maximum de 6m3 par foyer et par mois. Pour avoir droit à un volume supplémentaire, eh bien il faudra passer à la caisse.
Pour ce qui est des dotations de la commune, chaque trimestre, cette dernière recevra une facture dont elle devra s’acquitter.
L’expérience des bornes-automatiques concerne, pour le moment, 42 familles. Elle aura coûté 60.000 DH, prix de la mise en service des deux bornes-fontaines automatiques installées. Bien avant l’évaluation de cet essai, la Redal ne cache pas son ambition de le généraliser dans toutes les localités dotées de bornes-fontaines classiques. Prochaines étapes : Rabat et Salé où des appareils de couleur bleue, réalisés en tôle forte d’acier seront mis en place, en guise de bornes-fontaines équipées d’un automate de distribution doté d’équipements électroniques, électriques et hydrauliques et d’un lecteur de carte à puces. Ce sera exactement comme si vous alliez à un guichet automatique bancaire
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