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Percée chinoise en Afrique:danger ou salutaire?

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  • Percée chinoise en Afrique:danger ou salutaire?

    Bonjour à tout le monde,

    La présence chinoise en Afrique se fait toujours plus importante et ceci à divers secteurs. En autres, La Chine prête des montants importants aux pays africains afin que ceux-ci puissent acquérir des produits...chinois! Cette façon de procéder risque bien de détruire non seulement la production africaine mais la mentalité chinoise étant nouvelle pour le continent, il y a risque qu'elle fasse des ravages au niveau sociale.
    __________________________________________________

    ENJEU - Les altermondialistes s'interrogent sur l'offensive de charme de Pékin en Afrique. Représentées à Nairobi, les «ONG» chinoises, elles, ont leur idée.

    Qui a peur du géant chinois? Dans les forums sociaux, on avait l'habitude des diatribes contre «l'impérialisme américain». A Nairobi, les regards altermondialistes se tournent aussi vers l'Empire du Milieu. Car, sur sa lancée, Pékin veut investir des milliards de dollars sur le continent noir, surtout dans l'industrie extractive, stratégique.


    Pour en savoir plus:
    http://www.lecourrier.ch/modules.php...rder=0&thold=0


    http://www.lecourrier.ch/modules.php...rder=0&thold=0

  • #2
    Avec les chinois, il y a aucun risque, ils savent bien que le monde a changer, eux au moin ils donnent ce qu'il doivent au pays africains, plusieurs invistissements en afrique du nord, et en afrique noire.

    Moi, j'ai tjrs eu peur des gens qui frequentent la francopholie, ils commencent d'ailleurs a arrive' a Cannes, surtt ne pas croire aux promesses Messieurs, d' un gouvernement a bout de souffle......

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    • #3
      Darfour, la prochaine fois, à Pékin !

      Par Jean-Paul MARTHOZ

      Les centaines de manifestants qui se sont retrouvés dimanche au rond-point Schuman, entre les bâtiments du Conseil européen et de la Commission, pour protester contre la violence au Darfour, auraient peut-être dû se rassembler, aussi, avenue de Tervueren, en face de l’ambassade de la République populaire de Chine.

      Il n’est pas si sûr en effet que l’Union européenne « ait la main » pour résoudre le conflit qui ravage depuis 2003 cette immense région de l’ouest du Soudan. L’issue du bras de fer qui oppose le régime islamiste soudanais aux partisans d’une intervention résolue de la communauté internationale dépend bien d’avantage de la Chine. L’administration Bush en a pris acte en envoyant en décembre son représentant spécial pour le Darfour, Andrew Natsios, à Pékin.

      Paradoxalement, la Chine n’aurait pas acquis cette importance si les ONG occidentales n’avaient pas réussi, à la fin des années 1990, à forcer les entreprises pétrolières nord-américaines à quitter le Soudan, où elles étaient accusées de contribuer à la répression extrêmement brutale menée par Khartoum contre les population notamment chrétiennes du sud du pays. Ce retrait a coïncidé, en effet, avec l’accélération de la croissance économique chinoise et avec sa ruée vers l’or noir. Au Soudan, les firmes pétrolières chinoises ont pris sans états d’âmes, le relais des entreprises occidentales. Les royalties versées à Khartoum ont permis au régime d’acheter des armes chinoises (et russes) pour mener sa brutale politique de répression au Darfour.

      L’exemple du Soudan n’est pas isolé. Le Chine a développé le même type de relations avec d’autres pays dictatoriaux, comme le Zimbabwe de Robert Mugabe, ou encore l’Etat paria par excellence, la Birmanie. L’importance des investissements chinois dans le secteur énergétique birman n’est certainement pas étrangère au veto que Pékin a opposé à la mi-janvier à un projet de résolution du Conseil de sécurité, parrainé par les Etats-Unis et soutenus par la Belgique, condamnant le régime de Rangoon.

      Puissance économique émergente, la Chine est aussi un acteur diplomatique de plus en plus influent, offrant une voie alternative aux états mis à l’index par Washington. La Chine défend une conception typiquement « westphalienne » des relations internationales. « En matière de droits de l’homme, écrit Kenneth Roth, directeur de Human Right Watch, la politique étrangère de la Chine est délibérément agnostique. Reflétant la manière dont elle voudrait elle-même être traitée, Beijing adhère à une politique de non-ingérence qui lui permet de commercer et d’investir sans se soucier de savoir si son partenaire est un démocrate ou un tyran ». Le modèle chinois lui-même, qui mêle autoritarisme politique et croissance économique, séduit également les régimes qui aimeraient se moderniser sans se suicider. La « voie chinoise » est implicitement celle que Raul Castro se propose de suivre à Cuba et elle donne des rêves d’immortalité aux régimes autoritaires africains ou arabes, lassés des critiques sur la bonne gouvernance que leur lancent, à l’occasion, les pays occidentaux.

      L’intrusion de la Chine au cœur de la géopolitique des droits de l’homme constitue un casse-tête pour les ONG internationales, car la censure des médias, la répression de l’internet et l’encadrement des associations contestataires les privent de relais et de leviers à Pékin. Beaucoup d’observateurs, toutefois, estiment que la Chine est vulnérable en raison de son ambition d’apparaître comme une puissance globale responsable et respectable. C’est dans cet esprit que la Chine participe à des opérations de maintien de la paix de l’ONU et qu’elle n’a pas bloqué, l’an dernier, une résolution du Conseil de sécurité condamnant l’aventurisme nucléaire de son allié nord-coréen.

      Pékin à surtout un rendez-vous qu’elle ne veut à aucun prix manquer. Dans un an et demi, le 8 août 2008, elle accueillera les Jeux Olympiques, un événement qui devrait consacrer son influence sur la scène internationale. Même si la Chine apprécie la « discrétion » du Comité international olympique – qui avait promis, au moment de la sélection de Pékin, de suivre de près la situation des droits de l’homme, elle n’est pas totalement rassurée.

      Lors d’une réunion au Parlement européen, fin novembre, Reporters sans frontières, dont on connaît l’impact médiatique, a rappelé que la Chine était encore loin de répondre aux critères minimaux de liberté et a confirmé son appel au boycottage des Jeux.

      Amnesty international, qui a récemment critiqué les manquements du régime chinois par rapport à ses engagements, compte bien utiliser la perspective de ces JO pour braquer ses projecteurs sur l’ «empire du Milieu ».

      Les critiques exprimées par les Etats-Unis et, plus timidement, par l’Union européenne à l’encontre de Pékin s’entremêlent inévitablement avec les calculs géopolitiques.

      Régulièrement, la chine insinue que les pays occidentaux utilisent l’ «arme des droits humains » pour freiner sa montée en puissance, et feint de croire que les grandes ONG occidentales et leurs partenaires locaux sont les instruments des « politiques malintentionnées » conçues à Washington.

      L’argumentation des démocraties occidentales serait évidemment bien plus solide si elles appliquaient à tous les états et surtout à leurs alliés les plus douteux, les mêmes critères.

      « Si l’idée des droits de l’homme a son importance dans la politique occidentale, pouvait ainsi noter, dans son livre Human Rights in Chinese Foreign Relations, le professeur Ming Wan de l’université George Mason, elle l’a rarement emporté sur des considérations économiques ou des préoccupations de sécurité nationale. »

      Ce manque de cohérence des démocraties, cette dissonance entre leur rhétorique des droits de l’homme et leurs valses avec des dictateurs, ouvre en effet un boulevard à la realpolitik chinoise.

      LE SOIR
      Edition du 22 janvier 2007

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      • #4
        Les chinois ont l'avantage de ne pas s'embarrasser des exigences des droits de l'homme pour commercer avec les pays aussi dictatoriaux soient ils.

        Les pays democratiques finiront, peut etre, par oter cette exigence pour eviter d'etre depassés par les chinois.

        Est ce une bonne chose ?

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        • #5
          ;;Chine..

          La chine a conquit autrefois le monde..
          ils ont le potentiel humain intellectuel industriel et scientifique..alors..le temps jouent pour eux..

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          • #6
            cette percée n'est ni dangereuse ni salutaire.
            j'aurais aimer qu'elle soit salutaire mais dans ce cas il aurait fallu remplacer au moins la moitié des maghrebins par des chinois,chose difficilement realisable.

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            • #7
              La Chine est une puissance mondiale qui essaye de concurrencer les Etats-Unis sur tous les terrains. Je préfère que c'est la Chine qui domine le monde que l'arrogant Américain.
              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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              • #8
                ils deviendront arrogant t'inquietes

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                • #9
                  Non les Chinois ont une civilisation ancestrale. C'est un peuple pudique. Ce ne sont pas des Cow-Boys
                  Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                  • #10



                    ni danger , ni salutaire , je suis d'accord

                    Au fait pres de 3 humains sur 6 ( je crois ) sont asiatiques alors on commence a en voir partout et recemment aussi en Afrique , en Amerique du Sud,

                    c'est mathematique , ineluctable

                    faut vivre avec sa planete

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