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Les Marocains redécouvrent les « charmes » de la censure

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  • Les Marocains redécouvrent les « charmes » de la censure

    L'étau se resserre sur la presse indépendante marocaine,La petite liberte acquise ces dernières années, risque d'etre serieusement compromise si on voit le nombre de procés contre des journalistes ces derniers mois.............................................. ..................
    El Watan du 24-01-2007

    La divine surprise. On vient de découvrir donc qu’au Maroc il n’y a point de liberté d’expression, même pour ceux, et ils sont assez nombreux dans ce pays, qui acceptent de plier leur déférente échine, se conforment aux apparences et aux usages et psalmodient ce joli mensonge qui veut que nous soyons en « transition démocratique ».

    Selon ces belles âmes, nous avançons dans la bonne direction en dépit des obstacles et des croassements de quelques oiseaux de mauvais augure qui ne veulent pas comprendre le noble et imperturbable dessein du sultan. « Allons donc, vous êtes mieux lotis que les Tunisiens, les Syriens ou autres Saoudiens ! », nous répond-on souvent dans la France de Chirac quand nous accourons pour quémander un soutien moral ou solliciter une petite compréhension. « Sans ça, vous aurez les islamistes », nous assène-t-on pour nous fermer le clapet et nous renvoyer à notre pays. Bien entendu, rien ne sert d’expliquer, à ces ingénus amis, que le Maroc n’a jamais été comme la Tunisie, la Syrie ou l’Arabie Saoudite, que nous avons toujours joui de plus de latitude pour traiter certains sujets, et que le peu d’espace de liberté que nous avons aujourd’hui nous le devons à Hassan II et non à son fils. Et rien ne sert non plus d’expliciter qu’en vérité cette « liberté » est un leurre destiné à l’étranger puisqu’il est bourré d’interdits. Interdit de critiquer le prince, interdit d’évoquer le conflit du Sahara occidental sans s’envelopper dans le drapeau national, interdit de s’aventurer dans le domaine de notre sainte religion musulmane sans balbutier la profession de foi, etc. Et quand nous avons quelques minutes avant qu’on nous jette dehors, nous tentons rapidement d’expliquer à nos interlocuteurs que l’islamisme d’aujourd’hui, tellement craint par l’Occident, n’est en fait que la conséquence directe, ou indirecte, de l’autoritarisme d’hier, mais aussi du retour du bâton d’aujourd’hui, de la misère morale et du manque de liberté qui frappe toutes les contrées arabes. Le problème marocain, c’est que tout au long de notre histoire, nous avons conçu, fabriqué disons-le, quelques belles notions abstraites qui font notre fierté. Nous évoquons souvent l’« exception marocaine » ou les « spécificités nationales » pour expliquer que nous sommes un peuple « différent », une sorte de nation aménagée dans une oasis, entre Orient et Occident, indifférente au monde alentour et se croyant épargnée par les tourments qui frappent les pays voisins. Malheureusement, ce dogme a volé en éclats un certain soir de mai 2003 quand des bombes terroristes ont ébranlé et la ville de Casablanca et le Maroc tout entier, sans nous aviser que nous n’étions en rien différents des autres. La même chose est arrivée avec la presse et la liberté d’expression. Et en cela, il faut dire que l’année 2006 est assez révélatrice de la vraie nature de notre immuable autocratie. « Chassez le naturel, il revient au galop », dit le célèbre adage. Et bien ma foi, ceux qui chantaient depuis quelques années (à travers la planète pour certains) que le processus démocratique marocain était irréversible en ont eu pour leurs frais ces derniers jours. En 2006 donc, nous avons assisté au ridicule procès intenté par le régime contre Nadia Yassine, une islamiste bon teint qui n’était pas poursuivie pour avoir appelé à un soulèvement populaire ou à un coup d’Etat, sinon tout simplement parce qu’elle avait déclaré sa foi « républicaine » dans un pays sclérosé par la monarchie absolue. Cette année aussi, nous avons vu comment le magazine Tel Quel, qui a fait de la « différence » par rapport à ses concurrents la pierre angulaire de sa ligne éditoriale, a tout de même été frappé de deux grosses et injustes amendes de quelque 100 000 euros chacune pour avoir diffamé deux personnalités marocaines. Manifestement, sa « différence », sa déférence envers le pouvoir et sa surprenante compréhension que l’on puisse torturer des islamistes ne l’ont pas sauvée des foudres de ce même pouvoir. La même chose est arrivée au jovial hebdomadaire arabophone Nichane, du même groupe de presse que Tel Quel. Parce que des voix isolées ont jailli pour protester contre la publication, par ce magazine, d’un dossier somme toute banale sur des blagues en vogue au Maroc, le chef de gouvernement Driss Jettou, l’homme qui était considéré un doux parmi les innocents, n’a pas résisté au plaisir de faire comme son prédécesseur, un certain Abderrahman Youssoufi, et d’éliminer d’un trait de plume cette publication sympathique. Or Nichane, consciemment ou pas, était sur la même longueur d’onde du pouvoir quand il s’agit de cogner sur les islamistes. « L’idée était qu’ils tapent sur les islamistes, pas sur l’Islam », pense-t-on à Rabat. Et comment ne pas évoquer le cas d’Aboubakr Jamaï, l’emblématique directeur du non moins emblématique Le Journal Hebdomadaire. « Bouky », comme on l’appelle affectueusement, a été obligé de démissionner de son poste après avoir été condamné par notre justice aux ordres à verser 300 000 euros (un record) à une obscure officine de recherches belge. Il a depuis, dignement, décidé, comme l’ont fait d’autres avant lui durant le règne de Mohammed VI, de s’exiler à l’étranger. Peut-être l’ultime pied de nez à un régime qui veut nous garder dans une forme d’obscurité assumée. Et enfin, je ne terminerais pas sans dire que, quoi qu’on dise à l’Elysée, à la Moncloa (siège du gouvernement espagnol) ou à la Maison-Blanche, que chez nous la liberté d’expression est une notion abstraite, toujours soumise au diktat d’un pouvoir qui utilise la religion, le symbolique et l’appareil judiciaire pour régler ses comptes, abattre ses adversaires et intimider le reste. En effet, chers amis thuriféraires, si le Maroc n’est ni la Tunisie, ni la Syrie ni l’Arabie Saoudite, il n’empêche que celui qui a rédigé ces quelques lignes est obligé de publier le fruit de sa réflexion non pas dans son pays natal, où il est interdit à dix ans de silence par la même justice qui a frappé Aboubakr Jamaï, mais dans une publication algérienne qui a eu la prévenance de lui prêter un petit espace de liberté. Un vrai.

    Ali Lmrabet (Journaliste marocain )

    Ali Lmrabet
    from the cradle to the grave.

  • #2
    celui qui a rédigé ces quelques lignes est obligé de publier le fruit de sa réflexion non pas dans son pays natal, où il est interdit à dix ans de silence par la même justice qui a frappé Aboubakr Jamaï, mais dans une publication algérienne qui a eu la prévenance de lui prêter un petit espace de liberté. Un vrai
    .................................................. .................................................. ....

    Alors là je suis mais morte de chez morte de rire

    Après Driss Basri voici Ali lmrabet qui trouve un espace dans les journaux algériens...

    Allez bessahtkoum
    Dernière modification par Sorayamar, 24 janvier 2007, 18h03.

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    • #3
      Benchicou devrait ouvrir une rubrique dans les journaux marocains.

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      • #4
        je savais qu'il etait co.n.mais là je decouvre qu'il est fou.

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        • #5
          Benchicou devrait ouvrir une rubrique dans les journaux marocains.

          Pas la peine Moumed il as déjà sa petite rubrique au Soir d'Algérie , ou il peut toujours descendre boutef en toute liberte.....
          Dernière modification par IdirM, 24 janvier 2007, 18h26.
          from the cradle to the grave.

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          • #6
            Pour l'instant ! En attendant de lui "goupiller" un autre "motif" d'incarceration.

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            • #7
              plus léche cu l tu meurs
              Je fais plein de fautes d'ortoghraphes : soyez indulgeants

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              • #8
                il n’empêche que celui qui a rédigé ces quelques lignes est obligé de publier le fruit de sa réflexion non pas dans son pays natal, où il est interdit à dix ans de silence par la même justice qui a frappé Aboubakr Jamaï, mais dans une publication algérienne qui a eu la prévenance de lui prêter un petit espace de liberté. Un vrai.
                Il est con. Il aurait pu même se faire payer pour cogner sur le Maroc
                Je fais plein de fautes d'ortoghraphes : soyez indulgeants

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                • #9
                  Il mange à tous les rateliers .

                  Aprés l'Espagne et le journal raciste El mundo ,c'est aujourd'hui l'Algerie .

                  Un journaliste qui se respecte devrait eviter d'apporter de l'eau au moulin aux pays ou aux interets qui sont en opposition avec son pays natal.

                  Je faisais de la provoc tout à l'heure au sujet de Benchicou , mais je n'aurais eu que mepris pour lui s'il venait à regler ses comptes avec les dirigeants algeriens via un journal marocain.

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                  • #10
                    moumed,

                    Au contraire de benichou,qui lui,a trouve un autre journal Algerien, ou il peut fustiger le pouvoir en place(donc pas la peine de delocaliser au maroc ou en espagne),ali lmrabet est interdit d'exercice au maroc.
                    Cela en dit long sur la question de la libertee d'expression dans les deux pays respectifs.

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                    • #11
                      FORZA ALGERIA

                      Je ne veux pas continuer à donner à ce "journaliste" une importance qu'il ne merite pas.

                      Mais sache qu'il rentre et sort du Maroc en tant qu'envoyé special d'El mundo pour uniquement denigrer le Maroc et se faire le porte parole des " independantistes" dans le sahara.

                      Pour son journal interdit,je suis de ceux qui etaient contre car on n' a fait que lui faire de la pub .

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                      • #12
                        Donc si je comprends bien vous vous en foutez royalement de la situation de la presse dans votre pays,tout ce qui vous fait réagir, c'est le fait que le journaliste en question à publier son article dans un journal algérien..chez les ennemis c'est ça????

                        eviter d'apporter de l'eau au moulin aux pays ou aux interets qui sont en opposition avec son pays natal.

                        je vois pas de quels interets tu parles???
                        from the cradle to the grave.

                        Commentaire


                        • #13
                          Lemrabet se plaint des lignes rouges !!!!


                          mais partout il ya des lignes rouges

                          en France et en Europe nier les four crématoires est une ligne rouge
                          Calomnier un citoyen est un ligne rouge

                          la fille de mittérand (mazarine) a été pendant 30 ans une ligne rouges même pour la presse de droite

                          Durant la préparation de la guerre de l'IRAK, toute la presse US a mis en sourdine ces critiques envers GWBush, car le pays était en guerre, c'est une ligne rouge

                          Même en espagne, deterrer l'histoire des massacres de la guerre civile a été et est toujours d'une certaine manière une ligne rouge, jusqu'à aujourd'hui, l'esagne n'a pas encore ouvert son livre d'histoire de la guerre civile.

                          La question qui doit se poser c'est le niveau ou sont fixée ces lignes rouges

                          Contrairement a ce que dit lemrabet, la liberté de la presse a connu un saut significatif depuis la mort de HII

                          Dire que le niveau critique actuel a deja été atteind avant 1999, c'est vraiment méconnaittre la situation antérieure ou bien carrement avancer un mensenge délibéré.

                          Ali Lemrabet est une personne qui pour se mettre en valeur cherche continuellement la confrontation.
                          .
                          .
                          ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                          Napoléon III

                          Commentaire


                          • #14
                            Donc si je comprends bien vous vous en foutez royalement de la situation de la presse dans votre pays,tout ce qui vous fait réagir, c'est le fait que le journaliste en question à publier son article dans un journal algérien..chez les ennemis c'est ça????

                            eviter d'apporter de l'eau au moulin aux pays ou aux interets qui sont en opposition avec son pays natal.

                            je vois pas de quels interets tu parles???

                            .................................................. ...........
                            idirM

                            Qu'aurais tu pensé si un journaliste algerien en disgrace avec les autorités algeriennes venait deverser son fiel à travers un journal marocain?

                            Il aurait pu ecrire dans les journaux d'un pays neutre comme la France,cela m'aurait laissé indifferent mais choisir El Mundo , connu pour ses positions anti marocaines ( pro colonialiste et raciste) et l'Algerie qui est en conflit avec son pays , excuse moi .

                            C'est plus une revanche qu'il veut prendre meme( si c'est au depend de son pays) qu'un quelconque desir de promouvoir la liberté de la presse.

                            Maintenant si tu trouves du merite à ce bonhomme , libre à toi .

                            Mais maintenant, je m'arrete de parler de lui car j'estime lui faire trop d'honneur.


                            P S :Pour interets, je visais ceux d'El mundo.

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                            • #15
                              "les marocains redecouvrent la censur"...c' est à croire qu' elle n' a plus exister pendant un moment...le censure a toujours été présente...sauf qu' il faut attendre des condamnations pour que certains se rendent compte que leur pays n' a pas changé d' un pousse......
                              asghoun jevdith, jevdith ad i-neqdou...
                              une corde ne peut etre tendu, et encore tendu, sans finir par rompre.

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