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Hariri a ruiné le Liban

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  • Hariri a ruiné le Liban

    Si le Liban va mal (41 000 000 000 $ de dettes), c'est aussi parce que Hariri - - offrait des emprunts à 16% aux riches saoudiens et européens,
    - a développé un projet pharaonique pour le centre de Beirut,
    - a vendu pour une bouchée de pain les sociétés d'Etat les plus rentables à sa famille (son fils dans le téléphone) et à ses amis. Même France-Télécom s'est régalée...

    Il faut que la vérité se sache.

    Lire à cet égard "le Liban contemporain de Georges Corm" éditions la Découverte.

  • #2
    tu sais a quoi ressemblait le liban en 89 a la fin de la guerre?il ressemblait a kaboule.
    heuresement qu'il y a eu ce geant qui les a sorti de la meerde.
    j'ai une question a te poser. la banque mondiale,les usa,le japon,le club de paris,le fmi. c'est pas des cons,n'est ce pas? et ben dans ce cas pourquoi ils ont accordé ces prets au liban? si tes indicateurs macroeconomiques ne sont pas au vert,y a pas de pret possible.ces gens là ne jettent pas leur argent par la fenetre.moi je vai te dire qui a niqué le liban.c'est 15 ans d'occupation syrienne.donc pense a une chose le budget de l'etat etait geré sous occupation syrienne.

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    • #3
      mettre debout un pays meurtri avec 40 mrds de dollar c'est pas bcp

      le Liban aurait pu renmbourser facilement les 40 mrds si certains leaders de certaines communauté ont pour une fois choisi la raison et l'intérêt du pays au lieu de se prostituer pour des pseudo puissances

      mais bon, parfois il y a des pays qui ont la malchance d'avoir à un moment donné une élite cancre, et ces pays là ratent des rendez vous avec l'histoire et la gloire

      cela a été le cas de nos pays après l'indépendance
      .
      .
      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

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      • #4
        Casa

        "heuresement qu'il y a eu ce geant qui les a sorti de la meerde."

        Oui il a racheté pour une bouchée de pain les maison détruites et en a vendu à de riches saoudiens.
        Lis mon frère, lis.
        Ikra, renseigne toi.
        Sais tu qu'il vivait dans son boeing de luxe entre deux capitales?

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        • #5
          Si Harriri eétait assez riche pour vivre dans un Boeing de luxe, pourquoi pas? IL a aquis cette richesse en Arabie Saoudite et non au Liban.
          Et je confirme que leur budget était géré par une puissance étrangère qui, au passage, n'entretien aucune relation diplomatique avec le Liban tant elle le considère comme état vassal. Je ne dis pas que la gestion de Hariri était parfaite, sans népotisme ou sans corruption, ça serait absurde. Mais il faut aussi comparer la croissance du PIB avant et apres la guerre pour se rendre compte des vrais facteurs de paupérisation du Liban.

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          • #6
            Aanis

            Lis ce que Georges Corm (ancien ministre de l'économie écrit sur son site)

            Les effets de la guerre sur l’économie libanaise.

            C’est durant la seconde période de la guerre (1982-1990), que l’économie souffrira le plus. L’invasion israélienne ayant provoqué un chaos généralisé dans le pays et des déplacements forcés de population d’une ampleur sans précédent, les capitaux libanais fuient le système bancaire, la livre libanaise commence une chute qui ne s’arrêtera qu’en 1988 avant le grand effondrement, largement artificiel de 1992 que nous avons déjà évoqué. Les dépôts dans le système bancaire libanais ne sont plus que 3,5 milliards de dollars en 1987 contre 12 milliards en 1982 ; le PIB décline jusqu’à 2,5 milliards environ en 1988, soit 714 dollars par tête d’habitant (contre environ 2000 dollars en 1975). Le déclin de la livre libanaise dont le cours tombe de 4,5 livres pour un dollar à 500 livres en 1988 et ses fluctuations entraînent une dollarisation de plus en plus poussée de l’économie libanaise (10).

            Lorsque les hostilités s’arrêtent au Liban en octobre 1990, la livre libanaise se stabilise au niveau de 800 à 1000 livres pour un dollar. Le pays sort de quinze années de violences avec ses infrastructures endommagées, un patrimoine immobilier dégradé, 600 000 personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays, les capacités productives de l’économie ont été atteintes (usines brûlées et pillées) (11); de plus, l’armée israélienne continue d’occuper une large partie du sud du Liban et se heurte à la résistance armée du Hezbollah, résistance qui portera ses fruits, puisque en 2000 le gouvernement israélien, devant les pertes grandissantes que subit son armée, décide d’évacuer le territoire occupé.

            En revanche, sur le plan financier, le système bancaire n’a pas connu d’effondrement, les importantes réserves d’or de la banque centrale (2,5 milliards de dollars) n’ont pas été entamées (12); le Liban n’a pas de dette extérieure et le poids de sa dette intérieure en livres libanaises (environ 100% du PIB de 1990 qui est lui-même au plus bas à cette époque) est largement atténué par une inflation forte. Par ailleurs, les émigrés libanais constituent un soutien financier important par leurs envois réguliers à leurs familles, sans compter l’enrichissement de très nombreux libanais, soit par la guerre elle-même, soit par les fortunes faites dans les pays arabes exportateurs de pétrole ou en Afrique. Le coût de remise à niveau des infrastructures est estimé par la société américaine Bechtel à 3,5 milliards de dollars (13).

            Ainsi, le Liban, à la sortie de la guerre, est confronté à une situation certes difficile, mais il dispose encore d’un certain nombre d’atouts importants, d’ordre financiers et humains (les émigrés). En 1991-1992, les gouvernements libanais successifs enregistrent des succès politiques importants : les milices armées sont dissoutes (à l’exception du Hezbollah qui mène la résistance à l’occupation israélienne au sud), leurs armes sont exportées ou remises à l’armée libanaise qui intègre un certain nombre de ces miliciens dans ses rangs ; les administrations sont réunifiées ; des élections législatives sont organisées en 1992 qui seront largement boycottées dans plusieurs circonscription pour diverses raisons politiques (ce qui ne sera plus le cas dans les élections suivantes). C’est dans ce contexte que survient une vague sans précédent de spéculations contre la livre libanaise dont le cours tombe à 2 800 livres pour un dollar au cours de l’été 1992.

            La politique de reconstruction et ses implications monétaires et financières.

            Après les élections qui ont lieu à cette période, Rafic Hariri sera désigné comme Premier ministre ; il est porteur d’un ambitieux projet de reconstruction destiné à rendre au Liban sa place d’avant guerre dans l’économie régionale, comme centre de service et entrepôt commercial. Le plan de remise à niveau des infrastructures préparé par la société Bechtel est mis de côté au profit d’un nouveau plan de développement de ces infrastructures de dix ans, prévoyant des dépenses de 18 milliards de dollars. Une Caisse d’indemnisation des déplacés est créée. En revanche, aucun mécanisme d’aide n’est prévu pour que le secteur privé puisse reconstituer sa capacité productive, sérieusement entamée par les destructions de capital physique durant la guerre dans les secteurs agricoles, industriels et touristiques. Aucune pension n’est attribuée aux veuves, orphelins et invalides que la guerre a créés. Comme nous le verrons aussi, aucun prélèvement fiscal exceptionnel n’est opéré par le gouvernement sur les fortunes constituées durant la guerre pour financer la reconstruction.

            Par ailleurs, une nouvelle politique monétaire est inaugurée à partir de la fin de l’année 1992. Cette politique consiste essentiellement à encourager l’utilisation massive du dollar dans l’économie libanaise et à faire de la livre libanaise une simple monnaie de compte, dont le cours est désormais administré par la Banque centrale qui maintient sa parité par rapport au dollar dans des limites très étroites (0,33% de chaque côté d’un cours pivot fixe). En dépit d’une chute rapide de l’inflation à partir de 1993 et d’un afflux de capitaux, la Banque centrale et le ministère des finances maintiennent, à travers les émissions hebdomadaires de bons du trésor, une structure anormalement élevée des taux d’intérêt, en particulier sur la livre libanaise. En effet, ces taux ont fluctué entre 18% et 42% durant la période 1992-1998, puis entre 9% et 14% après que le seul gouvernement qui n’ait pas été présidé par Rafic Hariri ait rompu avec la pratique de ce niveau anormalement élevé de taux d’intérêt, ayant des effets catastrophiques sur l’endettement du Trésor et des firmes privées. Les taux d’intérêt servis aux déposants sur leurs avoirs en dollars ou facturés pour les facilités de crédit au secteur privé ont été eux aussi portés à des niveaux très élevés par rapport aux taux d’intérêt prévalant sur les grands marchés financiers internationaux ; le différentiel de taux atteint plus de 8 à 10 % suivant les périodes.

            De ce fait l’émission de bons du trésor et la spéculation sur le différentiel d’intérêt entre les taux servis sur la livre libanaise et sur le dollar sont devenus un instrument majeur d’enrichissement des couches déjà fortunées de la population, tout en assurant un complément de revenus non négligeable aux classes moyennes ou aux détenteurs de carnets d’épargne de moyens modestes. Le coût de cette source d’enrichissement a été supporté par le Trésor public qui a surpayé le financement de sa dette et par le secteur privé productif endetté auprès des banques. Aussi, la dette publique atteint le niveau de 35 milliards de dollars à la fin de l’année 2004, alors que le déficit des finances publiques n’a pas dépassé 5 milliards de dollars durant la période 1993-2004, ainsi que nous l’avons déjà signalé. Cette politique d’argent excessivement cher a en fait empêché le Liban de connaître des taux de croissance élevés ; après deux années de croissance forte en 1994 et 1995 dû à de nombreuses mises en chantier et à un boom immobilier, la croissance annuelle a décliné pour rester relativement faible (entre 0% et 2,5%). Ce n’est qu’après la Conférence de pays donateurs organisée par la France en novembre 2002, et sous la pression de ces pays qui ont souscrit à des obligations à quinze ans à 5% pour 2,5 milliards de dollars, que les taux d’intérêt se sont orientés à nouveau à la baisse (14).

            Pour compléter ce tableau des politiques de la reconstruction, il faut mentionner le fait qu’en 1994, le gouvernement abaisse drastiquement le niveau de l’impôt sur le revenu dont la progressivité est ramenée de 2% à 10%, cependant que les revenus du capital ne sont taxés qu’à 5%, que les plus values foncières et financières sont exonérées et que la retenue à la source sur les intérêts des dépôts bancaires ou les intérêts sur la dette en livre sont exonérés de tout impôt (15). A la différence de ce qui se fait après toutes les guerres, aucun prélèvement fiscal ou quasi-fiscal exceptionnel n’a été opéré par l’Etat à la fin de la guerre pour permettre de faire face aux charges exceptionnelles que cette dernière entraîne au titre de la reconstruction des infrastructures publiques, des capacités de production du secteur privé, des pensions à verser aux victimes de guerre.

            Enfin, la politique de reconstruction n’a pas tenu compte du fait que les économies arabes voisines, en particulier celle des pays exportateurs de pétrole, mais aussi celles de pays comme l’Egypte ou la Syrie, s’étaient considérablement modernisées et ouvertes sur le commerce international. De ce fait, le Liban, pour retrouver un rôle régional important aurait dû mettre l’accent dans sa politique de reconstruction sur la valorisation de ses ressources humaines et le développement de services ou de produits à haute valeur ajoutée, sur le modèle de l’Irlande ou des petites économies asiatiques, telles que Singapour ou Taïwan. Doté de richesse en eau et de sols fertiles dans plusieurs régions du pays, le Liban aurait dû viser aussi à assumer une vocation agro-alimentaire, ce qui lui permettrait de redonner vie à ses régions rurales qui dépérissent.

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            • #7
              Exactement ce que j'ai dit, la gestion de Karriri est loin d'etre parfaite.

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              • #8
                Hariri a ruiné le pays.
                Il a acheté en sous main des parcelles de Beirut et de la côte qu'il a revendu à prix d'or à des saoudiens (les étrangers n'ont pas le droit d'acheter des terrains).

                Il vivait dans son boeing de luxe entre Riadh, Paris et Beirut.
                Comment un simple comptable partant en Arabie Séoudite peut-il devenir millionnaire en moins de 8 ans?
                Il ne faut pas être naïf Aanis...

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                • #9
                  Rafik Hariri avait une trés grande Entreprise de Batiment public en Arabie Saoudite et c'est là qu'il a fait sa fortune comme la famille Ben Laden. De la part de l'edition découverte cela ne m'éttonne pas, elle veut casser tous les mythes arabe dont l'Algérie. Quant des millions de Libanais lui rendent hommage, c'est le plus grand désaveu, le reste n'est que de la délation et médisance de l'auteur du livre et ceux qui l'on édité come ils l'ont fait pour notre pays l'Algérie.

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                  • #10
                    @zoubir
                    ce que dis george corm que j'apprecie beaucoup d'ailleurs n'est pas parole d'evangile.

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                    • #11
                      Bilad el mou-minime

                      Comment un simple comptable partant en Arabie Séoudite peut-il devenir millionnaire en moins de 8 ans
                      Zoubir: et notre pharmacien quadra alors, il a fait encore plus fort puisque en moins de 4-5 ans, il est devenu milliards d'air.
                      Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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