Attaquer l'Iran aboutirait à une catastrophe et inciterait Téhéran à mettre au point une bombe atomique, a déclaré jeudi le directeur général de l'AIEA, Mohamed ElBaradeï, à la tribune du Forum économique de Davos (Suisse).
"Ce serait totalement contre-productif et ce serait catastrophique", a ajouté le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique lors d'un débat sur la prolifération nucléaire.
Pour lui, évoquer une opération militaire risque d'avoir les effets contraires aux attentes. "Cela renforce la main de ceux qui en Iran disent 'fabriquons la bombe pour nous protéger'".
Il avait auparavant souligné que la voie diplomatique était l'unique manière de traiter la crise liée au programme nucléaire iranien.
"Je suis persuadé que la seule manière de progresser dans le dossier iranien, c'est le dialogue", a dit ElBaradeï. "Nous devons investir dans la paix", a-t-il dit, en ajoutant que si la communauté internationale n'agissait pas en ce sens, "les conséquences seraient dix fois pires".
De son côté, le Premier ministre pakistanais Shaukat Aziz, également présent à Davos, a lui aussi estimé qu'une attaque contre l'Iran pour mettre fin à son programme nucléaire serait "catastrophique" pour la région comme pour le monde entier.
Sources yahoo
"Ce serait totalement contre-productif et ce serait catastrophique", a ajouté le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique lors d'un débat sur la prolifération nucléaire.
Pour lui, évoquer une opération militaire risque d'avoir les effets contraires aux attentes. "Cela renforce la main de ceux qui en Iran disent 'fabriquons la bombe pour nous protéger'".
Il avait auparavant souligné que la voie diplomatique était l'unique manière de traiter la crise liée au programme nucléaire iranien.
"Je suis persuadé que la seule manière de progresser dans le dossier iranien, c'est le dialogue", a dit ElBaradeï. "Nous devons investir dans la paix", a-t-il dit, en ajoutant que si la communauté internationale n'agissait pas en ce sens, "les conséquences seraient dix fois pires".
De son côté, le Premier ministre pakistanais Shaukat Aziz, également présent à Davos, a lui aussi estimé qu'une attaque contre l'Iran pour mettre fin à son programme nucléaire serait "catastrophique" pour la région comme pour le monde entier.
Sources yahoo
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