Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Pourquoi pas Bayrou ?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Pourquoi pas Bayrou ?

    Même à l'étranger, on en a marre des gamineries et des comportements de sarko et royal. Bayrou, ferait, j'en suis sûr, le meilleur président ! Qu'en pensez-vous ?

    ÉLYSÉE 2007 • Qui a dit que la campagne serait tirée vers le haut ?

    La campagne s'enfonce dans les "bourdes" et les fiches mal tenues des Renseignements généraux ? Qu'à cela ne tienne. Après Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, la presse européenne commence à s'intéresser aux autres candidats, et notamment à François Bayrou.


    Qu'elle soit "au ras des pâquerettes" pour La Libre Belgique ou "dans le caniveau", pour Le Courrier de Genève, la campagne électorale française dégoûte déjà deux quotidiens francophones. Pour le quotidien genevois, "plus un jour ne s'écoule sans que les médias français ne se délectent d'un nouveau faux pas de Ségolène Royal. La candidate socialiste ne connaît pas le nombre de sous-marins nucléaires français ? Incompétente ! François Hollande propose de revenir sur les baisses d'impôts octroyées par la droite ? Ça ne peut être qu'une gaffe… Des amateurs, ces gens-là !" Le problème, poursuit Le Courrier, est que "répétées mille fois, les mêmes fadaises finissent par s'insinuer". Résultat : "La principale échéance électorale de la République n'est plus rien d'autre qu'un jeu de massacre, une chasse à courre où la presse quasi unanime joue du cor pour Nicolas Sarkozy."

    Le Soir de Bruxelles n'est pas plus tendre avec ces "affaires" de début de campagne. "A trois mois du scrutin présidentiel, Big Brother plane sur l'Hexagone. On voit son œil partout. Plongé dans la vie de Bruno Rebelle, ancien patron de Greenpeace et conseiller de Ségolène Royal pour les questions d'environnement. Fixé sur le patrimoine de la candidate socialiste et de son compagnon François Hollande. Et, maintenant, rivé sur les habitants de la rue d'Enghien, dans ce quartier populaire du Xe arrondissement de Paris où Nicolas Sarkozy à son QG de campagne. Big Brother ? Les Renseignements généraux (RG), bien sûr, accusés de rédiger des 'fiches' à tout-va." Mais, derrière la polémique sur les RG, ajoute Le Soir, "c'est évidemment la main de Nicolas Sarkozy que l'on voit. Celle-là même qui aurait demandé aux policiers de pousser le zèle jusqu'à faire des analyses ADN pour identifier le voleur d'un scooter. Un engin immatriculé au nom du fils du ministre de l'Intérieur." Bref, "qui a dit que la campagne serait cette fois 'tirée vers le haut' ? Après la 'bécassinisation' de Ségolène Royal, voici l''orwellisation' de Nicolas Sarkozy."

    Pour qui voter, alors ? Baltasar Porcel se pose sincèrement la question dans les colones de La Vanguardia. "Il y a quelques semaines, j'aurais voté Ségolène parce qu'elle professe des idées plus rationnelles, plus sensées, à partir d'un principe général de concorde. Mais Nicolas a arrondi les angles, il 'menace' moins et pose avec plus d'aplomb que Ségolène les questions qui fâchent. Par ailleurs, Ségolène est une femme et la France un pays très machiste, peut-être encore plus que l'Espagne. Ici ce sont les impressions, toujours changeantes, moins utiles mais aussi plus fraîches qui prédominent, alors que la France croule sous les préjugés, qui donnent certes une solidité au pas mais lui infligent aussi un sacré coup de vieux. Je crois donc que je finirai par voter pour Ségolène. Mais la gauche, et Ségolène est socialiste, a un peu trop tendance à se complaire dans la vieille suffisance française. Alors, Ségolène ou Nicolas ?"

    Du coup, et pour épargner à leurs lecteurs ce tête-à-tête éprouvant, les quotidiens européens commencent à découvrir François Bayrou. Ce rattrapage mérite une page entière dans le Corriere della Sera, ne serait-ce que pour expliquer aux Italiens le concept bien français du "troisième homme", ce coureur de fond dont le seul but est de "gâcher la fête des deux stars du système politique français. Selon les sondages", ajoute le quotidien milanais, "il a déjà dépassé le véritable troisième homme inconfortable de l'élection à venir, Jean-Marie Le Pen."

    Le problème, c'est qu'il faut aussi expliquer aux Italiens où se situe politiquement François Bayrou. Pour ce faire, le Corriere tente de lui trouver des parrains en Italie, en l'espèce "une partie du centre gauche italien réuni dans la Marguerite [le parti de Romano Prodi] et qui a décidé de tourner le dos à Ségolène Royal". Pourquoi ? "Parce qu'elle est trop à gauche", selon le député Renzo Lusetti. "Parce qu'il y a en elle une insoutenable légèreté de la pensée, qui confine à l'évanescence", poétise un autre député de gauche, Lapo Pistelli, paraphrasant Milan Kundera. Même des poids lourds du centre gauche italien, comme Lamberto Dini, plusieurs fois ministre des Affaires étrangères, n'hésitent plus à dire que "Bayrou est l'un des nôtres" et qu'il est donc difficile "de porter sur lui un jugement indépendant". Bref, pour mieux décrire son positionnement politique, le Corriere en est réduit à trouver des prédécesseurs augustes à François Bayrou (Simone Veil, Raymond Barre et… Alain Poher) et quelques maîtres à penser pratiques (Gandhi, Churchill et Henri IV). Sans oublier de Gaulle, histoire de rajouter un peu plus de confusion.

    Anthony Bellanger
    Courrier International
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

  • #2
    le problème avec lui c'est qu'il est capable du meilleur comme du pire lol

    Commentaire


    • #3
      Qu'elle soit "au ras des pâquerettes" pour La Libre Belgique ou "dans le caniveau", pour Le Courrier de Genève

      je me demandais ce que l'on pouvait bien penser de la campagne électorale française à l'étranger....bah c'est trop drôle.

      en tout cas, y en a beaucoup qui commence à penser qu'effectivement Bayrou pourrait être l'aternative, la 3ème voie...
      ne dépense pas deux mots, si un seul te suffit.

      Commentaire


      • #4
        je me demandais ce que l'on pouvait bien penser de la campagne électorale française à l'étranger....bah c'est trop drôle.
        C'est "au ras des pâquerettes" ou "dans le caniveau"... à toi de choisir.
        La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

        Commentaire


        • #5
          je vais pas choisir moi je vais les prendre les deux
          ne dépense pas deux mots, si un seul te suffit.

          Commentaire


          • #6
            Contrairement à ce qu'on pense, cette campagne, est une campagne de rupture par rapport aux précédentes. Elle rompt l'omerta, de ceux qui s'arrangent de gauche comme de droite pour se refiler le pouvoir. Chirac, sans l'appui du camp Mitterrand n'est pas au second tour; Mitterrand sans l'appui de Chirac n'est pas élu en 1981. Puis ça rentre dans du donnant donnnant. Le chien dans le jeu de quilles, c'est l'adhérent nouveau qui milite à sa manière via internet, parce qu'il n' a pas le temps et la tune pour faire du travail militant même à temps partiel. Les autres sont plus ou moins salariés, ou bénéficiant d'emplois publics (hors concours qui est la règle).

            Imaginez vous que vous figuriez sur un listing de Clearstream, et dénoncé par des gens ayant pignon sur rue comme Gorgerin, et Lahoud; que vous soyez un personnage de droite en vue "la justice populaire" vous réduirait en miettes.

            Si Sarko n'est pas à l'Intérieur, il passe à la moulinette et finit à la décharge avec en plus le mépris de l'opinion publique.

            Attention ! ces choses là n'arrivent pas qu'aux autres. Il faut réviser le code pénal à l'intention de ceux qui manipulent l'opinion en vue de leur intérêt ou de celui de leur clan. Le choix démocratique doit se faire sur des programmes, mais aussi sur des hommes avec une information propre et non par une information de caniveau.

            Commentaire


            • #7
              Bayrou = pas de majorité parlementaire et il refuse une alliance classique avec la droite donc il sera un président qui préside du vent s'il arrivait a ces fins bien sur.

              Commentaire


              • #8
                Bayrou, c un juste milieu

                Commentaire


                • #9
                  Je dirai bayrou c'est plutot un milieu juste juste.

                  Commentaire


                  • #10
                    Bayrou est incohérant. Il plaidait pour la bipôlarité gauche-droite, il se plaint aujourd'hui de la dualité du combat pour les présidentielles.
                    Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

                    Commentaire


                    • #11
                      joandemilan

                      dans cette campagne j'ai plus le sentiment d'assister à un combat, où le public attends la mise à mort de l'un des adversaires.
                      les gens s'intéressent bien plus au coup bas que se porte Sarkozy et Royal, qu'à la campagne en elle même et aux programmes (ou non programme pour certains) des candidats.
                      à trois mois des échéances électorale on assiste à un duel qui frise le ridicule et qui prime sur le plus important, à savoir qu'est ce que nous propose exactement ces candidats....
                      ne dépense pas deux mots, si un seul te suffit.

                      Commentaire


                      • #12
                        Serigina, il me semble que Sego est en difficulté parce qu'elle a confondu élection présidentielle et défilé de mode, idées à la mode comprises. C'est une héritière des spontaneiste de mai 68 du "y a qu'à" ou "demandez l'impossible"; il y a aussi un peu de pétainisme et un zeste d'exotisme colonial. A mon avis Sarko a été "plus bougé" qu'elle (jargon rubystique). Avec la tune qu'elle et François prennent de partout, qu'elle soit imposable sur la fortune n'est pas surprenant ni un secret. Le contraire serait scandaleux ! Quand on ne sait pas gérer sa tune, on ne peut prétendre gouverner un pays.

                        En plus tout citoyen peut consulter les déclarations.

                        Au contraire, je trouve que cette élection ne descend pas au-dessous de la ceinture. Je trouve Sarko plus dynamique et porteur de plus d'espérance. Après tout, c'est un immigré qui a de l'ambition, dans un pays de râleurs, de vieux grincheux. Et puis il y a des jeunes qui en veulent, (c'est ton cas !) et il faut les encourager. Sortons du catastrophisme. Le message de Sarko boulot, bonheur, fête doit être pris au sérieux ! Quoi ? Je ne t'ai pas encore convaincue ? Je rends le tablier !

                        Bien amicalement !

                        Commentaire


                        • #13
                          Serigina les politiques donnent au peuple ce qu'il attend tout simplement
                          La politique c'est un jeu dangereux, mais un jeu tout de meme

                          Commentaire


                          • #14
                            joandemilan

                            pour l'instant j'observe, l'heure de prendre la décision n'est pas encore arrivé

                            quasard

                            c'est justement ça qui fait peur, c'est un jeu dangereux qui en règle générale finit toujours par se retourner contre le petit peuple que nous somme
                            ne dépense pas deux mots, si un seul te suffit.

                            Commentaire


                            • #15
                              Ah bah c'est les risques de la politique et de la gestion rien n'est parfait.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X