Les libanais se prennnent aujourd hui pour des ukrainiens et rêvent de changer le régime pacifiquement, pas un jours passe sans un rassemblement à Beyrouth. Lundi dernier une manifestation du deux milles personnes c'est dérouler au Caire pour demander des reformes constitutionnelle. Ce n'est pas la première et surement pas la dernière. En Arabie Saoudite il y a eu dernièrement les premières election de leur histoire. Au Koweit la guerre entre le mouvement islamistes et le mouvement démocrate au sein de les assemblée national font rage.
Des chaines de télévision arabes qui se battent pour invité les représentant de la société ou les opposant les plus virulent dans le monde arabe. Une société civile qui peine à emergé mais qui prend de plus en plus de force au milieu des regimes tyranniques.
Question: Sommes nous entrain d'assister au début d'un changement politique profond du monde arabe ???
Voici la chronique du numéro prochain du courrier international :
Des chaines de télévision arabes qui se battent pour invité les représentant de la société ou les opposant les plus virulent dans le monde arabe. Une société civile qui peine à emergé mais qui prend de plus en plus de force au milieu des regimes tyranniques.
Question: Sommes nous entrain d'assister au début d'un changement politique profond du monde arabe ???
Voici la chronique du numéro prochain du courrier international :
L’effet domino, de Beyrouth à Téhéran
Jusqu’à quand allez-vous rester au Liban ? A cette question, les dirigeants syriens avaient l’habitude de répondre : “Aussi longtemps que les Libanais nous le demanderont.” Mais depuis l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, le 14 janvier, la donne a changé. Druzes, chrétiens, musulmans sunnites et même une partie des chiites sont maintenant unis contre Damas. Et l’opinion publique demande, à coups de manifestations bruyantes, le départ des soldats syriens. La plupart des journaux de Beyrouth – à commencer par le plus important, An-Nahar – sont moins timorés que jadis et appellent désormais un chat un chat, et une occupation, une occupation. Pour notre dossier, faute de trouver au Liban un article favorable à la Syrie, nous avons repris un extrait d’un quotidien syrien, juste pour montrer la désinformation en cours.
Ce qui se passe dans l’ancien mandat français est important pour tout le Moyen-Orient. Cette crise met en effet dans le même camp, celui des “bons”, à la fois George Bush et Jacques Chirac, ce dernier restant l’homme politique occidental le plus populaire du monde arabe. Un bouleversement politique au Liban provoquerait un contre-coup important en Syrie même. Pendant plus de vingt ans, des liens économiques et intellectuels ont été tissés entre les deux pays, et le régime baasiste de Bachar El-Assad, traversé par une lutte sourde entre caciques conservateurs et modernisateurs, pourrait vaciller à son tour.
Enfin, reste la question du Hezbollah. La résolution 1559 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui demande le départ des Syriens, prévoit aussi un désarmement de toutes les milices, donc en premier lieu du mouvement chiite du Sud-Liban. Un changement de régime à Beyrouth signifierait à terme pour le Hezbollah sa transformation en un simple parti politique et l’abandon des moyens armés et terroristes. Il impliquerait donc que l’Iran, principal bailleur de fonds de ce mouvement, cesse d’avoir cette option stratégique à la porte d’Israël. On le voit, la révolte en cours peut avoir un effet domino important dans tout le monde musulman. Un effet en tout cas plus évident que cette pseudo-démocratie apportée en Irak clés en main par Donald Rumsfeld, Paul Wolfowitz et les soldats américains.
Jusqu’à quand allez-vous rester au Liban ? A cette question, les dirigeants syriens avaient l’habitude de répondre : “Aussi longtemps que les Libanais nous le demanderont.” Mais depuis l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, le 14 janvier, la donne a changé. Druzes, chrétiens, musulmans sunnites et même une partie des chiites sont maintenant unis contre Damas. Et l’opinion publique demande, à coups de manifestations bruyantes, le départ des soldats syriens. La plupart des journaux de Beyrouth – à commencer par le plus important, An-Nahar – sont moins timorés que jadis et appellent désormais un chat un chat, et une occupation, une occupation. Pour notre dossier, faute de trouver au Liban un article favorable à la Syrie, nous avons repris un extrait d’un quotidien syrien, juste pour montrer la désinformation en cours.
Ce qui se passe dans l’ancien mandat français est important pour tout le Moyen-Orient. Cette crise met en effet dans le même camp, celui des “bons”, à la fois George Bush et Jacques Chirac, ce dernier restant l’homme politique occidental le plus populaire du monde arabe. Un bouleversement politique au Liban provoquerait un contre-coup important en Syrie même. Pendant plus de vingt ans, des liens économiques et intellectuels ont été tissés entre les deux pays, et le régime baasiste de Bachar El-Assad, traversé par une lutte sourde entre caciques conservateurs et modernisateurs, pourrait vaciller à son tour.
Enfin, reste la question du Hezbollah. La résolution 1559 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui demande le départ des Syriens, prévoit aussi un désarmement de toutes les milices, donc en premier lieu du mouvement chiite du Sud-Liban. Un changement de régime à Beyrouth signifierait à terme pour le Hezbollah sa transformation en un simple parti politique et l’abandon des moyens armés et terroristes. Il impliquerait donc que l’Iran, principal bailleur de fonds de ce mouvement, cesse d’avoir cette option stratégique à la porte d’Israël. On le voit, la révolte en cours peut avoir un effet domino important dans tout le monde musulman. Un effet en tout cas plus évident que cette pseudo-démocratie apportée en Irak clés en main par Donald Rumsfeld, Paul Wolfowitz et les soldats américains.
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