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Les autorités israéliennes ont débuté mardi matin la démolition de 15 maisons construites sur des "terres palestiniennes privées" dans l'implantation de Netiv Ha'avot à Elazar en Cisjordanie, une décision ordonnée en 2016 par la Cour suprême.A l'aube, des milliers d'Israéliens se sont rassemblés pour protester contre cette mesure. Des centaines de policiers ont été mobilisés, des pneus ont été brûlés, et certains manifestants et résidents - des jeunes en majorité - ont organisé des sittings dans des maisons.La veille, ils étaient quelques centaines à s'être mobilisé, soutenus par une certaine partie de la classe politique israélienne. "Cette évacuation difficile et inutile nous renforcera davantage", a martelé la ministre de la Justice Ayelet Shaked.Pierre Klochendler / i24NEWS Cisjordanie: les forces israéliennes démolissent des habitations à Netiv Ha'avot
Pierre Klochendler / i24NEWS La Cour suprême israélienne avait décidé en février de la démolition avant le 15 juin d'une quinzaine d'habitations de l'implantation de Netiv Haavot, construite au sud de Bethléem.En février dernier, Israël avait démantelé l'implantation d'Amona en Cisjordanie au cœur d'une bataille politique et légale de plusieurs années. La plupart des bâtiments d'Amona étaient des préfabriqués de plain-pied. Des engins ont chargé ceux qu'ils pouvaient sur des remorques pour les emporter et en ont détruit d'autres.
Le chef du Foyer juif Naftali Bennett a pointé du doigt la Cour suprême pour avoir ordonné que la communauté de Netiv Ha'avot soit "détruite au bulldozer"."Quiconque veut démolir 15 maisons ici recevra 350 maisons sur cette colline ... Je n'ai pas d'autres mots pour décrire la situation sauf qu'elle est absurde. Je ne me souviens pas d'une action en justice avec si peu de logique", a-t-il dénoncé.i24NEWS Israeli settlers protest in the West Bank settlement outpost Netiv Ha’avot, ahead of the court-ordered demolition of 15 illegally-built homes in the community. June 12, 2018
i24NEWS Le président du Conseil régional de Gush Etzion, Shlomo Neeman, a également fustigé la démolition de l'avant-poste."Les familles sont sur le point de sacrifier leurs maisons sur l'autel de la primauté du droit - une loi qui n'a pas de justice ni moralité," a-t-il lancé.Netiv Haavot a été fondé en 2001, pour agrandir l’implantation d’Elazar, située au sud-ouest de Bethléem.La présidente de la Cour suprême Esther Hayot avait repoussé de trois mois la destruction des maisons afin de laisser le temps aux familles de s'installer dans des logements provisoires.
i24nEWS
Pierre Klochendler / i24NEWS La Cour suprême israélienne avait décidé en février de la démolition avant le 15 juin d'une quinzaine d'habitations de l'implantation de Netiv Haavot, construite au sud de Bethléem.En février dernier, Israël avait démantelé l'implantation d'Amona en Cisjordanie au cœur d'une bataille politique et légale de plusieurs années. La plupart des bâtiments d'Amona étaient des préfabriqués de plain-pied. Des engins ont chargé ceux qu'ils pouvaient sur des remorques pour les emporter et en ont détruit d'autres.
Le chef du Foyer juif Naftali Bennett a pointé du doigt la Cour suprême pour avoir ordonné que la communauté de Netiv Ha'avot soit "détruite au bulldozer"."Quiconque veut démolir 15 maisons ici recevra 350 maisons sur cette colline ... Je n'ai pas d'autres mots pour décrire la situation sauf qu'elle est absurde. Je ne me souviens pas d'une action en justice avec si peu de logique", a-t-il dénoncé.i24NEWS Israeli settlers protest in the West Bank settlement outpost Netiv Ha’avot, ahead of the court-ordered demolition of 15 illegally-built homes in the community. June 12, 2018
i24NEWS Le président du Conseil régional de Gush Etzion, Shlomo Neeman, a également fustigé la démolition de l'avant-poste."Les familles sont sur le point de sacrifier leurs maisons sur l'autel de la primauté du droit - une loi qui n'a pas de justice ni moralité," a-t-il lancé.Netiv Haavot a été fondé en 2001, pour agrandir l’implantation d’Elazar, située au sud-ouest de Bethléem.La présidente de la Cour suprême Esther Hayot avait repoussé de trois mois la destruction des maisons afin de laisser le temps aux familles de s'installer dans des logements provisoires.
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