Le président iranien réagit à l'annonce d'un accord entre les six grandes puissances qui négocient un train de sanctions supplémentaires.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a estimé que le Conseil de sécurité de l'ONU n'avait "aucune légitimité" pour imposer ses vues à l'Iran au sujet du programme nucléaire. Il réagissait, jeudi 15 mars, à l'annonce d'un accord, la veille, entre les six grandes puissances qui négocient un train de sanctions supplémentaires contre l'Iran.
"Aujourd'hui, les ennemis du peuple iranien veulent utiliser le Conseil de sécurité pour empêcher le progrès et le développement de l'Iran, mais le Conseil de sécurité n'a aucune légitimité parmi les peuples du monde", a déclaré Mahmoud Ahmadinejad, lors d'un discours dans la province de Yazd.
Les ambassadeurs des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, de France, de Chine et de Russie, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, qui ont négocié le texte avec l'Allemagne, ont adressé leur projet de résolution à leurs capitales respectives, dont le feu vert n'est pas automatique.
Après cette approbation, ce sera aux dix membres non permanents du conseil de sécurité de délibérer avant qu'un scrutin puisse avoir lieu. Aucun vote du conseil de sécurité sur une nouvelle résolution n'est attendu avant la semaine prochaine.
Première série de sanctions
La poursuite du programme nucléaire iranien a conduit le conseil de sécurité à adopter le 23 décembre la résolution 1737 imposant une première série de sanctions au régime de Téhéran. L'Iran a ignoré le 21 février une date butoir pour suspendre ses activités d'enrichissement de l'uranium.
Le nouveau projet, que Reuters a pu consulter, prévoit d'étendre la liste des personnalités ou groupes iraniens visés par un gel des avoirs et à interdire toute exportation d'arme conventionnelle iranienne.
Le texte appelle aussi tous les pays et les institutions financières internationales à ne pas garantir de nouveaux prêts ou une aide financière à l'Iran à l'exception des crédits à vocation humanitaire ou de développement.
Un délai de 60 jours
Cette nouvelle résolution accorderait un délai de 60 jours à l'Iran pour se conformer à ses obligations ou risquer d'autres sanctions. Les mesures punitives seraient suspendues si Téhéran interrompait ses activités d'enrichissement et reprenait les négociations.
Les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux soupçonnent l'Iran de chercher à se doter d'un arsenal nucléaire sous couvert d'un programme civil, ce que dément Téhéran.
(Reuters)
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a estimé que le Conseil de sécurité de l'ONU n'avait "aucune légitimité" pour imposer ses vues à l'Iran au sujet du programme nucléaire. Il réagissait, jeudi 15 mars, à l'annonce d'un accord, la veille, entre les six grandes puissances qui négocient un train de sanctions supplémentaires contre l'Iran.
"Aujourd'hui, les ennemis du peuple iranien veulent utiliser le Conseil de sécurité pour empêcher le progrès et le développement de l'Iran, mais le Conseil de sécurité n'a aucune légitimité parmi les peuples du monde", a déclaré Mahmoud Ahmadinejad, lors d'un discours dans la province de Yazd.
Les ambassadeurs des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, de France, de Chine et de Russie, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, qui ont négocié le texte avec l'Allemagne, ont adressé leur projet de résolution à leurs capitales respectives, dont le feu vert n'est pas automatique.
Après cette approbation, ce sera aux dix membres non permanents du conseil de sécurité de délibérer avant qu'un scrutin puisse avoir lieu. Aucun vote du conseil de sécurité sur une nouvelle résolution n'est attendu avant la semaine prochaine.
Première série de sanctions
La poursuite du programme nucléaire iranien a conduit le conseil de sécurité à adopter le 23 décembre la résolution 1737 imposant une première série de sanctions au régime de Téhéran. L'Iran a ignoré le 21 février une date butoir pour suspendre ses activités d'enrichissement de l'uranium.
Le nouveau projet, que Reuters a pu consulter, prévoit d'étendre la liste des personnalités ou groupes iraniens visés par un gel des avoirs et à interdire toute exportation d'arme conventionnelle iranienne.
Le texte appelle aussi tous les pays et les institutions financières internationales à ne pas garantir de nouveaux prêts ou une aide financière à l'Iran à l'exception des crédits à vocation humanitaire ou de développement.
Un délai de 60 jours
Cette nouvelle résolution accorderait un délai de 60 jours à l'Iran pour se conformer à ses obligations ou risquer d'autres sanctions. Les mesures punitives seraient suspendues si Téhéran interrompait ses activités d'enrichissement et reprenait les négociations.
Les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux soupçonnent l'Iran de chercher à se doter d'un arsenal nucléaire sous couvert d'un programme civil, ce que dément Téhéran.
(Reuters)