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La grande hypocrisie du régime algérien : la France publiquement on l’insulte, en privé on la « caresse »
23 FÉVRIER 2021
Le sentiment anti-français est une vieille recette du régime algérien. Une recette qu’il utilise à chaque fois qu’il est ébranlé par la colère populaire qui se met en marche contre lui en raison de ses échecs successifs dans le processus du développement du pays. Mais si en public, les dirigeants algériens insultent la France et l’abhorrent, en privé ils font preuve d’une platitude qui ferait pâlir de honte les martyrs de la guerre d’Indépendance.
Depuis plusieurs semaines, voire des mois, la France et ses dirigeants sont insultés, dénoncés et instrumentalisés par le régime algérien pour manipuler et endormir une opinion publique interne qui veut s’émanciper de son jour. Le porte-parole du gouvernement algérien, Amar Belhimer, illustre parfaitement cette grande hypocrisie du régime algérien à l’égard de la France. À plusieurs reprises, le ministre algérien s’en prend violemment à l’Etat français et associe la France à des problèmes internes en Algérie comme ce fut le cas le 1er décembre dernier lorsque Belhimer déclarait ouvertement que l’Algérie subissait un flot « d’attaques verbales » de la part de la France, en raison de ses positions, qualifiant cela d’impudent. Belhimer avait voulu faire croire que l’Algérie était bombardée par des agressions verbales de la part de la France.
Le 24 avril 2020, le porte-parole du gouvernement algérien avait même accusé la France de manipuler l’ONG Reporters Sans Frontières (RSF) contre le régime algérien. Le haut responsable algérien avait considéré RSF comme « un élément de la chaîne d’expression du soft power français à travers le monde ». Les attaques politiques contre l’Etat français sont si nombreuses de la part du régime algérien qu’il faudrait rédiger tout un livre rien que pour les répertorier.
Et pourtant, dans les coulisses, le comportement des hauts responsables français est totalement différent de cette « hostilité » affichée en public. Preuve en est, dans les échanges confidentiels et officieux entre les deux Etats, les dirigeants algériens négocient de simples privilèges personnels et rouspètent lorsque les autorités françaises les prive de ces privilèges.
A titre d’exemple, fin novembre 2019, le chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukhadoum, s’est plaint officiellement dans ses rencontres avec ses interlocuteurs français de « l’insuffisance des contacts officiels entre nos deux pays depuis le 22 février » ! Alors d’un côté, l’Algérie dénonce officiellement l’influence de la France, mais de l’autre elle se plaint lorsque les contacts sont réduits à des proportions moins importantes. Quelle schizophrénie.
Le régime algérien avait même employé dans les coulisses le terme éloquent de « distanciation » entre les deux pays. Boukadoum a été chargé par Alger d’expliquer à ses interlocuteurs français qu’il faut « donner plus de consistance et de régularité à notre agenda bilatéral » avec la France. Mieux encore, toujours en 2019, l’Ambassadeur algérien en France a même fait part de ses « regrets » lorsqu’il a constaté que les autorités françaises n’avaient pas envoyé de lettre de félicitations pour la nomination de Sabri Boukadoum comme chef de la diplomatie algérienne ou celle du chef de l’Etat par intérim, Abdelkader Bensalah.
A ces protestations algériennes, les autorités françaises ont répondu clairement, a-t-on pu confirmer au cours de nos investigations, qu’elles ont décidé légitiment de prendre « en compte cette situation particulière » que traverse l’Algérie depuis le début du Hirak le 22 février 2019. Les diplomates français ont expliqué que leur pays a décidé d’observer « une position de neutralité bienveillante par rapport aux choix politiques que feront les Algériens pour leur avenir », a-t-on encore pu confirmer au cours de nos investigations.
Toujours vers la fin de l’année 2019, les autorités algériennes par le biais de Boukadoum ont exprimé leur déception vis-à-vis de la chute de la délivrance des Visas Schengen au profit des citoyens algériens. Le régime algérien a déploré ouvertement « la baisse significative du nombre de visas délivrés en 2018, une baisse de -28% par rapport à 2017.
Le sujet des visas Schengen a été abordé par Boukadoum lors de deux rencontres avec son homologue français, Jean-Yves Le Drian. Une première fois lors d’un voyage à Marseille le 24 juin 2019 et une deuxième fois à New-York le 22 septembre 2019. Le régime algérien déteste officiellement la « France », mais s’énerve lorsque que celle-ci lui enlève des…visas. Encore une autre hypocrisie dont seul le régime algérien détient le secret.
Notons enfin que face aux complaintes officielles du régime algérien concernant le nombre des visas délivrés, les autorités françaises se sont contentées de répondre que « la baisse du nombre de visas délivrés est un effet mécanique d’une application plus stricte des critères Schengen. Il y avait précédemment en Algérie un certain nombre de dérogations à ces règles qui ne sont plus possibles aujourd’hui ». Un point c’est tout…
Algérie Part
23 FÉVRIER 2021
Le sentiment anti-français est une vieille recette du régime algérien. Une recette qu’il utilise à chaque fois qu’il est ébranlé par la colère populaire qui se met en marche contre lui en raison de ses échecs successifs dans le processus du développement du pays. Mais si en public, les dirigeants algériens insultent la France et l’abhorrent, en privé ils font preuve d’une platitude qui ferait pâlir de honte les martyrs de la guerre d’Indépendance.
Depuis plusieurs semaines, voire des mois, la France et ses dirigeants sont insultés, dénoncés et instrumentalisés par le régime algérien pour manipuler et endormir une opinion publique interne qui veut s’émanciper de son jour. Le porte-parole du gouvernement algérien, Amar Belhimer, illustre parfaitement cette grande hypocrisie du régime algérien à l’égard de la France. À plusieurs reprises, le ministre algérien s’en prend violemment à l’Etat français et associe la France à des problèmes internes en Algérie comme ce fut le cas le 1er décembre dernier lorsque Belhimer déclarait ouvertement que l’Algérie subissait un flot « d’attaques verbales » de la part de la France, en raison de ses positions, qualifiant cela d’impudent. Belhimer avait voulu faire croire que l’Algérie était bombardée par des agressions verbales de la part de la France.
Le 24 avril 2020, le porte-parole du gouvernement algérien avait même accusé la France de manipuler l’ONG Reporters Sans Frontières (RSF) contre le régime algérien. Le haut responsable algérien avait considéré RSF comme « un élément de la chaîne d’expression du soft power français à travers le monde ». Les attaques politiques contre l’Etat français sont si nombreuses de la part du régime algérien qu’il faudrait rédiger tout un livre rien que pour les répertorier.
Et pourtant, dans les coulisses, le comportement des hauts responsables français est totalement différent de cette « hostilité » affichée en public. Preuve en est, dans les échanges confidentiels et officieux entre les deux Etats, les dirigeants algériens négocient de simples privilèges personnels et rouspètent lorsque les autorités françaises les prive de ces privilèges.
A titre d’exemple, fin novembre 2019, le chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukhadoum, s’est plaint officiellement dans ses rencontres avec ses interlocuteurs français de « l’insuffisance des contacts officiels entre nos deux pays depuis le 22 février » ! Alors d’un côté, l’Algérie dénonce officiellement l’influence de la France, mais de l’autre elle se plaint lorsque les contacts sont réduits à des proportions moins importantes. Quelle schizophrénie.
Le régime algérien avait même employé dans les coulisses le terme éloquent de « distanciation » entre les deux pays. Boukadoum a été chargé par Alger d’expliquer à ses interlocuteurs français qu’il faut « donner plus de consistance et de régularité à notre agenda bilatéral » avec la France. Mieux encore, toujours en 2019, l’Ambassadeur algérien en France a même fait part de ses « regrets » lorsqu’il a constaté que les autorités françaises n’avaient pas envoyé de lettre de félicitations pour la nomination de Sabri Boukadoum comme chef de la diplomatie algérienne ou celle du chef de l’Etat par intérim, Abdelkader Bensalah.
A ces protestations algériennes, les autorités françaises ont répondu clairement, a-t-on pu confirmer au cours de nos investigations, qu’elles ont décidé légitiment de prendre « en compte cette situation particulière » que traverse l’Algérie depuis le début du Hirak le 22 février 2019. Les diplomates français ont expliqué que leur pays a décidé d’observer « une position de neutralité bienveillante par rapport aux choix politiques que feront les Algériens pour leur avenir », a-t-on encore pu confirmer au cours de nos investigations.
Toujours vers la fin de l’année 2019, les autorités algériennes par le biais de Boukadoum ont exprimé leur déception vis-à-vis de la chute de la délivrance des Visas Schengen au profit des citoyens algériens. Le régime algérien a déploré ouvertement « la baisse significative du nombre de visas délivrés en 2018, une baisse de -28% par rapport à 2017.
Le sujet des visas Schengen a été abordé par Boukadoum lors de deux rencontres avec son homologue français, Jean-Yves Le Drian. Une première fois lors d’un voyage à Marseille le 24 juin 2019 et une deuxième fois à New-York le 22 septembre 2019. Le régime algérien déteste officiellement la « France », mais s’énerve lorsque que celle-ci lui enlève des…visas. Encore une autre hypocrisie dont seul le régime algérien détient le secret.
Notons enfin que face aux complaintes officielles du régime algérien concernant le nombre des visas délivrés, les autorités françaises se sont contentées de répondre que « la baisse du nombre de visas délivrés est un effet mécanique d’une application plus stricte des critères Schengen. Il y avait précédemment en Algérie un certain nombre de dérogations à ces règles qui ne sont plus possibles aujourd’hui ». Un point c’est tout…
Algérie Part
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