Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Sites dégradés du Sahara occidental : les aveux de l’ONU

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • #16
    Si l'appartenance de tel ou tel territoire a un pays se mesurait a ce que ce pays fait pour telle ou telle region, crois moi, dans notre region, le sahara marocain serait non seulement marocain sans aucun probleme, la kabylie serait independante et le sahara algerien serait independant.
    Mais qu'est qu'on ne lis pas de certains intervenants!
    Ils se fabriquent des chimeres,les martelent sans cesse et a force,commencent a croire leurs propres bobards,a la longue .
    Les villes du sahara occidental ne pourront au grand jamais,etre comparer avec des joyaux du genre Laghouat,ouargla,Biskra....Dans ces villes du sahara Algerien,les infrastructures y sont encore meilleurs que la plupart de vos villes du nord alors parler de bleds perdus au milieu de nullepart....Il n'y a pas photos.
    Quand a la kabylie,au moins on n'y trouve toutes les commodites de la vie moderne,au contraire de centaines de vos patellins moyen ageux,qui s'eclairent a la bougie jusqu'a nos jours.
    Partant de ton concept tres novateur,60%(maroc inutile)devrait etre rattache a une autre juridiction(autre pays).
    Dernière modification par Banzai1, 17 janvier 2008, 23h48.

    Commentaire


    • #17
      mais non mais non, excuses moi de retourner la faveur, mais c'est bel et bien toi qui est completement a cote de laplaque, lemaroc ne mene aucune politique d'assimiliation au sahra comme il n'en mene aucune dans toutes les autres regions du Maroc, les sahraousi ont leur tele (cites moi une ethnie en algerie qui a sa propre chaine?), l'etat leur construit des musees sur la culture hassani, leur langue est preservee, leurs coutumes sont respectees et en plus ils ont droit a une autonomie. On peut comparer quand tu veux, ou en est l'algerie pour la reconnaissance linguistique en Kabylie (hum!), le stouaregs n'en parlons meme pas...
      Oui,c'est des tactics averees du makhzen,qui consistent a enlever le bout

      de pain de la bouche des marocains du nord et le distribuer au sahara pour soudoyer et acheter le

      silence des goumiers(harkis)locaux et reduire a neant leurs velleites de rebellion .

      Dans ce tableau idyllique,il ne manque plus que le referendum d'auto-determination,pour boucler la boucle.



      Sinon jettes un coup d'oeil a une des inombrables villes du sud Algerien.

      (Tu y remarqueras,qu'il y a plus d'infrastructures sportives par example,qu'une demi-douzaine de vos villes du nord,reunies).

      http://www.wilayadeouargla-dz-gov.co...on_general.htm
      Dernière modification par Banzai1, 18 janvier 2008, 04h36.

      Commentaire


      • #18
        Sinon jettes un coup d'oeil a une des inombrables villes du sud Algerien.

        (Tu y remarqueras,qu'il y a plus d'infrastructures sportives par example,qu'une demi-douzaine de vos villes du nord,reunies).

        http://www.wilayadeouargla-dz-gov.co...on_general.htm

        Banzai1
        ...............................................

        C'est tout ce qui revient à cette region qui ,pourtant, renferme les puits de petrole et le tourisme qui font la seule richesse du pays en general et des villes du Nord en particulier.

        Vivement l'autonomie pour ces sahraouis algeriens afin qu'ils puissent , enfin, gerer et profiter directement de leurs richesses( Hydrocarbures et tourisme) et non se contenter des miettes.

        Commentaire


        • #19
          Vivement l'autonomie pour ces sahraouis algeriens afin qu'ils puissent , enfin, gerer et profiter directement de leurs richesses( Hydrocarbures et tourisme) et non se contenter des miettes.
          ahhh quel mauvaise fois as tu lu tout se qu'a fait l'etat pour seulement la wilaya d'ourgla par exemple 96% des foyer ont de l'electricité "qui dailleur son prix a etait réduit recemment pour les wilaya du sud" 50% des foyer son raccordé au réseau gaz de ville et et et tu appel ça des miettes toi .loool

          Commentaire


          • #20
            ahhh quel mauvaise fois as tu lu tout se qu'a fait l'etat pour seulement la wilaya d'ourgla par exemple 96% des foyer ont de l'electricité "qui dailleur son prix a etait réduit recemment pour les wilaya du sud" 50% des foyer son raccordé au réseau gaz de ville et et et tu appel ça des miettes toi .loool
            Kmou21
            .........................................

            L'etat central n'a rien à donner .Ce n'est pas son argent

            Il ne fait qu'utilise une infime partie des revenus du sous sol saharien pour faire des "reformettes" auprés des sahraouis algeriens.

            Comme les texans aux USA ,par exemple,ils doivent ,eux meme, disposer de leurs ressources energetiques et comme ils sont peu nombreux leur niveau de vie atteindra vite celui des pays du golfe.

            Commentaire


            • #21
              banzai:
              en visitant alger j'ai pas trouvé de l'eau potable le soir dans un hotel classé...alors qu'il coule 24 sur 24 au smara...en lisant tes interventions pleine de chauvinisme gratuit,je ss sure que tu es chargé de mission dans ce forum..et cela explique l'état d'une société déchiré par des extrémistes d'opinion comme ton cas malhereusement

              Commentaire


              • #22
                kmou, quand tu disais 98% d'electrification de la wilaya d'ourgla je m'attendais a ce qu'il y a des millions d'habitant mais en fait pour tout le wilaya il n'y a que 600 000 habitant !! ca doit etre difficile j'imagine

                Commentaire


                • #23
                  Envoyé par Ayoub
                  On peut comparer quand tu veux
                  Comparer, comparer ...


                  http://www.dailymotion.com/related/1...u-1_shortfilms
                  http://www.dailymotion.com/shurayman...ad-to-anfgou-2
                  http://www.dailymotion.com/shurayman...ad-to-anfgou-3

                  Désolé, rien d'equivalent en Algerie. Peut être chez les chiapas du tibet et de l'himalaya.
                  Dernière modification par jawzia, 18 janvier 2008, 18h53.

                  Commentaire


                  • #24
                    banzai:
                    en visitant alger j'ai pas trouvé de l'eau potable le soir dans un hotel classé...alors qu'il coule 24 sur 24 au smara...en lisant tes interventions pleine de chauvinisme gratuit,je ss sure que tu es chargé de mission dans ce forum..et cela explique l'état d'une société déchiré par des extrémistes d'opinion comme ton cas malhereusement
                    Oui,tu as visite Alger(dans tes reves)....Et tu n'as pas trouve d'eau dans un hotel classe........C'est ca.
                    Grand nimporte quoi,inspire de la betise makhzeno-hollywoodienne,tres fertile en sornettes.
                    Sinon,tu devrais t'occupper des 60% de la composante de ta population qui n'ont pas encore de.......Robinets dans leurs foyers et qui sont obliges,le cas echeant,de ramener le precieux liquide des source communes,a dos de baghla.
                    Il y a un enorme defficit de sources hydriques dans ton royaume enchante et l'effet de serre qui rend la pluviometrie tres irreguliere ne peut qu'empirer les choses.
                    Oui,bien evidemment,l'eau est disponible a profusion dans vos hotels classes et autres complexes pour touristes,rien n'est omit pour faire sentir a ses cheres tetes blondes qu'ils sont Roi au cote du Roi-soleil local.
                    En tout etats de cause,les instances internationales pensent que la population Algerienne,a un acces plus facile a cette denree vitale que sa contreparte marocaine,resultat des courses:
                    Dans son derniers rapport du PNUD:
                    Acces a l'eau de la population:
                    Algerie 86%
                    Maroc 81%(et je presume,une bonne partie de ce coefficient englobe les zones touriistique qui gonflent artificiellement le pourcentage).


                    NB:A la difference pres,que l'Algerie est entrain de resorber ce probleme regional a coups d'investissements judicieux par l'entremise de douzaines de stations de dessalement d'eau de mer,alors que chez toi la seule parade qu'a trouvee tes vizirs et Roitelets,c'est de lorgner vers les cieux et implorer la divinite.

                    Commentaire


                    • #25
                      benz porte parole du FLN :
                      la désinformation et la propagande est un art des derniers socialiste...tu parles de l'eau potable et des infrastructures..j'ai assisté à des discutions entre algériens qui souhaitent qu'ils n(y aura pas de punerie d'eau, j'ai des rues sales et des batiments détériorés,j'ai vue des prostitués des voleurs et des marchands ambulants...la seule chose que j'ai pas vu :des algériens polisariens,des algériens qui detestent leur voisins et des algériens qui ne souhaitent pas une ouverture des frontieres pour visiter un proche...
                      j'ai vu des algériens secs,par des chauvinistes porte parole des généraux criminels ...l'algérie n'est pas toi et algerie2008.

                      Commentaire


                      • #26
                        plazma,

                        Voila qu'on y arrive,quand on veut.
                        Tu dis....Tu as entendu,donc,tu n'as pas vu,comme tu l'as stipule,dans un autre poste,c'est bien de le reconnaitre...Ne dit on pas que,de la verite jaillit la lumiere!
                        Un conseil d'ami cependant,ne prends jamais pour argent comptant,tout ce qui se raconte sur les forums ou dans les journaux,essaye au moins de faire preuve de discernement et d'objectivite,tout le monde y va de sa philosophie,de l'opposant au gouvernement,aux extremistes de tout bords,les harkis rageux qui s'immisent,en passant par des Algeriens factices(marocains en general)qui n'ont jamais mis les pieds en Algerie.
                        Donc tes "qu'on dira t'on"colportes par des revenchards de tout poils.....Ce n'est pas une source credible.
                        Parcontre chez toi,la pauperistion galopante,les mendiants a tout coins de rue,la clochardisation rampante de la societe,ce n'est pas du jules verne mais plutot une realite quotidienne et un vecu palpable.
                        Sans omettre de mentionner biensur,les joyaux de la couronne,la cerise sur le gateau,que representent les milliers de bidonvilles tout mignons(sidimoumene,squilla,carriere thomas.......) qui ceinturent vos centres urbains et qui conferent a vos villes,"ce je ne sais quoi"comme exotisme a la calcuta.
                        Quand aux prostitues,je ne vais pas tergiverser trop longtemps la dessus,c'est bien connu et reconnu:
                        C'est une specialite maison chez toi.
                        En somme,un secteur pourvoyeur de richesses(devises fortes surtout)et une attraction touristique majeure.
                        De toutes facons,il suffit seulement de dire qu'au moyen orient,ce genre de femme est appellee:
                        Maghribya........Pour boucler la boucle.
                        Dernière modification par Banzai1, 19 janvier 2008, 01h03.

                        Commentaire


                        • #27
                          Mais non mais non, ce n'est pas que ce qu'on a entendu, c'est surtout ce qu'on lit et de journaux algeriens...Et c'est tout simplement ce qui se passe, le nier ou faire la politique de l'autruche ne fera qu'exacerber le phenomene. La prostitution est tout simplement un phenomene universelle lie a la misere sociale et aucun pays n'est epargne:

                          LA PROSTITUTION SÉVIT MASSIVEMENT


                          Drame et misère
                          dimanche 28 août 2005.

                          On les croise partout : devant les hôtels, les grands boulevards, aux alentours des résidences universitaires et dans toutes les boîtes de nuit. A force de les voir, on finit par retenir leurs emplacements. Elles sont devenues tellement nombreuses qu’elles font partie de notre décor quotidien. Ce sont les prostituées.

                          La population algérienne vit, en effet, dans la misère économique dans ses manifestations les plus dégradantes. On l’a entraînée, en l’espace de quelques années, vers les abysses de la pauvreté et de l’insuffisance. Le taux de chômage avoisine les 20 % (année 2004). Près de 8 millions (année 2002), soit 7 778 000, sont des célibataires de plus de 20 ans et n’ont aucune perspective de pouvoir fonder un foyer, à cause notamment de la crise du logement et du problème de l’emploi. Environ 600 000 élèves sont exclus, chaque année, du système scolaire ou l’abandonnent par manque de moyens. Tout cela a fini par créer cet environnement propice à la prolifération des maux sociaux avec un accroissement et une brutalité inégalées, comme le divorce, les conflits familiaux, le suicide, la drogue, la mendicité, la prostitution. Nul ne peut nier que la misère économique est le terreau fertile sur lequel se développe la prostitution.

                          Cette prostitution qui sévit massivement dans toutes nos villes et même nos petits villages - qui ont du mal à la dissimuler - est l’un des résultats de la catastrophe sociale et de la ruine économique qu’impliquent les politiques d’ajustement structurel, les privatisations, le libre-échange à sens unique ; bref, la mondialisation et ses effets sur l’accroissement des inégalités sociales. Désormais, aujourd’hui, ces malheureuses font partie de la mosaïque des gens de la rue. Elles y passent la plus grande partie de leur temps, elles disent qu’elles y travaillent. Les scènes de contact et les palabres entre la fille de joie et son client sont repérables à vue d’œil, même s’ils sont attablés dans un café.

                          Il ne faut pas plus de quelques minutes pour que le marché soit conclu ou, dans le cas contraire, le présumé client s’en aille poursuivre sa chasse ailleurs. Ces femmes ont un quotidien qui n’a rien de commun avec le nôtre et leur vie a des lois et des codes différents de ceux que nous connaissons. Parmi les sept femmes qui ont bien voulu nous parler, nous vous livrons le témoignage de trois d’entre elles. Fifi (Fatima), à peine vingt ans, campe face à un hôtel. Cheveux taillés courts et teintés blonds, habillée d’un jean moulé à taille basse, tee-shirt blanc très court faisant apparaître son nombril et une bonne partie de son ventre. Hypermaquillée, elle scrute les automobilistes de ses grands yeux noirs. Fifi a bien voulu nous parler de son histoire, après s’être assurée de notre personne et de notre objectif. Son regard à la fois grave et morose donne l’impression que cette jeune femme voudrait vider tout ce qu’elle a sur le cœur. Elle nous confie que son moral est rarement bon. Elle est pessimiste, a du mal à se concentrer et, comme le veut son âge, veut tout et tout de suite. Malgré son énergie, elle a souvent envie de pleurer, est inquiète et nerveuse, se fait des reproches, se sent déprimée et désespérée en pensant à l’avenir.

                          D’ailleurs, elle pense tout le temps au suicide et en a fait deux tentatives. Elle avoue avoir souvent des excès de colère, elle crie fort, frappe et casse. Quand elle parle de santé, elle évoque son mal de tête et les troubles du sommeil (endormissement difficile, réveil nocturne, fatigue accumulée) et ajoute qu’elle n’a jamais consulté de médecin. « Je n’ai pas choisi de vivre dans la rue ni de vendre ma chair. C’est le seul lieu où j’ai trouvé refuge lorsque j’ai été forcée de quitter la maison familiale. ça fait maintenant plus de 4 ans que j’exerce ce métier. » Elle ne dit rien sur les motivations de sa décision de quitter la maison familiale. Son corps frêle a appris à résister aux nuits glaciales de l’hiver. Son regard profond et les cernes qu’elle arrive à peine à camoufler par un épais maquillage sont les témoins de ces longues années d’errance et de souffrance. « Il est difficile pour moi de tolérer le regard des autres qui est plein de mépris. J’aurais souhaité une autre vie. » « Au quotidien, j’ai du mal à me regarder dans la glace, je me déteste, je ne sais pas de quoi sera fait demain. Ce que je fais ici, ça me ronge intérieurement, de la même manière qu’une maladie, ça me bouffe physiquement et ça m’enfonce dans la détresse. De temps en temps, il m’arrive de rigoler, d’avoir le sourire, mais on ne l’a pas vraiment au fond de soi. » Elle nous a affirmé être là (face à l’hôtel) depuis plus de deux heures et avoir déjà accompli trois passes et récolté 3400 DA.

                          Le prix qu’elle prend pour chaque passe varie entre 500 DA et un plafond qui peut atteindre 2000, voire 3000 DA, selon les circonstances et les clients. La liaison sexuelle se déroule le plus souvent dans la voiture du client. Quant aux clients, elle affirme qu’ils sont de toutes les professions, de tous âges et de tous les horizons. Ils disent payer pour assouvir leurs fantasmes, sans égard ni scrupules. Ils ne sont pas nécessairement « étrangers » à la ville, nous confient la plupart des filles interviewées. On trouve, parmi eux, des maçons qui vivent dans leur chantier de travail, loin de leur famille, de plus en plus de Chinois, des quinquagénaires, des marchands ambulants et quelques amateurs de l’acte rapide. Le client tourne, regarde, choisit, discute les prix. Toujours à propos des clients, elle dit qu’« ils sont toujours avides de nouveauté. Lorsqu’une nouvelle personne arrive sur le trottoir, elle a un succès immédiat. Ils veulent plus de beauté, plus de jeunesse et ils veulent tous l’essayer ».

                          En ce qui concerne la peur, elle dit : « Avec certains clients, on ne sait jamais ce qui peut nous arriver. C’est tous les jours. Quand on monte dans un véhicule, quand on se retrouve attachée pour satisfaire les fantasmes des hommes. Le type peut faire ce qu’il veut. » La peur est toujours omniprésente. D’abord, celle du client et de sa toujours possible violence, celle de la police et celle, surtout, d’être reconnue par des parents, voisins, amis. Peur de l’avenir enfin. Qui souhaite vieillir dans la prostitution ? Le second témoignage est celui de Zouzou (Zohra) rencontrée dans un cabaret du littoral de l’Ouest algérois. « J’avais 16 ans quand j’ai commencé à me prostituer. Après, c’est devenu une habitude. Je ne pourrais pas dire pourquoi. » A l’époque, Zouzou ne vivait plus chez ses parents. « J’étais partie de chez moi pour être libre. » Zouzou n’en dira pas plus. Elle ne veut pas parler de ce qu’elle a vécu dans sa famille. « Quand on est jeune et qu’on a envie d’acheter des robes, on voit qu’on va gagner de l’argent. On ne sait pas que c’est destructeur. On le saura après, mais on ne veut pas l’admettre. Et quand le pli est pris, on continue.

                          Le problème, c’est l’argent. On se laisse manger par l’argent. On parle de la drogue. Mais l’argent, c’est de la drogue. » Zouzou lâche ses réflexions par bribes. « Vous en connaissez, vous, une p... qui ne prend pas d’alcool, pas de drogue ou de cachetons ? » « Contrairement à la clientèle de la prostitution de la rue, quand ils sont là (les clients), il faut les faire boire au maximum. Un verre de whisky à 600 DA, une bouteille à 5000 DA. Le verre de whisky, il faut le descendre et vite demander au client de nous en reverser un autre. Pour aider, on peut enlever le soutien-gorge et tolérer une caresse. Pendant tout ce temps, on boit aussi, évidemment, une fois que le type est bien gai, on peut demander autant de bouteilles qu’on veut. Quand on sature, on amène une autre fille pour nous aider à boire.
                          Dernière modification par ayoub7, 19 janvier 2008, 03h13.

                          Commentaire


                          • #28
                            (suite)

                            Le patron donne un pourcentage sur chaque bouteille consommée par le client. » « Les clients, on leur dit les choses qu’ils ont envie d’entendre. Des mensonges. En réalité, ils sont moches. Ils nous racontent leur vie. Ils sont mariés. Et quand ils veulent aller plus loin, la passe est rarement inférieure à 3000 DA. L’acte se déroule dans l’une des 4 chambres situées au-dessus et qui nous servent également de lieu d’hébergement (pour les filles qui y travaillent). Les hommes, ce qu’ils ne peuvent faire avec leur femme, ils viennent nous le demander. Ils croient qu’ils peuvent nous faire ce qu’ils voient dans les films pornos. On gagne de l’argent, mais à quel prix ! On perd sa dignité, on n’a plus envie d’hommes. Parmi les clients, il y a les obsédés, mais pas tant que ça. On a de tout. Des cadres, des médecins, des militaires. Enormément de types qui aiment les gamines. Nous travaillons le soir et nous dormons toute la matinée. De ce fait, notre vie est forcément différente des autres personnes dites normales. » Enfin, le troisième témoignage, celui de Hassiba, l’une des victimes des réformes économiques, cette jeune mère de deux enfants, avec ses mèches blondes toujours dans les yeux, raconte sans haine comment elle a commencé à tapiner : « J’étais très heureuse avec mon mari et mes deux enfants.

                            La fermeture de l’entreprise a été le début des problèmes. Le salaire, notre seule ressource, nous avait permis de vivre décemment. Puis ce fut la cassure. Aux problèmes financiers se sont ajoutés ceux liés à l’environnement, avec au bout le divorce. En charge de mes deux enfants, je devais subvenir à leurs besoins essentiels. Ce qui m’a contrainte à vendre mon corps malgré le dégoût que j’éprouve. Préalablement, j’avais cherché du travail, mais partout où je me présentais, la seule réponse était des propositions malhonnêtes. N’étaient mes deux filles, il y a longtemps que je me serais suicidée. Cela a été très dur, bien sûr, mais je n’avais pas le choix. Et même en prenant la pilule pour ne pas avoir d’enfant, je me suis retrouvée enceinte deux fois. J’ai pratiqué à chaque fois une IVG dans une clinique privée, la seconde fois, j’ai failli y passer. Cela a été très dur, bien sûr, mais je ne pouvais pas les garder. J’avais trop de problèmes. Etre une prostituée me répugne mais, Allah ghaleb, c’est mon destin. » C’est dans ce même décor que vivent d’autres prostituées, même si leur histoire diffère.

                            Livrées à elles-mêmes, elle parviennent tant bien que mal à créer un environnement qui leur est familier. La rue ou les boîtes de nuit sont devenues leur refuge. Et si elles arrivent plus ou moins à supporter leur métier, cela ne les empêche pas de se sentir humiliées. Aujourd’hui, personne ne peut dire quel est le nombre des prostituées de la rue ou tout autre, même approximativement, encore moins celui des clients. Plutôt plurielle, non organisée, la prostitution en Algérie ne peut entrer dans un cadre clairement défini : de luxe, de rue, de boîte de nuit, de cité universitaire, de fin de journée, de fin de semaine, de fin de mois, de temps à autre, seulement la prostitution a pris des proportions alarmantes.

                            Personne (à notre connaissance) n’a effectué une recherche sur l’aspect humain de ces personnes, sur leurs véritables besoins et sur les alternatives qui pourraient leur être proposées. La plupart ne voient en elles qu’un seul aspect : elles défigurent le visage des villes. Plus vieux métier du monde, métier tout court, mal nécessaire, esclavage... les affrontements idéologiques et moraux sont innombrables autour de la prostitution. Mais, de vrai débat public, il n’y en a point.
                            Okba Khiar

                            Source : elwatan

                            Commentaire

                            Chargement...
                            X