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France : la politique et le style de Nicolas Sarkozy désavoués par les Français

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  • France : la politique et le style de Nicolas Sarkozy désavoués par les Français

    L’état de grâce est bel et bien terminé en France pour Nicolas Sarkozy. Démarré en fanfare, le quinquennat du président français risque de sombrer dans l’impopularité chronique. Le dernier sondage publié ce matin dans le quotidien de droite Le Figaro montre une baisse de 8 points de la côte de popularité de M. Sarkozy, à 41% d’opinions favorables. Nicolas Sarkozy pourra se consoler en constatant que 89% de ses électeurs lui conservent sa confiance mais le fait est là, le président français est devenu impopulaire.

    Il est fini le temps de l’été, des infirmières bulgares libérées et des caméras qui filment en permanence un homme ivre de lui-même. Sa liaison avec le mannequin Carla Bruni semble avoir plus énervé les Français que le conte de fée mis en image au parc Disneyland-Paris.

    Il est aussi fini le temps où il promettait d’être « le président du pouvoir d’achat ». Nicolas Sarkozy a confessé son impuissance lors de sa conférence de presse début janvier : « les caisses sont vides », avait-il précisé. Son Premier ministre avait même parlé d’un état de « faillite » pour la France, provoquant une incompréhension au sein de l’opinion publique. C’est dire si, en fin de mois, les Français ne voient pas leur feuille de paie augmenter d’un euro. C’est en partie sur ce sujet qui avait fait en grande partie son élection que le président français paie son impopularité.

    Mais le style présidentiel semble aussi poser problème. Désormais les Français ont cessé de goûter l’étalage du train de vie princier du premier d’entre eux. Assez de yacht, de jet privé, le tout payé par un homme d’affaires privé, assez de textos envoyés sous l’œil des caméras lors d’une audience papale, assez de la frime d’un parvenu au sommet de l’État.

    Les Français ne lui savent même pas gré des réformes sur les heures supplémentaires, sur le service minimum, sur les régimes spéciaux de retraites, sur l’autonomie des universités, sur la réforme du contrat de travail ou sur les peines planchers. Huit mois après son élection, le roi est déjà presque nu.

    hayet zitouni (TSA)
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