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Mission de magistrats européens au Sahara occidental et au Maroc du 5 au 15 janvier 2

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  • Mission de magistrats européens au Sahara occidental et au Maroc du 5 au 15 janvier 2

    D’emblée, les membres de cette mission donnent un aperçu sur la situation des droits de l’homme au Maroc et au Sahara occidental en écrivant dans leur rapport que “arrestations et procès se concluent avec des peines assez lourdes, surtout contre les militants des associations”.

    Énumérant un nombre incalculable de faits qu’ils ont eu à constater dans les villes marocaines et du Sahara occidental, les missionnaires estiment que les symptômes d’un désastre social sont là. Dans les villes sahraouies, “la situation est à l'arrêt. L'impasse dure depuis plus de 15 années et l'Intifada pacifique est l'unique élément dynamique d'une situation qui autrement risquerait de se gangrener”, rapportent-ils. Au sujet d’une éventuelle reprise des armes par le Front Polisario, évoquée lors du congrès de Tifariti, l’un d’eux écrit : “J’ai eu l'impression d'un profond enracinement de l'option de résistance entièrement pacifique. L'idée de prendre les armes est quelque chose qui ne plaît pas, mais qui est considéré comme un déblocage presque inévitable à l'échec probable des négociations parrainées par l'ONU entre le Maroc et le Front Polisario”. Quant au déroulement des procès des activistes sahraouis devant les juridictions marocaines, auxquels ils ont assisté, les auteurs du rapport relèvent qu’il y a “des déclarations de confessions rendues aux organes de la police, sans la présence d’un défenseur. Il y a en outre les témoignages de deux mineurs, rendus sans aucune précaution”. À partir des constats, ils estiment qu’“il semble presque qu’on veuille nier l’existence de l’Intifada, démontrant que les manifestations pour l’autodétermination ne sont pas spontanées, mais commissionnées par quelqu’un en échange de l’argent. Dans ce cas encore, toutefois, le comportement des accusés, entrés dans la salle scandant slogans louangeurs à l’autodétermination du peuple sahraoui contraste avec l’image de sujets ayant agit seulement dans un but lucratif”. Pour démontrer que les détenus sahraouis sont là pour des motivations patriotiques, les magistrats rapportent, par exemple, que “les deux accusés entrent faisant le signe de la victoire avec les doigts et scandant des slogans louangeurs à l’autodétermination du peuple sahraoui”. Selon les témoignages d’un membre de l’ASVDH, qui a été incarcéré au Carcel Negra de Laayoune, les conditions des prisonniers politiques sont insupportables. Il affirme : “Les conditions de vie des communs est encore pire, entassés jusqu’à 24 personnes dans une seule salle, avec des situations de promiscuité fréquents entre majeurs et mineurs. Particulièrement grave est la situation des enfants. L’imputabilité par la loi marocaine s’acquiert à 15 ans, mais – au moins dans les prisons de Laayoune – il y a des enfants de 9 ans, en transition dans l’attente d’être envoyés vers les réformateurs. En général, il est prévu une section spéciale pour les mineurs de 18 ans et une autre pour les détenus de 18 à 20 ans, mais les cas de promiscuité avec les adultes sont fréquents. Les prisons marocaines sont dirigées par les autorités judiciaires, mais celle de Laayoune est gérée par les services secrets.” Quant à la situation sanitaire, il indique que “le service sanitaire est très mauvais. Il y a une clinique mais pas de médecins. Le personnel de la prison suit un stage de trois mois pour devenir infirmier et les cures générales leur sont confiées. Seul dans le cas du prolongement de la maladie, le patient est hospitalisé. Les malades psychiatriques ne sont pas séparés des autres prisonniers. Les médicaments ne sont pas distribués gratuitement, il faut les acheter de chez les gardiens. Dans les prisons marocaines, il y a un trafic florissant de drogue, vin et médicament, surtout le Valium". Ce genre de témoignages est fréquent, mais rien n’y fait, les autorités marocaines font la sourde oreille aux rapports accablants des organisations internationales de défense des droits de l’homme, qui ne cessent de condamner en vain. Dans ces rapports, l’on retrouve tous les détails et les dépassements des forces de sécurité et des magistrats marocains dans les procès auxquels ont pu assister les membres de la mission durant leur séjour du 5 au 15 janvier dernier. Nicola Quatrano, magistrat de cassation en Italie, donne même le contenu de la lettre qu’il a adressée au ministre de la Justice marocain le 14 janvier 2008, et dans laquelle il évoque la situation de Mohamed Kamal Lemrini, Bard Arafat, Azedine Menjli et de 43 détenus (10 mineurs, 2 femmes et 32 autres) arrêtés pour avoir manifesté à Sefrou le 23 septembre 2007. Le magistrat italien affirme qu’il ne manquera pas “de rendre compte à l’association dont je suis membre et à la municipalité de Naples qui m’a mandaté, ainsi qu’à toutes celles qui en Italie et en Europe sont préoccupées de la situation des droits de l’homme au Maroc”. Voilà un constat alarmant sur la situation des droits de l’homme au Maroc et au Sahara occidental, qui vient conforter les accusations de Human Rights Watch et d’Amnesty International.

    K. ABDELKAMEL

  • #2
    je crois que c'est la derniere chance du polizario pour accepter des discussions serieuses sur l'autonomie
    parceque rien ne fera bouger le drapeau marocain dessus le sol du sahara

    je corrige le titre:
    visite des magistrats europeens au maroc, algerie, et mauritanie
    Dernière modification par SpArOwMe, 05 février 2008, 15h57.

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    • #3
      intifada .
      je crois qu'il parles des manif de 05 .
      pour les prisoniers de droit commain je suis d'acord avec abdelqamel il faut fairee mieux c'est pas juste a layoune mais dans toutes les prisons du royaume.

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