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Relance du débat sur la réforme de la Justice au Maroc

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  • Relance du débat sur la réforme de la Justice au Maroc

    La corruption dans les tribunaux du Maroc risque de faire échouer le plan de réforme du Premier Ministre Abbas Al Fassi. Les organisations de la société civile exhortent le gouvernement à travailler à éradiquer la corruption, afin d'assurer la réussite de cette réforme.

    Le débat sur la corruption au Maroc est relancé après les déclarations du Premier Ministre Abbas El Fassi concernant son plan de réforme du système judiciaire dans le pays.
    Pour son premier contact officiel avec la presse nationale, le 29 janvier, le Premier Ministre Abbas El Fassi a déclaré aux journalistes que la réforme de la justice constitue l’un des cinq axes sur lesquels le gouvernement travaille d'arrache-pied.
    Le Ministre de la Justice Abdelwahed Radi a déclaré à Magharebia que le principal défi de son ministère est la réforme de la justice. "Nous avons aujourd’hui au Maroc une bonne législation, des juges compétents et des cadres expérimentés, mais ce sont les moyens qui font défaut", a-t-il expliqué, ajoutant que si son ministère arrive à combler le déficit en terme de ressources humaines et matérielles, les tribunaux marocains pourront améliorer leur rendement et mieux servir les contribuables.
    Selon M. Radi, un autre problème est celui de la charge de travail des juges. Au Maroc, 3 320 juges traitent plus de trois millions de dossiers par an. Cela pose un véritable problème au niveau de la qualité des jugements rendus, déclare-t-il. "C’est la raison pour laquelle nous pensons que si nous disposons des moyens humains nécessaires, nous pourrons améliorer la qualité de notre système judiciaire dans tous les domaines."
    Pour pallier le déficit actuel dans le secteur de la justice, le ministre a besoin d'environ 2 600 magistrats supplémentaires.
    M. Radi a indiqué qu’il avait mis en place un plan d’action pour une réforme globale qui s’appuie sur l’utilisation des ressources disponibles dans le but d’améliorer l'efficacité des tribunaux marocains et les conditions dans lesquelles opèrent les magistrats. Cela passera par l’acquisition de plus de neuf mille ordinateurs, la mise en place d’une base de données informatisée et d’un programme professionnel de formation des juges.
    Le Ministre de la Justice a également proposé la création de quatre tribunaux d'appel et de seize tribunaux de première instance. "C’est à ce niveau que nous devons nous mobiliser pour être au service des contribuables marocains", a-t-il conclu.
    De l’avis de certains juristes et acteurs de la société civile, la réussite de la réforme de la justice reste tributaire de la lutte contre la corruption des magistrats.
    Les ONG de la société civile plaident pour l’élaboration d’une loi anti-corruption au Maroc, pour accompagner ces réformes et assurer la prévalence de la justice.
    La transparence et l’indépendance de la Justice sont le souhait de nombreux citoyens marocains. Azzeddine, la quarantaine, est promoteur immobilier. Pour lui, la réforme de la justice doit être aujourd’hui la priorité des priorités : "C’est une urgence, car elle est garante des libertés individuelles et des droits des citoyens", explique-t-il.
    Pour Me Mohamed El Nouidi, avocat à Casablanca, la réforme de la justice reste un immense chantier. Il est impossible, d’après lui, d’engager un processus de réforme sans s'attaquer résolûment à la problématique des magistrats corrompus. Me El Nouidi souligne que la réforme de la justice implique une formation appropriée des juges, la nécessité d’exécuter les jugements et la mise en place de procédures administratives faciles et transparentes pour les contribuables.
    Pour atteindre ces objectifs, il estime que le soutien de la classe politique est nécessaire et que les membres du Conseil Supérieur de la Magistrature doivent être élus et non nommés.

    Par Hassan Benmehdi pour Magharebia à Casablanca.
    Sources.Magharebia.com.

    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "
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