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le monde dresse un constat sur les réfugiés sahraouis!

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  • le monde dresse un constat sur les réfugiés sahraouis!

    je suis impressionné car malgré des conditions de vie très rudes, les réfugiés ne lâchent rien!

    cest bizarre, cet article parle bien de REFUGIES , pire il explique clairement que le maroc bafoue le droit international , cest normal cest un journal connu dans le monde entier! courage LES SAHRAOUIS!

    Dans les camps de Tindouf, 158 000 Sahraouis attendent depuis trente ans un avenir qui ne vient pas
    LE MONDE | 13.02.08 | 14h56 • Mis à jour le 13.02.08 | 14h56
    TINDOUF (SAHARA ALGÉRIEN) ENVOYÉE SPÉCIALE
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    Voilà trente ans qu'ils attendent. Trente ans dans ce désert inhospitalier de sable et de rocaille, situé dans le sud-ouest de l'Algérie. Quand ils sont arrivés ici, fuyant l'avancée des troupes marocaines, dans la foulée de la "marche verte" lancée par le roi Hassan II, en novembre 1975, ils n'imaginaient pas que leur exode s'éterniserait. La question du Sahara occidental, c'est avant tout un drame humanitaire. Pas une famille, ici, qui n'ait un parent "de l'autre côté", dans l'ex-colonie espagnole occupée par le Maroc.


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    L'émissaire de l'ONU en tournée dans la région

    L'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Peter Van Walsum, a déclaré, lundi 11 février à Alger, qu'il n'y avait "pas encore de solution" au conflit du Sahara occidental, à l'issue d'une réunion avec le ministre algérien des affaires étrangères, Mourad Medelci.

    M. Van Walsum effectue actuellement une tournée dans la région. Il s'est déjà rendu au Maroc et dans les camps Sahraouis de Tindouf. Mardi et mercredi, il était en Mauritanie, dernière étape de son périple. Depuis juin 2007, Peter Van Walsum a supervisé trois séries de négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario, à Manhasset, près de New York.

    L'envoyé de l'ONU a affirmé qu'il ne "voulait pas donner de faux espoirs que tout va s'arranger au quatrième round" de pourparlers, qui se tiendra du 11 au 13 mars.L'Algérie et la Mauritanie assistent à ces négociations en tant que pays voisins du Maroc et du Sahara occidental.
    [-] fermer
    Pour tenter de se recréer un semblant de terre natale, ces 158 000 réfugiés sahraouis ont donné à leurs cinq campements les noms des principales localités du Sahara occidental : El-Ayoun, Smara, Dakhla... Ils vivent dans des masures de pisé - qui s'écroulent en cas de pluies diluviennes comme il en arrive parfois dans le désert - et des tentes de toile. Chaque famille s'est bricolé un petit enclos de tôles et de bidons rouillés dans lequel elle a installé sa seule richesse : une ou deux chèvres, ou un mouton. Pour le reste, les réfugiés sahraouis ne subsistent que grâce à l'aide internationale (Programme alimentaire mondial, Union européenne, ONG...)

    Nourriture, vêtements, médicaments... Tout leur vient de dons, beaucoup en provenance d'Espagne. Pas d'eau courante. Les habitants se ravitaillent dans de petites citernes en zinc, alimentées chaque jour par camions. Quant à l'électricité, ils la tirent de panneaux solaires installés sur le sol. Le soir, il faut choisir : soit s'éclairer, soit regarder la télévision. Il est rare de pouvoir faire les deux en même temps.

    La vie dans ces camps de Tindouf est incroyablement dure. Il y fait froid l'hiver - la nuit, le thermomètre descend souvent en dessous de zéro - une chaleur écrasante l'été (50 degrés à l'ombre). Les vents de sable rendent l'atmosphère irrespirable. Mais le pire, pour tous ces réfugiés sahraouis, c'est l'attente.

    "Ils espèrent un avenir qui n'arrive pas. Ils vivent ce que j'appelle le "stress de l'attente". Tous en sont très marqués psychologiquement", explique Salah, jeune médecin d'une trentaine d'années, qui travaille dans le petit hôpital de "Smara". Un hôpital presque neuf, financé par une ONG italienne, mais démuni de tout.

    Tout en préparant le thé sur un petit réchaud posé à même le sable, Fatma, mère de sept enfants dont la dernière a 5 ans, raconte sa vie d'une voix monocorde et fatiguée. "Nous ne pensons qu'à retourner dans notre pays et à être indépendants. Pourquoi souffrons-nous autant ? Il faut que les étrangers nous aident ! Ne pourraient-ils pas convaincre le Maroc que le Sahara occidental ne lui appartient pas ?" supplie-t-elle en arabe, les larmes aux yeux.

    POURPARLERS DANS L'IMPASSE

    Abdelkhader Taleb Omar, premier ministre de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et membre de la direction du Front Polisario, déplore que l'ONU n'exerce pas de "pressions suffisantes" sur le royaume chérifien pour faire appliquer le droit international. Autrement dit, pour imposer un référendum d'autodétermination au Sahara occidental et rejeter le "diktat" de Rabat, qui n'envisage que l'autonomie, en aucun cas l'indépendance. "La communauté internationale doit-elle accepter la politique du fait accompli ?" s'interroge Taleb Omar, avant d'avouer son amertume face à la France, coupable de favoriser l'intransigeance du Maroc.

    L'arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy, en mai 2007, avait soulevé de grands espoirs au sein du Front Polisario. Le mouvement indépendantiste voyait dans le nouveau locataire de l'Elysée un homme capable de prendre ses distances avec le roi Mohammed VI et de faire avancer le dossier du Sahara occidental. Mais le discours de M. Sarkozy, fin octobre, devant le Parlement de Rabat, se ralliant au plan marocain d'autonomie et excluant toute idée d'indépendance, a fait l'effet d'une douche froide. "Nous n'attendons pas de la France qu'elle prenne parti pour nous. Nous lui demandons simplement d'être équilibrée et de respecter la légalité internationale", plaide encore le premier ministre de la RASD. "Au Kosovo, on parle d'indépendance. Le Timor, lui, nous a coiffés au poteau ! Mais le monde ferme les yeux sur la question du Sahara occidental. Pour les Sahraouis, c'est une injustice criante !" s'exclame, de son côté, M'Hamed Khadad, l'un des principaux artisans des négociations de Manhasset (New York), qui devraient reprendre le 11 mars sous l'égide des Nations unies.

    Optimiste ? La direction du Front Polisario ne l'est pas, à la veille de ce nouveau round. Jusque-là, les pourparlers n'ont pas permis de sortir de l'impasse. Et pendant ce temps, la jeune génération sahraouie réclame avec de plus en plus d'insistance à ses aînés de reprendre la lutte armée contre le Maroc. C'est la seule façon, fait-elle valoir, de se faire enfin entendre de la communauté internationale...
    Florence Beaugé
    Article paru dans l'édition du 14.02.08.

  • #2
    le monde dresse un constat sur les réfugiés sahraouis

    alors, ou sont les pro-makhzéniens adeptes des "séquestrés" de Tindouf?

    quels sont les camps de concentration à Tindouf?

    pas de commentaires..............humm.................... !!

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    • #3
      B,

      y a une partie qui m'intéresse dans cet article :

      Voilà trente ans qu'ils attendent. Trente ans dans ce désert inhospitalier de sable et de rocaille, situé dans le sud-ouest de l'Algérie

      ils sont bien en algerie

      le reste c'est du blabla

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      • #4
        Nourriture, vêtements, médicaments... Tout leur vient de dons, beaucoup en provenance d'Espagne.

        ..............................................

        Et les gouvernants algeriens que leurs donnent ils ?

        Il est honteux de les maintenir dans un tel dénuement alors qu'ils les utilisent pour réaliser des visées expansionnistes pour avoir une fenêtre sur l'Atlantique

        Ils preferent gaspiller l'argent du contribuable algerien pour leurs pions (les supposés dirigeants du polisario) qui ,eux, voyagent dans des avions en première classe et logent dans des hotels 5 étoiles .

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        • #5
          .....rejeter le "diktat" de Rabat, qui n'envisage que l'autonomie, en aucun cas l'indépendance....
          En imposant son " diktat ,l autonomie " ? Le Maroc pense évidement à renforcer sa colonisation et fait preuve d un égoisme forcené en rentrant encore dans l impasse sans issue à Manhasset IV en excluant toute idée de referendum d autodermination ..
          ils sont bien en algerie
          les goulets d'étranglement de l'économie marocaine par l entretient de la colonisation au détriment du nord ???
          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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          • #6
            Et les gouvernants algeriens que leurs donnent ils ?
            ils leur donnent quelque kilometre carree de sa superificie comme refuge en attendant une solution,c'est deja beaucoup a mon avis !
            Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

            Commentaire


            • #7
              oui kaiser

              tu as répondu a tes compatriotes qui disent que l'algerie n'a rien avoir avec ce problème.

              on c'est habitué a votre hypocrisie

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              • #8
                le monde dresse ce constat dans un territoire de l'algérie "des principes" et au moment ou le baril vaut 100dollards..

                Commentaire


                • #9
                  anas,il y'(as un tru que je deteste beaucoup, c'est de m'insulté, en plus tu m'accuse d'etre hypocrite !!!!!
                  ZEEEEN,je vais rien dire je vais laissé le moderateur fair son travail !
                  Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

                  Commentaire


                  • #10
                    algerie

                    slt la faute a qui ?

                    Commentaire


                    • #11
                      algerie

                      tiens chicha pour ta gouverne ,,
                      Edition du 6 février 2008 > Epoque

                      Le Croissant-Rouge algérien (CRA) a répondu à l’appel pour un don alimentaire urgent aux réfugiés sahraouis en rupture de stock alimentaire.
                      C’est ce qu’a déclaré hier le Croissant-Rouge sahraoui (CRS) dans un communiqué. Il a précisé que « le CRA fera un don de100 t de riz, 160 t de pâtes alimentaires, 250 t de poudre de lait pour subvenir au besoin de milliers d’enfants, femmes et vieillards sahraouis qui dépendent totalement de l’aide humanitaire internationale ». Les 158 000 réfugiés sahraouis sont dans un manque latent de produits alimentaires de base (riz, pâtes, sucre, farine, lait, poissons en conserve), selon le CRS, ajoutant que les rations des réfugiés pour le mois de février ne seront pas complètes, alors que pour le mois de mars prochain, la situation demeure « confuse ». Le CRS impute cette situation de rupture de stock de sécurité aux « retards d’acheminement des aides humanitaires pilotées par le PAM et le HCR », qui sont interpellés afin de faire vite dans l’acheminement de l’aide humanitaire et honorer ainsi leur engagement à protéger et à aider les réfugiés partout dans le monde. Exprimant ses vifs remerciements au CRA, l’organisation humanitaire sahraouie a lancé un appel urgent en direction des pays donateurs, des ONG et autres organisations humanitaires pour venir en aide aux Sahraouis afin de dépasser ce stade critique. Le CRS avait dénoncé en 2007 « les pressions dangereuses » exercées par certains au sein de ces deux organisation (HCR, PAM) pour affamer et tourmenter les réfugiés sahraouis et qui a amené le représentant du HCR à Alger, Marius de Gaay Fortan, à démissionner de son poste. 40% des dons accordés aux réfugiés sahraouis sont alloués à la gestion des bureaux du HCR et du PAM et, selon CRS, sur les 2100 calories fixées par les normes du PAM en tant que seuil minimal, les réfugiés sahraouis s’en tiennent maintenant à 700 kilocalories.

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                      • #12
                        algerie

                        L’Armée Nationale Populaire Algérienne (ANP) a dépêché des quantités importantes d’aides humanitaires variées ainsi que des groupes médicaux mobiles spécialisés, en direction des camps de réfugiés sahraouis après les pluies et les inondations qui ont frappé ces camps depuis jeudi dernier, a déclaré une source autorisé de la présidence à SPS.

                        "L’ANP algérienne a dépêché des équipes médicaux spécialisés, composés de médecins, de cliniques mobiles très bien équipés et d’ambulances, en plus des aliments, de médicaments, de camions citernes, et de bulldozers", a souligné la même source.

                        Ces équipes se sont "installés dans les Wilayas d’El Aaiun, de Smara, Aousserd et dans le camp "Ecole 27 Fevrier", et ont commencé à fournir l’aide médicale nécessaire aux réfugiés depuis les premières heures du matin du dimanche 12 février", a ajouté la même source.

                        Des pluies torrides, "jamais vues dans la région depuis 1994", et des inondations dévastatrices ont frappé tous les Wilayas et Dairas des camps des réfugiés sahraouis, ces trois derniers jours, causant des dégâts matériels estimé à "plus de 50 pour cent" de la structure de ce camps, avait déclaré le ministère de l’intérieure sahraouie dans un communiqué rendu publique samedi.

                        Le ministère de Intérieur a cependant tenu à informer les citoyens sahraouis ainsi que l’opinion publique internationale que malgré la précarité de la situation, ses services ont affirmé qu’aucune perte humaine ni blessures dangereuses n’a été registré au sein des réfugiés, rappelle-t-on encore.

                        Une importante délégation algérienne, venue s’enquérir de la situation des réfugiés sahraouis et apporté l’aide et le soutien de l’Algérie aux Sahraouis, a été reçue hier soir par le Président de la République, Mohamed Abdelaziz, au siège de la présidence à Chahid El Hafed, rappelle-t-on encore.ps, l article n ai pas de 2008

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                        • #13
                          algerie

                          chicha tu peut nous dire qua fait le maroc pour eux a part ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; merci

                          Commentaire


                          • #14
                            la propagande , l intox .. et le mépris ......
                            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                            • #15
                              Séquestrés et non «réfugiés» à Tindouf
                              Publié le : 14.02.2008 | 16h01

                              Le quotidien français " Le Monde " s'est fendu dans ses éditions du jeudi 14 février d'un article signé Florence Beaugé qui décrit la vie dans les camps de Tindouf où " 158 000 Sahraouis attendent depuis trente ans un avenir qui ne vient pas " ! Une première remarque s'impose : le chiffre de 158 000 Sahraouis avancé dans l'article est-il réel et définitif ? Nullement, il est totalement faux et ne peut être que faux.

                              Le recensement organisé par les Nations unies en 1974, alors que l'Espagne de Franco occupait encore le territoire, avait enregistré le chiffre officiel de 70 000 Sahraouis. La Marche Verte, lancée une année plus tard par feu S.M. Hassan II, n'avait pas – contrairement à ce qu'affirme l'envoyée spéciale du " Monde " - contraint les Sahraouis à prendre la fuite vers l'Algérie. Le nombre de ceux qui étaient partis ne dépassait pas les 5 à 6 000 personnes dont la majorité – outre les groupuscules dirigeants du polisario – avait été entraînée de force dans les fourgons de la sécurité militaire algérienne.

                              A supposer que le taux de naissance soit le plus élevé, la loi biologique ne peut accepter que la minorité appelée " peuple sahraoui " à Tindouf soit passée si vite à 158 000. La loi des générations spontanées a ses propres limites. Ignore-t-on que la très grande majorité des Sahraouis recensés en 1974 sont demeurés au Maroc…

                              Peut-on d'ailleurs, à l'heure des chaînes de radio et de télévision internationales qui avaient couvert librement l'événement de la Marche Verte, imaginer une seule seconde un long convoi d'hommes et de femmes traverser des jours durant un territoire en conflit, sans attirer l'attention des médias ? Il y a quelques temps, la MINURSO a livré le chiffre officiel de 25 à 30 000 Sahraouis séquestrés – et non réfugiés – dans les camps de Tindouf. Ce chiffre reste probable, encore qu'il faille en décaler les nombreux retours qui ne cessent de se suivre, provoquant une véritable hémorragie au sein du polisario.

                              Encore qu'il faille aussi souligner que les Sahraouis, qui quittent Tindouf, défiant à la fois les deux cordons sécuritaires du polisario et de la police militaire algérienne, ne sont pas constitués seulement de cadres dirigeants, mais de petites gens, du peuple profond qui exprime son choix et son irrésistible désir de regagner la mère patrie. En définitive, le chiffre avancé par l'envoyée spéciale du " Monde " est non seulement totalement faux, mais il pèche par un manque de rigueur. Elle évoque le Timor oriental et le Kosovo, mais ne peut ignorer à quel point la déstabilisation est devenue le pain quotidien des habitants de ces deux territoires. Le président José Ramos-Horta du Timor vient d'échapper à un grave attentat et le Kosovo constitue une poudrière dont on n'aura pas fini de mesurer la réelle menace.

                              Le gouvernement algérien et ses stipendiés du polisario sont responsables des séquestrations de citoyens sahraouis, ils ne peuvent se déjuger devant la communauté internationale, alors que celle-ci d'un bout à l'autre de la planète, soutient le plan d'autonomie proposé par le Maroc. Notre pays ne saurait renoncer à combattre l'injustice qui frappe nos concitoyens, quand bien même ceux-ci ne représenteraient que deux ou trois familles, voire même une ou deux personnes seulement.

                              Le Matin du Sahara

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