Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Maroc-Banque mondiale : Remous autour d’un rapport confidentiel

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Maroc-Banque mondiale : Remous autour d’un rapport confidentiel

    Un rapport, encore confidentiel, de la Banque mondiale prévient le Maroc des risques d’une « explosion sociale ».

    Ce document déchaîne les passions avant même sa publication officielle.


    CES jours-ci, on parle autant de la Banque mondiale (BM) au Maroc que du temps du plan d’ajustement structurel (PAS). Et pour cause ! Des fuites ont permis de dévoiler les grandes lignes d’un rapport dont le contenu était encore discuté le 21 janvier, sous le sceau de la confidentialité, entre la vice-présidente de la Banque mondiale (BM), Daniela Gressani -en visite de travail au Maroc- et le gouvernement marocain. La principale information qui a attiré le plus l’attention des observateurs, est sans contexte celle concernant cette alerte lancée par la BM : sans accélération du rythme de croissance, la pauvreté ne pourra pas reculer et les tensions sociopolitiques vont croître.
    Pour calmer les esprits qui commençaient à chauffer en analysant ce « scoop », le gouvernement tente de dépassionner le débat. Dans ce cadre, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Khalid Naciri, a déclaré le jeudi 31 janvier juste après la tenue du dernier Conseil de gouvernement, que les propositions contenues dans le dernier rapport de la Banque Mondiale sont conformes au programme du gouvernement. Plus explicite, K. Naciri a affirmé que les axes fondamentaux du rapport de la Banque concernent la possibilité pour le Royaume d’atteindre et de maintenir un taux de croissance annuel supérieur à 6% et la maîtrise de son développement à travers la réduction des disparités sociales et l’amélioration de la gouvernance. « Les propositions du dernier rapport de la Banque sont conformes au programme du gouvernement qui en fait une référence », a-t-il conclu.
    De son côté, D. Gressani est montée, elle aussi, au créneau pour assurer que « la coopération entre la Banque mondiale (BM) et le Maroc est basée sur la concertation ». Autrement dit, l’institution financière veut faire remarquer qu’elle n’impose pas ses choix au Royaume, mais propose des solutions. Ce n’est pas pour autant que le débat est clos.
    Les indiscrétions autour du rapport de la BM n’ont fait que mettre au devant de la scène des questions lancinantes que les analystes les moins avertis soulèvent à propos de la situation socio-économique nationale.
    A l’évidence, le gouvernement actuel, comme son prédécesseur, se soucie en premier de la bonne gestion macro-économique du pays. Seulement, sans un taux de croissance suffisamment bon, les résultats concrets de cette gestion ne seront pas perceptibles. D’autant plus qu’en temps de vaches maigres, il n’y aura jamais rien à réserver aux secteurs sociaux (santé, agriculture, justice, enseignement...). D’où un risque latent d’explosion sociale, surtout que dans les quatre coins du Royaume, la machine revendicative est plus que jamais rôdée. La BM n’a fait donc qu’enfoncer une portée ouverte.

    Par Mohamed Zanaibi.
    Sources.LeReporter.ma
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "
Chargement...
X