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Maroc Telecom : un nouveau monde policier vous appelle !

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  • Maroc Telecom : un nouveau monde policier vous appelle !

    Telecom, entreprise marocaine emblématique et principal FAI du Maroc, en voyant son nom associé à l'affaire Fouad Mourtada (le jeune homme incarcéré, torturé pour avoir créé un profil de prince sur Facebook) risque de ternir un peu plus son image et asseoir définitivement sa réputation de premier flic du pays.
    Maroc Telecom, filiale du groupe français Vivendi, s'est faite remarquer il y a quelques mois pour avoir tout simplement rendu Youtube inaccessible à l'ensemble de la population marocaine. Pour une entreprise cotée à la bourse de Paris, ça fait un peu désordre. Elle n'en était pourtant pas à son premier coup d'essai dans le domaine de la censure : le site Google Earth est par exemple inaccessible aux clients de l'entreprise, alors que les deux autres FAI marocains, Wana et Méditel ne le bloquent pas.
    Avec l'affaire Fouad Mourtada, et en étant clairement montrée du doigt pour avoir divulgué l'adresse IP du jeune homme à la police marocaine (avec la complicité présumée de Facebook), Maroc Telecom semble avoir franchi un pas supplémentaire dans la délation et la traque de ses clients pour le compte de la police.
    L'affaire Fouad Mourtada n'est pourtant pas une affaire comme les autres. Il s'agit là, à n'en pas douter, d'une énorme bévue de la police marocaine, qui commence d'ailleurs déjà à lui coûter très cher en terme d'image. Pour rappel, le jeune ingénieur a créé sur le site social Facebook, durant quelques jours, à l'instar de milliers d'autres cas dans le monde, un profil du prince marocain Moulay Rachid. Grâce à l'aide précieuse (et zélée ?) de Maroc Telecom et celle présumée du site social mondial, la police marocaine a réussi à l'identifier avant de s'acharner sur lui, le « kidnappant » pendant 36 heures (durant lesquels il a subi moult sévices), avant d'enfin déclarer son incarcération à l'agence officielle MAP.
    Depuis, un véritable mouvement international en faveur du jeune homme a vu le jour, et l'affaire est en train de prendre des ampleurs catastrophiques, notamment pour l'image de Maroc Telecom.
    source : paris.indymedia.org

  • #2
    Ay yayaye !
    I'indigence de la competance dont font preuve les conseillers et vraiment deconcertante.
    Ils sont probablement issuent de la vielle ecole et complètement deconnecté de la réalité.
    Remarque il m'est assez facile de critiquer, je ne suis pas à leurs place, ils sont peut etre soumis à des pressions le stresse ou que sais je.
    Dans cette affaire personne n'est résponsable, à mon avis la procedure à été aplliqué point. Si personne n'est résponsable c'est qu'il n'y a pas de résponsabilité en d'autres termes il y a des gens qui n'ont pas faient leurs travails, les gens qui sont habilités à penser.
    Inutile de sortir du chapeau une personne morale (maroc telecom) la chaine des résponsabilités me semble claire ici .... police jusqu'au ministre de l'interieur eventuellement le procureur ..... leurs résponsabilité me semble engagés, ils payent.
    La question la plus delicates : est ce souhaitable et raisonable qu'ils payent ?
    a priori non ! sinon c'est la porte ouverte aux abus.
    Alors que fait on ?
    laisser courir et prier que cela ne se renouvelle pas !
    .

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    • #3
      je repete, MT n'est pas le probleme ici, le probleme est le non respect de la procedure judiciare qui s'en est suivi. Je veux savoir ce que ce journaliste donneur de lecons pense de ce qui se passe chez lui par exemple, dans le cadre de la oi, le plus normalment du monde...:

      La police se dote d'outils pour traquer les sites illicites
      LE MONDE | 15.02.08 | 15h23 • Mis à jour le 15.02.08 | 15h23

      Recettes d'explosifs, propagande terroriste et incitation à la haine raciale vont bientôt rejoindre la pédopornographie sur la "liste noire" des sites Internet illicites interdits en France. Visitant les locaux à Nanterre, jeudi 14 février, de l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC) - la brigade cybercriminalité -, Michèle Alliot-Marie a annoncé l'élaboration d'une charte de "bonnes pratiques" avec les opérateurs pour permettre le blocage de ces sites.

      Prenant exemple sur la Norvège, qui prépare un dispositif similaire, la ministre de l'intérieur s'est défendue d'organiser une surveillance "à la Big Brother". Internet, a-t-elle fait valoir, "c'est d'abord plus de libertés" mais aussi "plus de menaces sur la sécurité". Jusqu'ici, pourtant, les fournisseurs d'accès rechignaient à faire la police sur les sites qu'ils hébergent. "Au début, ça a été "niet", mais leur attitude évolue, assure Christian Aghroum, chef de l'OCLCTIC. On travaille avec eux." Le blocage prendrait la forme de pages devenant inaccessibles à l'internaute.
      La tâche paraît cependant bien délicate, les sites délictueux pouvant être hébergés depuis l'étranger. Sur 14 465 signalements recensés en 2007 par des internautes, auprès de la plate-forme mixte police-gendarmerie ouverte il y a quelques années sur la pédophilie, seuls 308 signalements concernaient des sites hébergés en France, contre 1 552 à l'étranger (le reste des signalements correspondant à des redondances).

      Bien que traqués et interdits, les sites pédopornographiques n'ont ainsi pas disparu. "Ils sont souvent éphémères. Lorsqu'ils sont fermés, ils se reconstituent le lendemain sous un autre nom de domaine", admet Karine Beguin, chef du département de surveillance de l'Internet à la division cybercriminalité de la gendarmerie.

      Dans le domaine, à part, des courses et des jeux, les digues imaginées par la France pour préserver son monopole paraissent presque dérisoires. Les fournisseurs d'accès ayant refusé tout net de bloquer les sites, la police traque toutes les formes de publicité pour tenter de réduire l'explosion du jeu sur la Toile. Elle a remporté une première manche avec la condamnation, en mars 2007, du patron de casinos Patrick Partouche à douze mois de prison avec sursis et 40 000 euros d'amende pour avoir prêté son nom à un site de poker basé à Gibraltar, mais la bataille est loin d'être gagnée.

      ACCORDS INTERNATIONAUX

      Le gouvernement promet de nouvelles mesures, dont le doublement du nombre de "cyber-enquêteurs". En septembre 2008, la plate-forme de signalements concernera tout type de malversations sur Internet, y compris l'escroquerie. La décision de fermer un site va être simplifiée. "Aujourd'hui, il existe une procédure juridique assez longue, après enquête et condamnation, mais désormais, dès qu'il y a aura constatation, on pourra intervenir", explique François Jaspart, inspecteur général de la police nationale et maître d'oeuvre du plan de lutte contre la cybercriminalité.

      Dans le cadre d'une procédure judiciaire, la géolocalisation des utilisateurs d'Internet deviendra possible. Et de nouvelles formes d'incrimination vont être créées : l'usurpation d'identité sur Internet sera ainsi bientôt un délit passible d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende.

      La France compte aller plus loin et demander la mise en place d'accords internationaux pour permettre les cyberperquisitions, la perquisition à distance informatique, sans qu'il soit nécessaire de "demander au préalable l'autorisation du pays hôte du serveur".

      Isabelle Mandraud

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      • #4
        ce fouad mourtada a enfrein la loi .
        le maroc est un pays ou il ya des loi a respecter alors ne venez pas ici remetre en question tous les fondement d'un etat sous le signe des droit de l'homme.
        ici c question d'un homme qui a pris l'identité du prince heritier du royaume,et ca c contre la loi.
        c aussi simple que ca.
        a part ca c juste du bla bla

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        • #5
          @ axpac
          Il ne s'agit pas de droit de l'homme et encore moins de blabla.
          Il ne s'agit pas non plus de la famille royale, il s'agit d'incompétance dans la chaine de decision. Une affaire comme celle ci et de par son impacte, depasse les compétances judiciaires du Maroc, ce n'est pas comme si l'on arreter le simple citoyen qui porte un masque à l'efigie d'un autre. On s'en fiche effectivement de Fouad Mortada, mais il s'agit du principe d'un symbole, là, le Maroc s'attaque au symbole de la liberté " internet " et devant des millions de temoins.
          de surcroit il prends le risque de faire des emules qui echappent à sa juridiction.
          Tu sais, ce n'est pas en défendant un acte en dépit du bon sens que l'on rends service ...... quelques fois la loi doit abdiquer devant la raison, surtout si elle est mal faite.
          .

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          • #6
            je defend pas mon ami BTP.............mais je reflechis sur limpacte de cet acte sur nos vie nous marocain...
            bah cette impacte tend vers 0.

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            • #7
              Maroc Telecom, filiale du groupe français Vivendi, s'est faite remarquer il y a quelques mois pour avoir tout simplement rendu Youtube inaccessible à l'ensemble de la population marocaine. Pour une entreprise cotée à la bourse de Paris, ça fait un peu désordre.
              Si ça ce n'est pas museler l'information ...

              Elle n'en était pourtant pas à son premier coup d'essai dans le domaine de la censure : le site Google Earth est par exemple inaccessible aux clients de l'entreprise, alors que les deux autres FAI marocains, Wana et Méditel ne le bloquent pas.
              Et pourquoi donc ? Ca lui apporte quoi de bloquer l'accées google earth ?

              ayoub je ne vois pas trop le rapport avec l'article du journal le monde
              Dernière modification par tarek ben ziad, 16 février 2008, 10h44.
              Ma d lebher asma'aa yeqqar, Tamazight assen a tt-nag°i ... (Quand la mer sera devenue désert, ce jour-là nous refuserons tamazight)

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