La santé au Maroc va mal, très mal, le malaise est flagrant dans tous les hôpitaux et sans exception.
LE quotidien « Al Ahdat Al Maghribia » dans son édition du 16 novembre avait publié un article dénonçant la situation qui règne dans le service de la maternité de l’hôpital Moulay Abdellah à Mohammedia. Deux jours après, une femme accède à l’hôpital par la porte de service des urgences, se présente comme étant infirmière en service devant une maman qui vient d’accoucher d’un nouveau-né de sexe masculin (âgé à peine de 3 jours). L’inconnue pose quelques question à la dame sur la santé de son bébé, la met en confiance et sort tranquillement de l’hôpital avec le bébé comme si de rien n’était. Il faut le faire !
La fausse infirmière avait-elle agi seule ? Avait-elle été aidée par un ou des complices ? Une enquête est ouverte par la police judiciaire de la ville pour le savoir et pour rendre le bébé à ses parents accablés.
Ce drame n’est pas un cas isolé. L’année dernière, à l’hôpital Mohammed V à Casablanca, il y a eu enlèvement d’un nourrisson. Le même cas s’est produit à l’hôpital de Tanger. Sauf que ce rapt a été perpétré par une inconnue qui a accédé à l’hôpital en prétendant être enceinte. Mais, une fois à l’intérieur, elle a enlevé un nourrisson et a disparu à jamais.
La santé au Maroc, reste minée par mille maux dont le plus grave est la corruption.
Pour mémoire, il y a quelques années, un surveillant général de l’hôpital Sid Soufi (actuel Moulay Youssef), Mohamed Kassi pour ne pas le nommer (il était aussi le délégué syndical du personnel), a été arrêté parce qu’il vendait des enfants. Après des années de silence, il refait surface en tant que directeur de l’orphelinat de Aïn Chokh.
Un bras de fer entre lui et les pensionnaires de l’orphelinat a fini par le démasquer. Du coup, son passé l’a rattrapé. Même une centrale syndicale (parmi les 3 grandes de la place) qui le protégeait était obligée d’envoyer un communiqué pour se laver les mains de son ex-affilié.
Rappelons aussi le cas de Hanane, une jeune fille de 15 ans. Cette adolescente a été retrouvée épuisée, après avoir été jetée à proximité de la plage de Mehdia à Kénitra. Elle a été secourue (le 15 juin 2007) par des estivants avant d’être confiée à la Gendarmerie royale. Après la prise en charge de la fille par une association qui s’occupe des enfants en situation précaire que préside Taoussi Zine Abidine, lors de la douche d’usage avant chaque admission, les responsables de l’association ont remarqué une grosse cicatrice sur le dos de l’adolescente. Elle est soumise au médecin de l’association, les examens révèlent qu’elle a subi une ablation du rein gauche et porte un traumatisme vaginal qui prouve que Hanane a eu des rapports sexuels forcés. Elle ignore tout sur son nom de famille, ses parents et même sur l’identité de ses employeurs chez qui elle a été placée à l’âge de 5 ans. Sauf qu’ils sont riches et qu’ils habitent à Hay Riad.
Le vol du rein de la petite fille n’aurait jamais été possible sans l’intervention de personnel médical véreux. Cet acte crapuleux et l’anarchie qui a permis le vol de bébés, imposent une intervention chirurgicale et pas autre chose pour rendre ses lettres de noblesse au secteur de la santé au Maroc.
Sources:LeReporter.ma
LE quotidien « Al Ahdat Al Maghribia » dans son édition du 16 novembre avait publié un article dénonçant la situation qui règne dans le service de la maternité de l’hôpital Moulay Abdellah à Mohammedia. Deux jours après, une femme accède à l’hôpital par la porte de service des urgences, se présente comme étant infirmière en service devant une maman qui vient d’accoucher d’un nouveau-né de sexe masculin (âgé à peine de 3 jours). L’inconnue pose quelques question à la dame sur la santé de son bébé, la met en confiance et sort tranquillement de l’hôpital avec le bébé comme si de rien n’était. Il faut le faire !
La fausse infirmière avait-elle agi seule ? Avait-elle été aidée par un ou des complices ? Une enquête est ouverte par la police judiciaire de la ville pour le savoir et pour rendre le bébé à ses parents accablés.
Ce drame n’est pas un cas isolé. L’année dernière, à l’hôpital Mohammed V à Casablanca, il y a eu enlèvement d’un nourrisson. Le même cas s’est produit à l’hôpital de Tanger. Sauf que ce rapt a été perpétré par une inconnue qui a accédé à l’hôpital en prétendant être enceinte. Mais, une fois à l’intérieur, elle a enlevé un nourrisson et a disparu à jamais.
La santé au Maroc, reste minée par mille maux dont le plus grave est la corruption.
Pour mémoire, il y a quelques années, un surveillant général de l’hôpital Sid Soufi (actuel Moulay Youssef), Mohamed Kassi pour ne pas le nommer (il était aussi le délégué syndical du personnel), a été arrêté parce qu’il vendait des enfants. Après des années de silence, il refait surface en tant que directeur de l’orphelinat de Aïn Chokh.
Un bras de fer entre lui et les pensionnaires de l’orphelinat a fini par le démasquer. Du coup, son passé l’a rattrapé. Même une centrale syndicale (parmi les 3 grandes de la place) qui le protégeait était obligée d’envoyer un communiqué pour se laver les mains de son ex-affilié.
Rappelons aussi le cas de Hanane, une jeune fille de 15 ans. Cette adolescente a été retrouvée épuisée, après avoir été jetée à proximité de la plage de Mehdia à Kénitra. Elle a été secourue (le 15 juin 2007) par des estivants avant d’être confiée à la Gendarmerie royale. Après la prise en charge de la fille par une association qui s’occupe des enfants en situation précaire que préside Taoussi Zine Abidine, lors de la douche d’usage avant chaque admission, les responsables de l’association ont remarqué une grosse cicatrice sur le dos de l’adolescente. Elle est soumise au médecin de l’association, les examens révèlent qu’elle a subi une ablation du rein gauche et porte un traumatisme vaginal qui prouve que Hanane a eu des rapports sexuels forcés. Elle ignore tout sur son nom de famille, ses parents et même sur l’identité de ses employeurs chez qui elle a été placée à l’âge de 5 ans. Sauf qu’ils sont riches et qu’ils habitent à Hay Riad.
Le vol du rein de la petite fille n’aurait jamais été possible sans l’intervention de personnel médical véreux. Cet acte crapuleux et l’anarchie qui a permis le vol de bébés, imposent une intervention chirurgicale et pas autre chose pour rendre ses lettres de noblesse au secteur de la santé au Maroc.
Sources:LeReporter.ma
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