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La ville d'assiout en égypte s'enrichit.

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  • La ville d'assiout en égypte s'enrichit.

    35 km séparent l’aéroport du centre-ville d’Assiout. La route passe par la toute nouvelle autoroute Le Caire-Assiout, inaugurée il y a quelques semaines. Elle passe également par la cimenterie Ciment Assiout, acquise il y a une dizaine d’années par la multinationale Cemex. A l’entrée de la ville, de hauts immeubles peints de couleurs vives bloquent la vue sur le Nil et la verdure qui s’étend sur l’autre rive jusqu’au pied de la petite montagne qui entoure le côté Est de la ville. C’est bel et bien une nouvelle Assiout.
    Il y a dix ans, Assiout était une ville vieille, avec un mode de développement parfaitement compatible au modèle des années 1960. Les importantes industries étaient publiques. Sur la corniche du Nil se situaient les différents sièges des institutions publiques, des bâtiments à trois ou quatre étages. Le splendide campus de l’Université d’Assiout était en taille, le troisième du pays. Le centre-ville présentait une autre Assiout, naissante, celle de l’Infitah (politique de l’ouverture économique des années 1970) : un siège modeste de l’Association des hommes d’affaires, de petits magasins de prêt-à-porter, d’automobiles et de meubles. C’était la fin des années 1990, mais le décor dominant et le goût dans ces magasins étaient ceux du début des années 1980. Aux abords de la ville, se situaient des villes fantômes, nommées zones industrielles, où à peine quelques petites usines étaient en place, ou en construction. Dans le temps, la ville sortait à peine d’une bataille contre les intégristes islamistes qui a duré plusieurs années, et le gouvernement chantait jour et nuit le rythme du développement du sud, tant négligé. Le secteur privé y a cru et s’est lancé dans de nouveaux projets. Mais les années passant, le gouvernement a échoué à tenir ses engagements. Côté investissements privés, deux problèmes majeurs persistaient : manque d’infrastructures adéquates et mauvais marketing. Conséquence : un grand nombre de faillites de projets privés, et les diplômés universitaires ont émigré au Caire pour trouver un emploi.
    La situation est toute autre aujourd’hui : depuis 2004, Assiout, un des gouvernorats les plus pauvres du pays, est entré dans une nouvelle ère. Le gouvernement Nazif a renouvelé son engagement envers le Saïd (le sud), lui allouant un budget de 17 milliards de L.E. sur trois ans. Ainsi, un réseau d’autoroutes — reliant Assiout aux autres gouvernorats du Saïd au Caire et aux ports de la mer Rouge — prend forme. L’aéroport d’Assiout a été rouvert. De plus, l’Autorité d’investissement a joué un grand rôle à régler les problèmes des entreprises déficitaires. La capitale du Saïd a donc fait peau neuve. Les usines publiques sont privatisées, la corniche étouffe avec ses hauts immeubles les uns collés aux autres dont les rez-de-chaussée sont occupés par de célèbres chaînes de fast-food. Au centre-ville, les magasins portent les grands noms mondiaux du prêt-à-porter. Des cybercafés et des magasins vendant des gadgets de haute technologie poussent comme des champignons. Les filiales des banques privées côtoient celles des banques publiques. Plus de 600 usines ont été ouvertes dans les zones industrielles de la ville.
    suite:http://hebdo.ahram.org.eg/arab/ahram...2/20/econ1.htm
    Dernière modification par zmigri, 26 février 2008, 14h02.

  • #2
    la ville d'assiout se trouve au sud de l'egypte le S'aiid, ancienne nubie. Cette province autrefois pauvre est en train d'amorcer un virage sur la modernité, même si le tourisme est bien représenté, il reste saisonnier et ne profite pas ou faiblement aux populations locales.

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