La violence contre les femmes représente le plus grand scandale de notre époque en matière de droits humains.
« Je ne sais vraiment pas ce qui m’a décidée, ce soir-là, à appeler la police, mais je dis toujours que je l’ai fait quand je me suis vue nettoyer mon propre sang. » Lorraine, une britannique, a été continuellement battue par son compagnon pendant huit ans avant d’en parler à quelqu’un. « Les gens m’ont demandé pourquoi je ne quittais pas tout simplement mon compagnon, mais [...] j’avais très, très peur de lui. À force, on en arrive à s’habituer, à accepter la chose comme un élément normal de sa vie, on s’adapte, on fait face, on cache son calvaire. » Au Royaume-Uni, les services d’urgence reçoivent en moyenne un appel par minute concernant des actes de violence commis dans la famille. De la naissance à la mort, en temps de paix comme en temps de guerre, les femmes sont confrontées à la discrimination et à la violence dont se rendent coupables les états, la société ou les familles.
Une femme sur trois, au moins, a reçu des coups, subi des relations sexuelles imposées ou d’autres formes de mauvais traitements au cours de son existence. Ce chiffre provient d’une étude fondée sur 50 enquêtes menées de par le monde.
Un ménage belge sur trois connaît dans son entourage des cas graves de violences conjugales, selon une étude menée par Amnesty International en Belgique.
Plus de 60 millions de femmes ont aujourd’hui « disparu » dans le monde en raison de la sélection prénatale selon le sexe et de l’infanticide des bébés de sexe féminin.
Chaque année, des millions de femmes sont violées par leur compagnon, un proche, un ami ou un inconnu, par leur employeur ou un collègue, ou encore par des soldats ou des membres de groupes armés.
La violence au sein de la famille est un phénomène endémique dans le monde entier ; la très grande majorité des victimes en sont des femmes et des filles. Aux États-Unis, par exemple, les femmes représentent près de 85 p. cent des victimes des violences domestiques.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 70 p. cent des femmes victimes d’homicide ont été tuées par leur compagnon.
Dans presque tous les cas, ce sont des armes légères et de petit calibre qui sont utilisées. Les femmes et les enfants représentent près de 80 p. cent des victimes de ces actes, d’après le Secrétaire général des Nations unies.
La résistance
Dans le monde entier, des femmes mènent des campagnes courageuses et mobilisatrices contre la violence. Elles obtiennent des avancées considérables tant sur le plan de la législation et des politiques, que dans la pratique.
Mais les violences se poursuivent.
Amnesty International se joint à cette lutte en lançant la campagne Halte à la violence contre les femmes.
PASSEZ À L’ACTION ! Mettre fin à la violence contre les femmes : c’est à nous d’agir !
Indispensable:
À l’aide ! Un guide pratique pour sortir de la violence conjugale
Les dernières actions:
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Face au développement de la traite d’être humains à des fins de prostitution, le gouvernement grec a adopté de nouvelles lois en 2002 pour lutter contre ce phénomène. Toutefois, il a échoué à mettre en place un système de reconnaissance des victimes de la traite et seules quelques-unes ont bénéficié d’une protection ou d’une assistance limitée. Seules 100 à 200 personnes par an sont reconnues comme victimes de la traite alors qu’elles sont en réalité, selon les ONG locales, plusieurs (...)
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.... Agir en signant une pétition en anglais « La différence entre le viol dans les films et le viol chez nous, c’est que nous ne pouvons pas crier, car cela risquerait de réveiller nos enfants qui dorment dans la chambre d’à côté – ou qui sont juste à côté de nous, le visage déformé par la terreur. Une autre distinction, c’est que nous aimions celui qui nous fait subir cela, nous avions confiance en lui, bien plus (...)
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En Sierra Leone, les lois formelles et coutumières coexistent. Légalement, les lois coutumières sont jugées dans les Cours locales, ce sont les seules institutions autorisées à juger ces matières. Cependant, il existe un système judiciaire informel dirigé par les « chefs ». Les chefs ont un immense impact sur l’accès des femmes à la justice en Sierra Leone. Ils dépassent souvent l’autorité qui leur est conférée en imposant des punitions, des règles injustes et des amendes exorbitantes aux (...)
JAPON : LES « FEMMES DE RECONFORT » TOUJOURS DANS L’ATTENTE DE DEDOMMAGEMENTS
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ZIMBABWE : Arrestations arbitraires et inculpations abusives
Dans ce contexte, les femmes appartenant au mouvement WOZA (Women of Zimbabwe Arise) sont depuis plusieurs années victimes de harcèlements de la part des autorités du Zimbabwe lors de chacune de leurs manifestations pacifiques visant à préserver leurs droits fondamentaux. Elles sont arrêtées, insultées et brutalisées lors de leur garde à vue et détenues dans des locaux insalubres. Des bébés et de jeunes enfants qui se trouvent avec leur mère lors de ces manifestations sont quelquefois (...)
Népal : détention au secret, « disparition » présumée, craintes de torture
Sommaire Népal:détention au secret,« disparition » (...)ACTION URGENTE Népal:détention au secret,« disparition » présumée, craintes
Israël et Territoires occupés. Les femmes face au conflit, à l’occupation et au patriarcat
Des femmes au poste de contrôle de Beit Iba, près de Naplouse (décembre 2004). Les femmes paient un lourd tribut au conflit actuel. Parmi les milliers de victimes figurent des centaines de femmes, tuées par les groupes armés palestiniens et les forces israéliennes. Mais cette spirale meurtrière sans fin n’est pas le seul scandale en matière de droits humains. La militarisation croissante du conflit et les politiques menées par Israël dans les Territoires occupés ont de graves (...)
Mexique : Violée en toute impunité
Inés Fernández Ortega à été violée le 22 mars 2002 par des soldats entré chez elles pour l’interroger sur une histoire de viande volée. Comme elle ne répondait pas à leurs questions, ils l’ont violée. Valentina Rosendo Cantú, alors âgée de 17 ans à été interrogé par des soldats près de sa maison sur les activités d’ « hommes cagoulés » (par référence à un groupe d’opposition armées). Comme elle affirmait ne rien savoir, elle fut menacée et ensuite violée par deux soldats. Les autorités (...)
Stop aux violences à l’encontre des femmes indigènes aux Etats-Unis
Le rapport d’Amnesty Internationale sur les femmes indigènes d’Alaska met en lumière quelques-unes des raisons pour lesquelles lorsque l’on est une femme indigène aux Etats-Unis, on a 2,5 fois plus de risque d’être violée ou d’être victime de violences sexuelles que si l’on est une femme américaine non indienne. Les raisons en sont multiples : discrimination dans la loi et, en pratique, diminution de l’autorité tribale, manque de ressources allouées au système judiciaire et aux services (...)
Sources:Rapport Amnesty International.
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Sources:Rapport Amnesty International.